Thème « autobiographie »
“Le jeu des formes est mon fil conducteur, nous y jouions enfants, mon frère et moi, les jours de pluie et il est aujourd’hui au centre de mon oeuvre et de ma vie.”
Anthony Browne est l’un des artistes de littérature pour la jeunesse les plus célébrés à travers le monde, ses livres sont aujourd’hui des classiques. Il a obtenu le prix Hans Christian Andersen en 2000 pour l’ensemble de son oeuvre.
Comment le timide petit Tony est-il devenu l’éminent artiste lu aux quatre coins de la planète ? Quels sont les secrets de ses livres que l’on n’a jamais fini de découvrir, tant ils disent si justement la solitude, la peur, mais aussi l’espoir, l’amour, tant ils cachent de plaisir tout en parlant du monde comme il va, celui des grands mais toujours à hauteur d’enfant. Anthony Browne nous ouvre ici les portes de son atelier. Il nous parle de sa passion, nous livre ses secrets de fabrication. Il nous invite au coeur même de son oeuvre, et au terme de cette passionnante odyssée, nous avons le sentiment d’avoir touché du doigt la création.
Depuis l’enfance, Jane Goodall ne désire qu’une chose : comprendre les animaux. Mais comment commencer ? Comment en vivre ? Une fois le bac en poche, sa mère lui conseille d’entrer dans une école de secrétariat. Elle lui assure qu’une bonne secrétaire peut toujours trouver du travail, et partout dans le monde. Jane enchaîne les petits boulots à Londres. Certains sont même plutôt très amusants. Mais la jeune fille les considère comme une étape. Elle guette sa chance. La chance se présentera une première fois un mercredi matin sous la forme d’une lettre d’une ancienne camarade de classe l’invitant à passer des vacances au Kenya. Jane doit beaucoup travailler et faire de terribles économies pour s’offrir le billet. Ses efforts et son obstination paieront. Sur place, un anthropologue et paléontologue a besoin d’une secrétaire. En vérité, il est très impressionné par les vastes connaissances de la jeune fille sur la faune et la flore africaines. C’est ainsi qu’a commencé l’histoire de Jane Goodall, celle d’une jeune fille qui s’est donné les moyens d’une vie passionnante. Elle raconte dans ce livre son parcours depuis Bournemouth jusqu’à la réserve de Gombe et sa rencontre avec les chimpanzés.
Dans la famille de Thomas Lavachery, il y a le père, la mère, la soeur, mais aussi la chienne Pastoune, le furet Fugue-Fugue, la chèvre Biquette, les Ouistitis Zir et Zira, la chatte Puzemuse et bien d’autres compagnons à poils, à plumes et à écailles. Thomas Lavachery a choisi de leur rendre hommage dans ce bestiaire affectueux. Un livre de souvenirs qui nous raconte en creux une jeunesse singulière au sein d’une famille étonnante et farfelue.
Voici le journal de bord de la conscription dans l'armée israélienne... d'une fille ! Car là-bas, même les filles doivent faire leur service. Nous sommes en 1988-1990, à l'époque de la première Intifada, et Valérie découvre un monde inconnu, son ambiance particulière, ses codes, ses secrets, ses camaraderies, sa drôle de façon de faire mûrir les bachelières férues de grands auteurs humanistes. Les soldats en Israël, « personne ne les regarde en particulier parce qu'il y en a trop, parce que c'est normal et que tout le monde est habitué, tout le monde a été, est ou sera un jour à l'armée. » Ce livre sort de l'ordinaire.
Voyage à Pitchipoï raconte la tragédie d'une famille juive, en France, pendant la guerre, une tragédie qui fut celle de millions d'autres familles. En 1942, l'auteur de ce livre avait six ans. Sa famille fut arrêtée, par des gendarmes allemands et français, et dispersée.
Le narrateur et sa petite soeur furent d'abord confiés à des voisins jusqu'à ce que le maire du village fasse appliquer la décision du capitaine S-S, Commandeur de la région et responsable des mesures de répression antisémite : « L'accueil d'enfants juifs dans des familles françaises est indésirable et ne sera autorisé en aucun cas. »
Les deux enfants furent alors enfermés dans une prison, puis transférés au camp de Drancy, où la petite fille tomba malade, par malnutrition. Pendant toute cette période, ils restèrent sans nouvelles de leur mère, qui avait miraculeusement réussi à s'échapper et n'avait pas été reprise, malgré les portes qui s'étaient souvent fermées lorsqu'elle avait demandé de l'aide. Après des mois de vie clandestine, à la Libération, ils retrouvèrent leur maison. Ils ne devaient jamais revoir leur père.