Thème « Asie »
Grand-Mère a étendu son futon sur la véranda pour qu’il sèche au soleil après la lessive. Le premier à s’y installer pour faire sa sieste, c’est le chat. Hmmm… On est si bien sur ce futon tout doux qui sent le propre ! Au lieu de le chasser, Grand-Mère s’installe à ses côtés, bientôt suivie par la poule et ses poussins, un petit garçon, le chien, la chèvre et la famille cochon… et voilà toute la maisonnée qui pique un roupillon !
Les orangs-outangs nous fascinent, ils nous ressemblent tant ! Rimba a de la chance, elle habite à Bornéo, à la lisière de la plus ancienne forêt tropicale du monde, où se cachent les derniers membres de cette espèce menacée. Un jour, l’un d’eux, le petit Pongo, devient son ami, l’invite à jouer avec lui dans les hautes branches, et Rimba découvre enfin comment vivent les orangs-outangs, avec leurs mamans !
Il s’appelle Shivan et travaille comme éléphant sacré au temple du village, là-bas, en Inde, au bord de la rivière. Mammout, c’est le surnom affectueux que lui a donné Appoos, le petit garçon de son gardien. Mammout a un gros appétit. Un jour que le père d’Appoos est débordé, il confie à son fils le soin d’emmener l’éléphanteau prendre son bain. Mais bientôt, la mousson arrive, la rivière déborde, c’est le déluge ! Ensemble, Mammout et Appoos n’ont peur de rien. Ils vont même aider d’autres animaux, et être bien récompensés !
Tous les matins, depuis très longtemps, Satomi Ichikawa se met de bonne humeur en regardant la photo de bébé éléphant qui décore la fenêtre de sa cuisine. En août 2015, elle a décidé de partir pour le Kerala, en Inde, voir des éléphants. C’était la mousson. Il n’y avait aucun bébé, mais elle a pu voir un jeune de huit ans, comme Mammout. Six mois plus tard, Satomi retournait en Inde, à Goa, à Jodhpur. Toujours pas d’éléphanteau ! Alors, en vraie sage, elle a inventé une histoire avec ce qu’elle avait. Il vous suffit d’imaginer que Mammout aussi a été un jour un bébé…
Comment passer une journée de rêve ? C’est simple. Prenez un paquet de farine, de l’eau, quelques ustensiles de cuisine, et votre petit frère (ou petite soeur). Dosez, versez, touillez (avec des baguettes, à la japonaise, c’est mieux !) pétrissez, laissez reposer, reprenez, étalez…
Disputez-vous juste ce qu’il faut et riez énormément. Pendant ce temps, maman aura préparé une farce (au sens propre du terme). Fourrez votre pâte, donnez-lui de drôles de formes, faites dorer…
C’est prêt !
Ce matin, un chat errant vole un beau poisson frais sur l’étal du poissonnier. - Reviens ici ! s’écrie-t-il en essayant d’attraper le chat.À chaque fois que le poissonnier croit voir le voleur, il se trompe. Et quand il va enfin trouver la cachette du chat… une très belle surprise l’attend ! Grâce à un ingénieux système de découpes et de flaps, le lecteur cherche le chat à travers les rues de la ville !
Chaque année, la veille du Nouvel An chinois, la Fée de la Lune donne à tous les petits bonheurs un pouvoir magique de porter chance. Ensuite, tout brillants de douceur, ils s’envolent vers la Terre pour y dispenser leurs bienfaits. Cette année, l’un d’eux, endormi, est arrivé en retard à la distribution. Il décide de partir quand même en se demandant qui va vouloir d’un petit bonheur dépourvu de magie…
Le peintre Zhang Zeduan vivait à Kaifeng, siège de la dynastie des Song, du temps où cette ville était la capitale du commerce et des arts de l’empire chinois. Mitsumasa Anno a rêvé d’être son apprenti, et d’égaler son sens de l’observation et de la beauté, sa minutie.
Par-delà les siècles, il réalise cette communion avec son maître idéal en s’inspirant du rouleau de dessins laissé par celui-ci, et en accomplissant un voyage sur ses traces, le long du fleuve Jaune, au fil des travaux et des jours, dans une Chine éternelle.
Il n’a jamais vu l’original, le rouleau de sumie (encre de chine). Des copies seulement, petit bout par petit bout. Mais quand il s’est mis à peindre son Album de voyage en Chine (titre original du livre), Mitsumasa Anno connaissait par coeur son « Jour de Qingming », et il a voulu emprunter le même chemin que son maître Zhang Zeduan, celui qui consiste à « remonter le cours de la rivière », de ce fleuve Jaune que les anciens Chinois tenaient pour la mère de leur civilisation.
Quand il était petit, Han Gan adorait dessiner. Il aimait par-dessus tout dessiner des chevaux, et toujours il voulait qu'ils aient l'air le plus vivant possible. Il était si doué que l'Empereur entendit parler de lui, et le fit entrer à l'Académie des peintres officiels. Mais là, Han Gan ne voulut peindre que des chevaux, et toujours attachés. Quand ses collègues lui demandèrent pourquoi, il répondit que ses chevaux étaient si vivants qu'ils pourraient sortir du papier. Une nuit, un valeureux guerrier vint frapper à la porte de Han Gan. Il lui dit que le pays était en danger, qu'il devait partir se battre demain, et lui demanda de faire apparaître pour lui le plus fougueux et le plus vaillant des coursiers. Han Gan se mit au travail... Il ne savait pas encore qu'il allait donner vie cette nuit-là à un cheval invincible, au caractère noble et indomptable.
Une pauvre veuve cousait du matin au soir des kimonos pour les riches dames de la ville. Elle se désespérait car son fils passait sa vie à dormir. On l'appelait : « le garçon qui ferait la sieste trois ans. » Paresseux, Taro l'était, mais cependant, il ne manquait pas de cervelle...
Des pêcheurs en barque, des chevaux, des cerisiers en fleur, des champs à taille humaine cultivés à la main, des rizières, des jeux, des courses, des fêtes, un train à vapeur, des vélos, des charrettes, des défilés, des fanfares, des moissons, des récoltes, des moulins, des toits de chaume. Dans ce Japon encore rural, celui de l’enfance de l’auteur, l’électricité est peut-être plus rare qu’aujourd’hui, mais la vie est là, en abondance, simple et tranquille. Et si le progrès, le vrai, consistait à retrouver la douceur de vivre mieux avec moins ?
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Cette histoire se passe en Chine, il y a très, très longtemps. Un soir d'hiver, Maître Yang, un grand sage, rentre chez lui en serrant dans son manteau un petit garçon à demi mort de froid. Ce garçon est orphelin. Maître Yang prend soin de lui et se charge de son éducation. Une nuit, le garçon découvre que Maître Yang connaît la boxe de l'Aigle et qu'il la pratique à la perfection. Dès lors, chaque nuit, il se cache pour observer Maître Yang, et répète tous les mouvements qu'il voit jusqu'à les savoir par coeur. Quand Maître Yang s'en aperçoit, sa première réaction est la colère. Mais l'enfant est si doué qu'il décide de faire de lui son disciple. C'est le début d'un apprentissage terriblement long et difficile, qui permet d'acquérir des capacités exceptionnelles...
Jane Goodall, Diane Fossey, et Biruté Galdikas sont encore de très jeunes femmes inexpérimentées quand le célèbre archéologue et paléontologue Louis Leakey les recrute. Il leur donne leur chance en les envoyant étudier sur le terrain, respectivement les chimpanzés en Tanzanie, les gorilles au Rwanda et les orangs-outangs à Bornéo. Par leurs observations minutieuses, leur intuition, leur courage et leur empathie, les trois femmes vont révolutionner notre vision des grands singes, nos frères non humains…