Thème « Asie »
Un Maharadjah porte des bijoux, un foulard de soie, de longs cils et des chaussures vernies. C’est pourquoi il arrive que les pirates le confondent avec une princesse et le kidnappent, en pleine jungle… Que faisait-il, en pleine jungle ? Il poursuivait une panthère, parce qu’elle lui avait subtilisé quelques diamants. Et, en partant à leur recherche, il va retrouver bien plus que des bijoux…
Depuis des mois, la famille de Mae arpente le pays en quête d'un remède pour sa maman, mortellement malade. Une fleur rarissime pourrait la sauver. Mystérieusement guidée par une lueur, Mae la trouve enfin, au creux de la montagne. Mais c'est pour apprendre que cette fleur est la propriété d'un terrifiant Dragon rouge.
Chaque année, en Chine, depuis des millénaires, toute la famille se réunit pour confectionner, partager et savourer des gâteaux de Lune. C’est une grande fête du milieu de l’automne, qui célèbre le bonheur d’être entouré de ceux que l’on aime. Mais quelle est l’origine de cette tradition ? Chen nous en conte la légende : la princesse Xian-Zi, dans son Palais du Ciel, rêvait de connaître la vie sur Terre…
Un soir, loin là -bas en Orient, le père de Tuan l’avait chargé d’aller chercher leur buffle à la rivière car un tigre menaçant rôdait.
Quand Tuan arriva, il trouva les deux animaux en plein dialogue (c’était le temps où les bêtes parlaient).
Le buffle expliquait que ce qui l’attachait aux humains, c’était l’intelligence, cette chose mystérieuse qui remplace crocs, cornes, griffes et biscoteaux… Et le tigre, entendant ces mots, décida qu’il voulait l’avoir, lui aussi.
Et vite ! Alors, Tuan dut ruser et improviser…
Jean-Charles Sarrazin a vécu un an au Viêtnam, en 1987, où il étudiait les arts appliqués à l’université de Hanoï. Sa gratitude envers ce pays est profonde. Il voulait donc depuis longtemps lui rendre hommage en y situant une histoire : un conte ancien (mais toujours d’actualité) dans lequel Jean-Charles a remplacé un adulte, le maître du buffle, par un petit garçon.
Pour visiter une ville gigantesque comme Pékin, un bon conseil : suivre la petite fille et le chat. Souples, curieux de tout, éveillés, sans préjugés, ils se faufilent dans les ruelles anciennes – les hutongs – aussi bien qu’entre les gratte-ciel ultramodernes. Leurs silhouettes se détachent sur le décor changeant : elle en rouge, lui tout noir. Ils vont partout, ou presque.
Mais bientôt, surprise ! Un petit empereur surgi d’une vieille photo se joint à eux, muni de son cerf-volant. Nous pouvons à présent pénétrer dans le passé et la Cité interdite…
Un petit plant tout rabougri était bradé à l’entrée du supermarché. Hana l’a remarqué, l’a réclamé à son papa, l’a rempoté, arrosé, soigné, et protégé des chenilles. Le jour des grandes vacances, elle l’a emporté avec elle passer l’été chez sa grand-mère. Ses parents la désapprouvaient ? Hana a tenu bon. Le typhon souffle ? Le petit plant, enraciné dans le potager, résiste. La nature récompense souvent ceux qui prennent soin d’elle. Au coeur de l’été, Hana pourra bientôt inviter toute sa famille à un festin de tomates cerises !
Oscar habite depuis peu au Japon avec ses parents. Aujourd'hui, pour la première fois, sa maman et lui vont au bain japonais avec leur ami Motoyuki. Oscar n'est pas très rassuré : d'abord, il faut dire au revoir à maman qui part toute seule du côté des dames, et ensuite, dans les vestiaires, il faut se mettre tout nu devant tout le monde. Mais ce qu'il découvre ensuite est plutôt amusant : avant d'entrer dans l'eau, on se lave sur un banc jusqu'entre les orteils et on se rince en se versant une bassine sur la tête. Si le premier bain est beaucoup trop chaud, et le deuxième beaucoup trop froid, le bain rouge, qui sent si bon, est tout à fait du goût d'Oscar, et le jacuzzi aussi, avec ses bulles qui chatouillent. Mais tout ça donne terriblement envie de faire pipi. Oscar part bravement à la recherche des toilettes. Heureusement, le magnifique samouraï qui orne son peignoir lui donne du courage...
Un album vivant et drôle, riche en détails - complété par un lexique illustré - dans lequel le lecteur peut à la fois frémir et s'étonner avec Oscar, et découvrir ce qu'est un « yukata », des « geta » et, même, qui est Hokusaï...
Le petit Ran n'a pas de parents. Il a été trouvé près d'une pierre en forme d'oeuf. C'est Naï Naï, une femme déjà âgée qui a toujours désiré avoir un enfant, qui l'a découvert et recueilli. Ran serait-il né de cet oeuf de pierre? Peut-être, car il n'est pas comme les autres enfants. Il les effraie par sa force surhumaine. Même l'ours de la montagne s'enfuit devant lui. Mais il n'est pas d'enfant plus seul sur Terre, et Naï Naï s'inquiète tellement pour lui qu'elle adresse une prière aux dieux. Une nuit, Ran prend la lanterne de Naï Naï et se rend dans la forêt... Un démon aux pouvoirs extraordinaires l'y attend. Enfin Ran n'est plus seul, enfin il a trouvé un être plus fort que lui. Chaque nuit, il va retrouver le démon et vit avec lui des instants fabuleux. Mais le démon l'a prévenu: il ne restera pas. Lorsqu'il disparaît, Ran est désespéré et n'a plus goût à rien. Il en perd même sa force...
Boun vit avec sa grand-mère, dans un village au bord d'une forêt tropicale. Un matin, tandis qu'il joue seul, Boun aperçoit un papillon, un magnifique papillon rouge. Il volette autour de la maison, se pose sur la tête du cochon, sur le museau du buffle. « Reviens ! » lui crie Boun, « Je veux que tu te poses sur moi aussi ! » Le papillon s'éloigne déjà et se pose sur une feuille de bananier. Boun s'approche avec un filet. Trop tard ! Il s'est envolé. « Et si je me cachais sous un carton ? » se demande Boun. « Et si je me déguisais en fleur ? » Patience, Boun ! C'est quand tu ne le guetteras plus, ne le chasseras plus, que tu seras parfaitement immobile, presque endormi, que le papillon viendra se poser sur toi et te chatouiller du souffle léger de ses ailes...
Un texte délicat et drôle et des images chatoyantes pour cette éternelle histoire d'un enfant et d'un papillon.
Au coeur de la forêt profonde, la Tigresse pleure la mort de ses petits. Des chasseurs les ont tués. Depuis, elle rôde autour des villages, le coeur empli de haine et de chagrin. Un soir, elle détruit les maisons, dévore les hommes et les bêtes, mais cela n'apaise pas sa colère, au contraire. Le pays est plongé dans la terreur. Le roi consulte la vieille Lao Lao, qui lui déconseille formellement de lever une armée. Une seule chose, selon elle, peut apaiser sa colère. Le roi doit lui donner son fils unique, Wen. Le roi et la reine ont le coeur brisé. Wen est si petit! Son père l'accompagne pourtant aux abords du territoire de la Tigresse. « Je n'ai pas peur », dit-il à son père. Il marche longtemps, puis, fatigué, s'endort au pied d'un arbre. Déjà la Tigresse a senti son odeur...
Pourquoi les tigres ne savent-ils pas grimper aux arbres ? Pourquoi les tigres et les chats ne s’aiment-ils pas ? Pourquoi les chats préfèrent-ils vivre parmi les hommes plutôt qu’au fin fond des forêts ? Tout cela, et bien d’autres choses encore, vous l’apprendrez dans ce conte traditionnel venu de Chine.
Il était une fois, dans la montagne, un grand tigre bêta et maladroit qui ne savait pas chasser et un petit chat agile, habile, qui capturait beaucoup de gibier. Un beau jour, le tigre alla trouver le chat…
Monsieur Lo est un pêcheur solitaire. Sa jonque est sa maison. Il est triste, cette année le poisson est rare. Un jour, pour le remercier de lui avoir fait traverser le fleuve, une vieille vieille femme lui offre quelques graines de lotus. Ces graines sont particulières, elles viennent de la gueule d'un dragon. Monsieur Lo les plante, et voilà qu'un champ de lotus pousse en l'espace d'une nuit. Une mélodie s'élève doucement. L'une des fleurs illumine l'obscurité. Entre les pétales de cette fleur apparaît une petite fille. C'est Lian. Lian aussi est particulière. Elle a un don précieux. Elle peut d'un geste changer les choses, changer la vie des gens. À cause de ce don, elle est en danger...
Meng a un rêve : aller à l’école, apprendre à lire et à écrire ! Mais comment faire ? Sa famille est très pauvre, elle habite une province reculée de la Chine, l’école est loin et elle coûte cher… Une seule solution : participer avec entrain à tous les travaux de la ferme avec son âne chéri, Yùn. Se lever à l’aube, récolter les pastèques que sa maman fait pousser, les entreposer dans la petite carriole, aller les vendre au marché. Hélas, le jour où Yùn a un malaise, il faut faire un choix : garder l’argent pour l’école ou l’emmener chez le docteur…
Pour la première fois, Djamilia vient passer ses vacances dans les montagnes du Kirghizistan, chez ses grands-parents éleveurs de chevaux, qui dorment dans une belle yourte blanche. mais où est Petit-Noir le poulain ? Parti tout seul à l'aventure, il s'est blessé à la patte. Il faut l'aider à téter sa maman, le rassurer, lui parler doucement, le panser... Djamilia est prête à apprendre tout cela, pour l'amour de Petit-Noir !
Dans le monastère de l'Himalaya où vit Nima, c'est la catastrophe. La grande fontaine, seul point d'eau des moines, est à sec ! Que faire ? Le Grand Lama lui confie une mission. Avec Jumpa le yack, il doit se rendre à la source de la Roche Percée et y remplir des outres. Nima se met en route, muni des bénédictions de son supérieur et d'une parole de Bouddha : "Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est maître du monde."
Chaque soir, au village, on allume des lanternes orangées pour chasser l’obscurité. Tout le monde a peur des esprits de la nuit, des monstres griffus et terrifiants. Ning, lui, est un petit garçon timide qui aurait plutôt peur des autres enfants. Il a tellement besoin de calme, qu’il décide de fuir. Il s’enfonce dans la forêt, s’endort et, à son réveil, fait la merveilleuse rencontre de l’un de ces esprits.