Thème « arts et spectacles »
Le jour de ses sept ans, Papa Loup et Maman Loup annoncent à Lucas qu’il doit choisir son futur métier. Facile : plus tard, Lucas veut être loup. Comme son papa et comme sa maman. Sauf que c’est impossible, la forêt est devenue trop petite et il n’y a plus assez à manger. Lucas ne pourra pas être loup comme ses parents. Alors Papa Loup et Maman Loup lui offrent un baluchon. Le moment est venu de quitter ses parents. Lucas se met en route. Dans son baluchon, il emporte le vent qui ne parle qu’allemand. Cinq auteurs se sont relayés pour raconter le voyage de Lucas.
Un livre à cinq pattes L’idée de départ du Dur métier de loup est née dans l’imagination d’Olivier de Solminihac. Il a commencé à écrire mais le texte ne tenait pas sur la longueur. Comme il n’arrivait ni à le retravailler ni à le laisser de côté, il a décidé de faire appel à d’autres auteurs pour continuer le récit. Il a donc envoyé le début du Dur métier de loup à Marie Desplechin, en lui demandant de rédiger le chapitre suivant. Ensuite, Christian Oster, Kéthévane Davrichewy, et enfin Alex Cousseau ont écrit successivement un chapitre de l’histoire.
À l’origine du projet, Olivier de Solminihac J’avais gardé du texte initial uniquement le premier chapitre, et j’ai demandé aux autres auteurs d’écrire la suite du livre. J’ai choisi les quatre auteurs en fonction de trois ou quatre choses. D’abord, l’envie de proposer à des gens dont j’appréciais les livres de faire quelque chose ensemble. Plus précisément, j’ai recruté des auteurs qui avaient déjà une habitude de s’adresser à des lecteurs de sept, huit, neuf ans, pour que cela « sonne » d’une certaine manière. Et puis, l’histoire a commandé aussi. C’est elle qui « appelait » que la suite soit écrite par tel auteur. Je savais simplement qu’il y aurait cinq ou six chapitres, après, cela devenait trop compliqué à mettre en place. La seule consigne était : « Amusez-vous. » Par le principe même du livre, il fallait que chaque chapitre soit écrit avant que le suivant puisse l’être. C’est aussi en fonction de la direction, de l’inflexion, de la couleur prises par l’histoire que je proposais le chapitre suivant à tel ou tel auteur. Par conséquent, cela a pris un peu de temps… Le dur métier de loup est le livre que j’ai mis le plus de temps à… ne pas écrire !
Le point de vue de Marie Desplechin J’ai dit oui sans hésitation à Olivier quand j’ai reçu sa proposition, et le premier chapitre. On le reconnaissait bien, c’était son univers et sa langue, le loup Lucas, le vent qui ne parle qu’allemand, et autres motifs délicieux. Entrer dans ce monde, c’était comme de se transformer soi-même en personnage, glisser dans le tunnel jusqu’au pays d’Olivier. Quelque chose à mi-chemin entre la position de lecteur et d’auteur. Bon, bref, je dis oui oui oui. Et là-dessus, je n’écris rien pendant des mois. Il y a quelque chose de paralysant à continuer le texte d’un autre, au risque de le gâcher ou de le trahir. Il a fallu qu’Olivier m’envoie un mail (genre : alors, quoi ?) pour que je me mette à écrire. J’étais en retard, ce qui a la vertu d’être un bon bêtabloquant. J’ai écrit mon chapitre en une fois. Ensuite, j’avais cette sensation agréable que l’histoire se continuait sans moi et qu’elle était en de bonnes mains. Je crois que ça s’appelle l’esprit d’équipe. Lire le texte terminé m’a fait un effet tout à fait particulier : deux fois contente, là encore, à la place de lectrice et d’auteure.
Le point de vue de Christian Oster C’est la première fois que je participe à un projet d’écriture collectif et ça ne m’a pas du tout déplu. C’est un travail agréable et confortable, car je n’avais qu’à reprendre le fil des deux chapitres précédents. De plus, beaucoup d’éléments de l’histoire étaient proches de mon univers, comme la forêt, qui est mon personnage préféré. J’ai choisi d’introduire deux nouveaux personnages : une fée, parce que ça m’amusait, et Léon le sanglier, qui sera le compagnon de route de Lucas. J’ai cherché à prolonger les bases de l’histoire initiatique posées au départ par Olivier de Solminihac.
Le point de vue de Kéthévane Davrichewy
J’aime bien l’idée de mélanger les univers, j’ai déjà écrit un livre à quatre mains avec Christophe Honoré, j’ai un projet de Médium avec Nathalie Kuperman. Ce sont des expériences qui me plaisent. Ce qui était particulier ici, c’est que le projet était déjà bien avancé puisque j’écrivais le quatrième chapitre.
Il ne suffisait pas que l’idée d’un Mouche collectif me plaise, il fallait que l’histoire m’inspire et surtout j’avais des doutes sur cette façon de travailler, que pouvait-elle donner à l’arrivée ? Est-ce que ce serait lisible pour les enfants ? En fait, j’ai été très agréablement surprise par ce qu’Olivier m’a envoyé. On entendait bien la voix de chacun tout en entrant dans une seule et même histoire.
Le point de vue d’Alex Cousseau
Olivier m’avait parlé d’un autre titre, Le loup à cinq pattes, et comme c’était à moi d’écrire le cinquième chapitre, j’en ai conclu que j’étais la cinquième patte du loup. Cette idée m’a bien plu. J’ai lu et relu plusieurs fois les quatre premiers chapitres. J’ai pensé à cette phrase de Raymond Carver que je note souvent au début de mes carnets : « Nous avons décidé de vivre un jour à la fois, lui dit-il. Un jour, puis un autre, puis le suivant. » Les quatre premiers chapitres semblaient écrits de cette façon, et j’ai essayé de conserver le même élan, en rebondissant sur deux trois choses laissées en chemin. Comme par exemple cette promesse que fait Lucas à la fin du premier chapitre, d’écrire à ses parents. J’aime bien qu’on tienne ses promesses, alors je termine par ça.
Extrait du catalogue :
Mouche/Mille bulles/Neuf/Médium/Médium documents/théâtre/Classiques abrégés/chut !, printemps 2011
Avec Grand-papa, c’est la fiesta ! Au programme : gymnastique, musique et pêche !
Il suffit parfois d'une journée d'anniversaire pas comme les autres pour qu'un petit garçon découvre sa véritable vocation... Avec ce livre, Anthony Browne nous accompagne au musée. Il nous apprend, tableau après tableau, à poser un regard différent sur les oeuvres exposées et fait de cette visite une expérience aussi ludique qu'initiatique.
En 1376, la cité allemande de Hamelin est envahie par les rats. Rien n'y fait : ils terrorisent femmes et enfants et se nourrissent des provisions de la ville. Les habitants demandent au maire de prendre une décision rapide pour les sauver. C'est un jeune joueur de flûte mystérieux, à qui le maire promet cinquante mille florins, qui va empêcher la ville de disparaître sous les rats. Mais que se passe-t-il quand on n'honore pas une promesse d'argent ?
Un dessin. Une tache. Oh, non ! Dans ce livre, tout a commencé par une erreur. Une ode à l’imaginaire et à la créativité pour regarder ses erreurs avec bienveillance.
C’est un petit cirque comme tant d’autres, avec ses jongleurs, ses musiciens, ses clowns, ses acrobates et... le clou du spectacle, son magicien, le fabuleux Nino. Mais, depuis quelque temps, Nino est déprimé. Et le directeur du cirque, en engageant une funambule, ne lui remonte pas le moral !
Je chantais souvent pour mon petit frère. Il adorait ça. Pour lui j’étais le meilleur chanteur du monde. Mais je ne voulais pas chanter dans les grandes occasions. J’avais six ans et on devait préparer un spectacle pour la fête de l’école. Sur une vraie scène. Le rideau s’est levé. Il y a eu un « Aaaah ! » dans la salle et les flashs ont crépité. Mes camarades ont commencé à chanter fort et bien. Ils tapaient des pieds au bon moment, ils riaient. Moi, j’étais une vieille taupe timide dans sa motte de terre…
Je me souviens de sa cabane qui flottait dans les champs comme un phare sur l'océan ; des feuilles du vieux frêne scintillant au soleil, de l'odeur du linge qui séchait au fond du jardin, du bourdonnement des abeilles et du chant des mésanges. Pépé Léon faisait partie de ces gens qui aimeraient que rien ne change jamais. Qui ne veulent pas refaire le monde, juste vivre au milieu et l'écouter respirer. Je m'appelle Louise et ceci est mon histoire.
Anouchka est arrivée dans notre classe en cours d’année, et pour trois jours seulement, nous a précisé le maître. En plus, elle a raconté qu’elle était funambule et écuyère, qu’avant son père était dompteur de tigres, qu’elle connaissait un éléphant appelé Marie-Thérèse… Forcément, on s’est moqués d’elle. Le maître n’était pas content, alors, quand il a parlé d’une surprise, on a craint une punition. Pas du tout, c’était bien mieux, c’était bien pire.
Noël ! Etienne était très impatient de découvrir son cadeau. Une console, des baskets ? Non, une petite boîte de peinture. Très déçu, il l’a vite rangée sous son lit. Un jour où il s’ennuie, il la ressort. Il dessine ce qui lui passe par la tête : la mer, un bateau, des pirates… Et voilà qu’un grand vent souffle dans sa chambre. Il ferme les yeux un instant. Quand il les ouvre à nouveau, il est là, au milieu des pirates ! Est-ce qu’il est devenu fou ?
C'est aujourd'hui le premier récital de Momoko... et la fillette n'en mène pas large. En attendant son tour, elle se répète : « Ca va aller, ça va aller. » Mais il lui faut d'abord oublier son trac... Quoi ? Il y a une troupe de souris dans les coulisses ? Qui ont, elles aussi, le trac ?
La sorcière et le loup s’efforcent de faire de leur fille une grande méchante. Mais Caralouva n’est pas une bonne élève : elle ne pense qu’à aider ! Et lorsqu’elle entend une plainte dans la forêt, elle se dirige vers les cris… ami ou ennemi ?
« Ce sera un long voyage, mon garçon. Prends ce banjo ; la musique chassera ton ennui. – Tu m'apprendras ? – Écoute tomber la pluie. C'est elle qui t'enseignera. »
Une histoire poétique racontée par Cali sur des musiques aux sonorités country-folk.
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Il y a bien longtemps (ou alors pas tant que ça), loin, très loin dans une autre contrée, un autre monde, ou alors juste à côté, vivaient les lurons de la forêt. Voici leurs aventures… pour le moins loufoques !
Sur les docks, tout le monde connaît les Wouf et leur musique endiablée. D'habitude, ils donnent des concerts sur leur péniche. Mais aujourd'hui, Ozzy et Pitt ont commencé la répétition sans leur ami, le troisième musichien du groupe. Quand ils le trouvent enfin, une très mauvaise surprise les attend : Jimi ne se souvient plus de rien ! Ils vont tout faire pour l'aider... mais retrouver une mémoire perdue est plus difficile qu'ils ne l'imaginent...
Une histoire poétique écrite et illustrée par Thibault Prugne, racontée par François Morel sur les musiques aux sonorités gitanes de Jean-Pierre Jolicard. « Téo entendait de la musique partout : dans le cliquetis des mâts et le clapotis des vagues, dans le chant des mouettes et le souffle du vent. »















