Thème « arts et spectacles »
Anne vient d'emménager avec sa mère dans un nouveau quartier. Elle se sent seule et déracinée. Heureusement, elle fait la connaissance de Pierre, leur voisin peintre, et passe bientôt toutes ses soirées dans son atelier. Lorsque Pierre lui demande de l'aider à préparer sa prochaine exposition, Anne est très flattée. Ne serait-elle pas un peu amoureuse ?
Manoel est catégorique, ce livre sur les tatous écrit par un certain R. Kipling est un tissu d'âneries. Il en sait quelque chose, étant lui-même tatou. Un magnifique tatou d'Amazonie d'ailleurs, fin lettré et particulièrement entêté. Il est prêt, s'il le faut, à remonter le rio Juruá en pirogue pour mettre la main sur ce Kipling et exiger du soi-disant spécialiste un démenti.
Son ami Luizao le colporteur l'accompagnera. C'est lui qui a offert à Manoel ce livre truffé d'erreurs... Il lui doit bien ça et va s'en mordre les doigts.
Quand Imogène, la nouvelle, est arrivée dans la classe et que le maître a demandé un volontaire pour s'occuper d'elle la première semaine, tout le monde a levé le doigt. Tout le monde sauf Mélanie. Parce que Mélanie préfère les livres aux êtres humains. Pourtant, c'est tombé sur elle. Le maître la trouvait justement un peu solitaire sur sa chaise, un peu coupée du monde, avec ses romans plein la tête. Manque de chance, Imogène, elle, déteste les livres. Du moins c'est ce qu'elle dit. Un jour qu'elles rangent la bibliothèque ensemble, Mélaine voit Imogène toucher un livre puis sursauter et le lâcher comme s'il l'avait mordu avant de rougir comme une pivoine. Alors Mélanie, qui trouve déjà que c'est grave de ne pas aimer lire, comprend que le problème d'Imogène est bien plus grave. Et qu'elle est peut-être capable de l'aider à le résoudre. À coups d'imagination. Car, comme elle dit, à force de lire, on prend l'habitude des choses étranges et des gens bizarroïdes...
Ce n'est pas tous les jours facile d'avoir une mère qui accroche des pendentifs en forme d'araignées à ses oreilles, se teint les cheveux en bleu, se promène en bikini à paillettes et en pantalon bouffant à pois roses, et ne verrait aucun inconvénient à se rendre dans cette tenue à un rendez-vous avec votre directeur d'école. Ce n'est pas facile non plus d'avoir une mère qui passe ses journées à regarder des films à la télé, en mangeant des chips en compagnie de son petit ami, même si ce dernier a suffisamment bon caractère pour apprécier le surnom de Pourri de Malheur, que vous lui avez affectueusement donné. Pourtant, Minna l'héroïne de cette histoire, tient le coup. C'est elle qui pense aux visites chez le dentiste, à changer l'eau du poisson rouge, et à terminer toute seule ses devoirs. Ca ne veut d'ailleurs pas dire qu'elle ne s'amuse jamais. Et de toute façon, une maman, c'est toujours une maman !
Le père d'Henri est écrivain de livres pour enfants. Un jour, il n'a plus envie d'écrire des livres pour enfants, il est dégoûté par le travail et par la vie en général. Henri et Denise, les héros de « La nouvelle voiture de Papa »*, vont tout faire pour redonner à l'écrivain le goût d'écrire des livres pour enfants. Ils vont s'engager dans une aventure assez périlleuse dans les souterrains de Paris, et peut-être... en Afrique. Tout ça pour quoi ? Pour avoir quelque chose à raconter en revenant, quelque chose de suffisamment extraordinaire pour que le père du petit garçon ait envie d'en faire un livre, un dernier livre pour enfants. D'ailleurs Henri finira par en écrire un lui-même de livre sur son voyage en Afrique, il l'appellera « African Prince »*... mais ça c'est une autre histoire...
*Ces livres existent vraiment ! Retrouvez Henri dans « La nouvelle voiture de papa » et « Le Secret d'état aux yeux verts » (Collection Mouche), « Emilio ou la petite leçon de littérature » et « African Prince » (Collection Neuf).
À la façon de Prévert à qui il rend hommage, l'auteur nous invite à jouer avec les vers, les mots, les acrostiches, les anagrammes.
Thomas a rendez-vous avec le docteur Zblod qui ne l’ausculte pas, ne regarde ni sa gorge ni ses oreilles.
Ce n’est pas ce genre de docteur.
C’est un spécialiste des angoisses et des cauchemars.
On peut lui dire tout ce qui nous passe par la tête, a dit maman. Thomas craint que cette phrase n’agisse comme une malédiction, et que n’importe quoi, absolument n’importe quoi lui passe par la tête.
« – Les cauchemars que tu fais le jour, est-ce que ce sont toujours les mêmes ? a demandé le docteur.
– Il y en a plusieurs sortes. Mais il y en a un qui revient plus souvent que les autres.
– Est-ce que je peux te demander de quel cauchemar il s’agit, si ce n’est pas indiscret ?
C’était un moment important, parce que j’allais prononcer le nom qui compte le plus dans ma vie. »
Le nom qui compte le plus dans la vie de Thomas, depuis qu’il a vu le film, c’est celui de Nanouk l’Eskimo.
Posées sur l'étagère, les marionnettes attendent le retour du sculpteur sur bois qui les a fabriquées. Lorsqu'il revient enfin de son voyage, il accroche au mur un masque noir qui fixe les pantins de son regard effrayant. Soudain, il prononce des paroles étranges de sa voix rauque. Les marionnettes sont terrorisées. Qui est-ce ? Un sorcier ? Va-t-il les envoûter ?
Jeanne, fille d’une couturière, n’aurait jamais de quoi se payer une entrée au fameux cirque Fernando, boulevard Rochechouart à Paris. Pourtant, elle va avoir l’occasion d’assister aux répétitions, de voir à l’oeuvre les clowns et les chevaux et même de devenir l’amie de Victor, un clown débutant. Par quel moyen ? En allant livrer un tutu neuf en soie à Miss Jenny, l’écuyère. Dans les gradins, un peintre discret croque ce qu’il voit. C’est Georges Seurat. Mais, au secours ! Pendant que Jeanne le regarde dessiner, quelqu’un vole le tutu. Au cours de leur enquête entre le Moulin- Rouge et le Moulin de la Galette, Jeanne et Victor vont découvrir Paris et les secrets des touches de couleur de Seurat.
Un crocodile qui mange un zébu sur le manche d’une cuillère. Un sorcier qui montre ses fesses pour mieux décorer un plat. Et des peignes, des instruments de musique, des masques de cérémonie…
Tous ces objets, replacés ici dans leur contexte, sont beaux, utiles et pleins d’humour.
Ils ont traversé les océans, parfois les siècles, pour nous devenir accessibles, dans les musées français. Les découvrir avec cet album, c’est acquérir le réflexe du respect, de l’admiration et de la curiosité.
En 1992, Pascale Bougeault arpenta les musées, son carnet de croquis à la main. À Londres, un visage gravé dans un chapeau philippin lui fit un clin d’oeil. Sept ans et de nombreux musées plus tard, naissait Pourquoi si fâchée ?, sa collection d’objets anthropomorphes ou zoomorphes, aux formes amusantes, regardés à hauteur d’enfant. Puis, le musée du Quai-Branly a ouvert ses portes. Une nouvelle édition s’imposait !
Tous les jours après l’école, le petit Auguste Rodin prend des cours de dessin dans l’atelier d’un sculpteur animalier, Monsieur Barye. Pour savoir sculpter, il faut dessiner et encore dessiner, dit le maître. Justement, aujourd’hui, c’est l’anniversaire d’Auguste et tous les cadeaux qu’il reçoit viennent encourager sa passion.
La boulangère lui donne beaucoup de papier glacé d’emballage, sa mère le laisse faire un bonhomme en pâte à beignets, sa soeur lui offre un pinceau en vrais poils de martre et son père le gratifie d’un soldat de plomb !
Le soir, impossible de dormir… Auguste se met à peindre sur les murs de sa chambre.
Tout a commencé par un film d’horreur. « Ce n’est pas de ton âge, Michel », m’avait pourtant prévenu Petit Vampire. Mais on est quand même allés voir Le Commando des morts vivants. Les zombies nazis étaient effrayants, mais comme c’était du cinéma, ça allait. Le problème, c’est que ces affreux sont revenus le soir, dans mon rêve. J’ai inventé une porte et ils sont partis, ouf ! Sauf que je ne savais pas où menait cette porte. Et puis Marguerite est arrivé pour me dire de venir vite, parce que d’horribles zombies avaient débarqué chez Petit Vampire...
Petit Vampire est disponible en BD chez Rue de Sèvres. Retrouvez les tomes 1, 2 et 3 sur le site des éditions Rue De Sèvres.
« Par un après-midi d'hiver, un loup maigre et miteux se retrouva dans un quartier de la ville qu'il ne connaissait pas. » Voici le début de cette histoire. Mais ce n'est que le début. Car ensuite, le loup affamé va vivre une drôle d'aventure qui le mènera jusqu'au théâtre où il assistera à un ballet dansé par des cochons. Et autour de lui, dans la salle, des cochons et encore des cochons roses, dodus et juteux. Le problème, c'est que les cochons sont justement ce que le loup préfère... pour son dîner !
- D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?
- Pfff ! que de questions, Pip ! Primo : nous venons de par ici. Deuxio : nous sommes Pip et Pop. Tertio : l'averse passée, nous nous rendrons par là-bas. Il y a des jours où je me demande ce qui se passe par la tête, mon pauvre Pip !
En Malaisie, pays d'Asie où se cultive le cocotier, on élève spécialement de petits singes qui sont entraînés à aller cueillir les noix de coco en haut des arbres. Et Tikou, jeune macaque, est dressé à ce travail de récolte par son maître, M. Rahman. Dressé ? Disons plutôt obligé à coups de baguette, car M. Rahman est un homme impatient et brutal. Heureusement, Tikou a deux amies, deux soeurs qui l'ont pris en amitié, et qui ont décidé de lui venir en aide...
En fin de volume, un dossier documentaire pour en savoir plus.
Quand Florica arrive de son pays en guerre, elle n'a plus rien que son nounours et une drôle de boîte noire. Elle ne sait pas ce qu'elle va devenir, elle ne sait plus où elle en est, elle ne sait plus parler français. Mais un jour, à l'école, elle sort un violon de sa drôle de boîte. Et de son violon, elle tire une danse joyeuse et triste, des sons magiques, des sons magnifiques. Et ce langage-là, tout le monde le comprend...















