Thème « apprentissage de l'autonomie »
Comme tous les bébés chouettes, Sarah, Rémy et Lou réfléchissent beaucoup - surtout la nuit, quand ils sont seuls, et que leur maman chouette n'est pas encore rentrée...
Comme elles sont rassurantes les grandes mains de Papa. Ce sont elles qui sentent bouger bébé dans le ventre de Maman. Qui peuvent bercer son petit corps tout entier et rattraper le petit enfant qu’il devient, en bas du toboggan. Un seul des grands doigts de Papa suffit pour le guider. Jusqu’au jour où le petit n’en a plus besoin… Sauf pour les câlins !
Avec un doudou et plein d’autres choses dans les bras, ce n’est pas facile… Dans la vie, il faut savoir se débarrasser du superflu pour être libre !
Quand on ne peut plus dormir entre papa et maman, il faut trouver le meilleur moyen pour devenir un grand ! Louis n'aime pas dormir dans son lit. Entre papa et maman, c'est beaucoup mieux. C'est plus chaud, plus grand, plus amusant, et c'est vraiment là que Louis fait les plus beaux rêves. Mais aujourd'hui, ses parents lui disent qu'ils sont fatigués et que ça suffit ! À partir de ce soir, Louis doit dormir dans son lit parce qu'il est grand, maintenant, et non, il n'y aura pas de dernière nuit. Louis est-il grand ? Pas encore vraiment. Mais suffisamment pour trouver une idée, une vraie bonne idée pour obtenir ce soir-là un dernier câlin de maman... le câlin qui donne le courage de devenir grand !
C'est l'histoire d'un petit bonhomme qui, chaque nuit, empêche ses parents de dormir. Quand on est un bébé, c'est plutôt normal. Mais quand on grandit, il y a un moment où on doit dormir tout seul... comme un grand. Et c'est plus facile à dire qu'à faire.
Bonjour, joli papillon jaune. Mais où vas-tu ? Ne t'en va pas ! Viens pigeon ! Viens jouer avec moi... Attends! Ne bouge pas...
Bébé veut dire bonjour au papillon, au lézard, au pigeon, au chat, mais ils prennent tous la poudre d'escampette... Le miracle que réalise Komako Sakaï, c'est de montrer avec une grande simplicité les situations de la vie des tout-petits en laissant affleurer toute l'émotion qu'elles contiennent pour eux. Grâce à un dessin intimiste, d'une justesse sidérante, elle saisit l'instant : l'élan du désir, et le pincement de la déception aussitôt chassé par un nouveau désir.
Maman, tu portes mon cartable ? » demande Achille.
« Non, non, mon Achille, je ne suis pas une Maman porte-cartable ! » dit Maman.
Ni une maman porte-manteau.
Ni une maman porte-assiette.
Ni une maman corbeille à linge…
Mais alors, à quoi ça sert, une maman ?
Aujourd'hui, la princesse Élinor va à l'école pour la première fois. Et elle n'est pas du tout, mais pas du tout, rassurée. Elle réussit à convaincre ses parents de rester avec elle - mais elle constatera assez vite que l'école n'est vraiment pas un endroit pour les parents...
Éliette et Alice n’ont le droit de rien faire : ni d’aller chercher des glaces toutes seules, ni d’allumer des bougies, ni de regarder la télé le soir… C’est pas juste ! Elles ne sont plus des bébés ! Mais la princesse coquette et sa cousine pourraient bien devenir grandes d’une manière inattendue…
Parce qu'elle se croit mal aimée de toute sa famille, Petite Souris part à la recherche d'un nouveau père, d'une nouvelle mère, d'un nouveau frère, d'une nouvelle soeur...
Palomino le cheval veut une petite fille rien qu’à lui. Le problème, c’est que ses parents ne sont pas du tout d’accord. C’est trop de travail ! Et pendant les vacances, qui va s’en occuper ? Palomino ne veut rien savoir. Il est bien décidé à demander conseil à son ami Arizona qui, lui, a déjà une petite fille. Et voilà qu’Arizona emmène Palomino dans un endroit où l’on en trouve plein…
Quand Petit Lapin se réveille, il sait qu'aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres. C'est son premier jour d'école. Petit Lapin sort Billy Cheval de son lit. « Ce serait mieux de laisser Billy Cheval à la maison, dit Maman. Je ne pense pas que les chevaux de bois vont à l'école. »
Quand on est en promenade et qu'on a soudain très envie de faire pipi, il faut trouver un bon endroit. Pas dans les orties. Pas trop près de cette grosse araignée... Là , c'est bien, il n'y a que des petites fourmis. Attention à ne pas les noyer !
Tous les matins c'est la même chose, et Maman rouspète : « Rosalie, réveille-toi ! » « Rosalie, bois ton lait ! » « Rosalie, habille-toi ! »
Maman en a assez de rouspéter. Ce matin, elle est partie en laissant là sa fille chérie. Pas de panique, se dit Rosalie : un t-shirt, des chaussettes, des chaussures, une jupe... Et la voilà qui court vite, très vite, à l'école. Mais en s'habillant, elle a juste oublié un petit quelque chose. Maman aussi a oublié un petit quelque chose, un petit quelque chose de très important. Alors elle court, elle aussi, vite, très vite, à l'école.
Demain, sûrement, tout ira mieux : Maman n'oubliera pas d'embrasser sa fille chérie. Rosalie pensera à mettre une culotte. Et puis demain, il y aura vraiment école. Parce qu'aujourd'hui, c'est mercredi !
Aujourd’hui, Papa Grenouille transmet une leçon importante : « Fils, c’est la jungle, ici ! il n’y a qu’une seule loi : la loi du plus fort ! et pour être fort… il faut des muscles ! » Papa Grenouille fait une démonstration, Petite Grenouille l’imite, gnn… pop ! un petit muscle apparaît. Petite Grenouille s’estime assez forte pour s’aventurer dans la jungle, terrible jungle…
Ce qu'aiment les petits hippopotames, c'est plonger. Mais au bout d'un moment, leur plongeoir ne les amuse plus du tout. Il n'est pas assez haut. Si seulement ils pouvaient avoir le droit, rien qu'une fois, d'aller plonger de la grande falaise !