Thème « Antiquité »
Y a-t-il une meilleure façon de présenter l’Histoire que de la raconter… comme une histoire ? Certainement pas. Le grand-père barbu et érudit de cette histoire de France pas comme les autres l’a bien compris : il tient ses jumeaux de petits-enfants en haleine en pimentant la stricte vérité historique d’anecdotes savoureuses, d’une solide dose d’humour et de bons petits plats mitonnés à la façon de nos ancêtres gallo-romains… ou presque. En une quarantaine de pages, les jumeaux vont ainsi découvrir mille ans d’histoire : la Gaule romaine, les premiers pas du christianisme, les invasions barbares, la naissance de l’Islam et l’Empire carolingien. Ils vont faire la connaissance du redoutable Attila, celle de Clovis, de Pépin le Bref, du grand Charlemagne ou encore des Vikings… Cet album est le second d’une série de six qui couvrira l’ensemble de l’histoire de France jusqu’à nos jours.
Pas facile, la vie de prophète de la Bible. Il faut se lever de bon matin et s'en aller menacer les hommes de la colère de Dieu, être de mauvais poil tout le temps et prier quand même. Et quand on s'appelle Jonas, il faut essuyer les tempêtes, séjourner dans le ventre d'un énorme poisson, et même d'une poissonne enceinte de centaines de milliers de bébés poissons ! Il faut affronter des monstres, comme le Léviathan, et des humains trop humains, comme les habitants de Ninive, la plus grande ville de la terre, la capitale du mal ! Mais qui pense à Yekoutiel, le serviteur, celui qui cuit la soupe, trait la chèvre, fait les baluchons et remonte le moral quand rien ne va plus ? Lorsqu'on sert un prophète, on a peur tout le temps et on ne comprend rien. Pourtant, cette vie a ses récompenses : des aventures extraordinaires, un voyage sur un chameau volant et les yeux verts de la jolie Nourou-Hattitum...
Je m'appelle Diarmid. À l'époque où commence mon récit, j'étais un jeune garçon. Nous vivions au village de Gallicobriga, mon frère cadet Abcan et moi, élevés par Midna, notre mère, et par Myrdhinn, notre grand-père. Notre père était déjà mort, emporté par un hiver cruel. Je ne l'ai pas connu. Cette histoire est d'abord celle de Branogéne : elle est nourrie de ses pensées et de ses paroles. Mais elle est aussi une partie de la chronique de mon peuple, et c'est elle qui a décidé de ma vocation de voyageur et de conteur.
Saviez-vous que les prêtres romains examinaient soigneusement le foie d'un lapin et d'un faisan capturés sur le site d'une future cité pour savoir si la région était salubre ? Saviez-vous qu'un amphitéâtre était conçu pour que ses 20 000 spectateurs puissent entrer ou sortir en moins de dix minutes ? Et que le sol, au centre de l'arène, contenait de profonds bassins qui pouvaient être remplis pour mettre en scène des batailles navales ? Connaissez-vous la signification des mots suivants : castrum, cardo, decumanus, groma, ou encore pouzzolane ? Saviez-vous que, pour les Romains, une ville bien conçue contribuait davantage à la sécurité et à la paix de l'Empire que deux camps militaires ? David Macaulay vous invite à revenir deux mille ans en arrière pour assister à la construction et à l'évolution de Verbonia, magnifique exemple de l'ingéniosité et de la puissance romaines. Verbonia est une ville virtuelle, mais son plan et son architecture sont inspirés des cités fondées entre 300 av. J.-C. et 150 ap. J.-C. David Macaulay l'a imaginée sous le règne d'Auguste. Des centaines de cités construites en majorité par des esclaves et par des prisonniers de guerre, gaulois, grecs ou égyptiens... L'histoire de sa conception nous révèle l'étonnante alliance de la religion et des techniques les plus sophistiquées pour régler la vie quotidienne dans ses moindres détails. Elle nous montre aussi à quel point les urbanistes essayaient de satisfaire les besoins de tous, des riches comme des pauvres. Les Romains savaient qu'une ville n'était pas seulement un centre commercial, politique et religieux, mais aussi et surtout qu'elle devait être un lieu où les gens avaient envie de vivre.
Les anciens Égyptiens croyaient que, en dehors de son corps, chaque être humain possédait une âme, le ba, et un double immatériel, le ka. Lorsque le corps mourait, son ba particulier continuait à vivre ici-bas, sur terre, durant le jour. La nuit, il se reposait auprès du corps. En revanche, le ka voyageait sans cesse entre la terre et l'autre monde. La vie éternelle n'était possible que si le ba et le ka réussissaient à identifier le corps auquel ils appartenaient. C'est pourquoi il était nécessaire de préserver les cadavres par la momification. La tombe dans laquelle le corps était placé remplissait un double rôle. Elle devait le protéger des intempéries et le mettre à l'abri des voleurs que risquaient d'attirer l'or et les objets précieux placés à l'intérieur et à l'extérieur du cercueil. En outre, elle devait servir de demeure au ka. Plus le rang du défunt était élevé, plus son tombeau était vaste. Étant donné qu'à leur mort les pharaons devenaient des dieux, leurs tombes étaient les plus grandes et les plus richement ornées. La pyramide dont vous allez lire l'histoire est imaginaire, mais emblématique et représentative de toutes les autres, comme chaque création de David Macaulay. Elle est située quelque part du côté du plateau de Gizeh, sa construction commence vers 2470 avant Jésus-Christ et prend fin trente ans, deux millions de blocs de pierre taillée et quelques morts d'ouvriers plus tard (soit en 2439, car n'oublions pas qu'on compte à l'envers !) Plans, dessins, lexique et explications détaillées sont là pour vous aider à en suivre le labyrinthe. Vous que les mots « canope », « barque sacrée » et « sarcophage » font rêver, vous qui avez en tête toutes les images du Mystère de la Grande Pyramide et d'Astérix et Cléopâtre, embarquez-vous pour une croisière sur le Nil et dans le temps avec ce livre intarissable qui vous dévoilera le B.A.BA du ba et tous les cas du ka.
Parce que deux jeunes plongeurs ont remonté de l’épave d’un navire grec un splendide vase qui représente le combat de Thésée contre le Minotaure, l’archéologue qui dirige l’expédition va passer la nuit à leur raconter, à la belle étoile, l’histoire de ce roi d’Athènes qui fut l’inventeur de la démocratie et le héros de tant de légendes et d’œuvres d’art.
Avec précision, clarté, luxe de détails et… beaucoup d’humour, Yvan Pommaux nous offre sa version de ce grand mythe, et tout à coup, se promener dans le Labyrinthe devient simplement passionnant.





