Thème « amour »
Juliette observe Aurèle, le nouveau voisin. Il a son âge, 13 ans. Qu’est-ce qu’il fait là, penché au-dessus de la mare qui sépare leurs deux maisons ? Il étudie le cycle des grenouilles. Bizarre, ce garçon, mais ça ne décourage pas Juliette, d’autant qu’Aurèle n’est pas seulement expert en batraciens mais également en signes précurseurs de divorce. Et ça tombe bien, car les parents de Juliette ne s’entendent plus et ça l’inquiète. Aurèle propose de l’aider à y voir plus clair. Elle accepte.
Aurèle — Ne pas avoir de poils sur les orteils signifie qu’on va divorcer. Parce qu’on prend soin de son apparence. Donc qu’on veut plaire à une autre. J’ai lu ça dans un magazine. Un truc qui fait référence.
Juliette — Ton père avait des poils sur les orteils quand il a quitté ta mère ?
Aurèle — Il s’était rasé de la tête aux pieds. Pour un rôle.
Juliette — Donc ça n’avait rien à voir.
Aurèle — Un peu. Il l’a quand même quittée juste après.
Félix a un peu plus de quinze ans. Le foot, les voyages, les livres, les amis, le cinéma, la télé, la musique, les études : le monde entier s'offre à lui. La seule chose qui l'intéresse, ce sont les filles. Toutes les filles. Leurs cheveux, leurs yeux, leur emploi du temps, leurs trajets, leur voix, leur parfum. Son cerveau est comme un ordinateur bourré de données, en éveil permanent, qui crépite. En réalité, Félix ne s'intéresse qu'à lui-même. Un jour, une fille le lui dit. En face. Froidement. Elle s'appelle Chira, alors tout ce que Félix trouve à faire, c'est se moquer de son nom. Mais il sait qu'elle a raison. Et c'est plus fort que lui, Félix se met à désirer qu'elle lui parle encore, qu'elle le regarde encore, qu'elle l'engueule encore. Qu'elle le fasse exister.
Dans mon pays, la Valpaisie, chacun salue à sa manière la Lune et le Soleil. Il y a des Frotte-Oreilles comme mon ami Navid, des Plumes-Jaunes comme mon amie Paloma, des Sur-Un-Pied comme mon amie Suzanne et des C’est-Selon, comme moi, Raymond. Avant les événements qui nous ont tous bouleversés, les différentes salutations à la Lune et au Soleil ne nous avaient jamais empêchés de pique-niquer tous ensemble au bord du fleuve, de tomber amoureux et de participer à toutes les fêtes des uns et des autres. Ma fête préférée, c’est la fête des fleurs, la plus belle, la plus joyeuse, la seule qui débute au coucher du soleil et dure toute la nuit. Et c’est justement quelques jours avant cette fête que commence cette histoire qui a changé ma vie. Trois mois auparavant, j’avais rencontré Suzanne.
« Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égoût et le tuyau du gaz.
Sa voix amicale résonne dans l'air du soir : - Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?
Je reste la bouche ouverte pendant environ deux millions de secondes, avant de me décider et lui hurler à la figure : - Voua ! Merdi ! »
Deux soeurs jumelles, Léonie et Noélie, se retrouvent une nuit sur les toits d’une grande ville pour contempler à leurs pieds les feux orangés d’un incendie qu’elles ont déclenché. Léonie apprend les derniers mots d’un dictionnaire, Noélie joue au funambule. Aucune raison d’avoir peur. Elles sont fortes, elles sont deux, elles sont une. Combien de temps encore ?
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
On pourrait croire qu'il ne se passe jamais rien d'extraordinaire à Chatom, à part que Mrs Ruffo, l'institutrice, fume la pipe en classe et regarde avec bienveillance ceux qui font l'école buissonnière. On pourrait croire que Chatom est un petit village sans mystères et sans secrets. Et pourtant. Pourtant Stumpy Malone, ancien chercheur d'or, disparaît chaque année au mois d'octobre, sans que personne le voie jamais quitter sa maison. Et c'est à Chatom que vient se réfugier un jour un enfant étrange, qui risque de perdre la vie, si son identité est révélée. Sam Harriott n'a que quatorze ans, mais il n'a pas son pareil pour percer un mystère, ni pour garder un secret. Avec la complicité d'Alice, qui n'a vraiment peur de rien. Et l'aide précieuse de Mrs Ruffo, qui, décidément, n'est pas une institutrice comme les autres.
C’est la fin de l’été. Joachim prend son dernier bain de mer. Une mélancolie lui serre le coeur : la rentrée approche et il craint d’être rejeté, comme il l’a toujours été. Depuis l’enfance, Joachim est en proie à des crises et des visions étranges, qui font de lui le souffre-douleur idéal.
Une année particulière commence pour lui. Il a dû quitter sa mère malade et partir vivre avec son grand-père. C’est l’occasion d’un nouveau départ. Mais l’accueil qu’il reçoit au collège Saint-Pol-Roux est glacial. Il se réfugie alors dans la poésie, les récits de marins et les promenades sur la lande. Il fait aussi la connaissance de Stéphane, une fille énigmatique et attirante qui ressemble à une princesse gothique.
Un jour, Joachim la surprend aux abords du château en ruine dont il a fait son repaire. Elle se cache, elle a peur. Elle est poursuivie par des assaillants inconnus. Joachim l’emmène à la Salle Verte, un endroit propice aux secrets. Cela pourrait bien être le début d’une belle histoire d’amour. Ou alors… le début d’une haletante course-poursuite.
Émilien déteste les mioches qui pleurnichent. Il s'est juré de ne jamais devenir père. Un père, d'ailleurs, il ne sait pas ce que c'est. À quatorze ans, il vit seul avec sa mère depuis toujours. Alors, pourquoi jouer les baby-sitters ? Par appât du gain, bien sûr. À 15 euros de l'heure, il pourra bientôt se payer le PC de ses rêves... Mais voilà, à force de mentir en se faisant passer pour un as du baby-sitting et de potasser « Comprendre et aimer son enfant », Émilien se prend au jeu. Et il s'intéresse si bien au petit Anthony, six mois, le bébé qui ne sourit jamais, qu'il finit par s'y attacher. Hélas, c'est au moment où il prend vraiment goût à la garde d'enfants que sa mère l'empêche de continuer. Études obligent. Émilien trouve un compromis : donner des cours de français à une dyslexique. Lui qui cherchait à parfaire sa connaissance du coeur humain, il va être servi...
Il n’est pas nécessaire d’aller en Amérique pour découvrir l’Amérique. Ni d’être une Indienne pour se trouver coiffée de plumes. Parfois, elles vous poussent sur la tête sans un bruit. Pour Lisa, elles apparaissent lors d’une nuit d’été calme et tiède. Dès le lendemain, elle les cache sous un bonnet de coton. Cependant, lorsqu’elle rencontre Lalou, ce garçon généreux qui dissimule lui aussi un secret, une évidence s’impose. C’est à lui et à lui seul qu’elle veut les montrer. Mais elle doit d’abord explorer les montagnes, comprendre la présence de ces oiseaux multicolores qui parlent avec les yeux et l’attirent dans la forêt, visiter le triangle magique où ils nichent. Dans l’ombre du sous-bois, Lisa va découvrir toutes les facettes de l’amitié et les liens qui se tissent entre les générations. En embuscade se tient aussi la puissance de l’amour. Il suffit d’un premier baiser pour qu’elle lui soit révélée. Sous la voûte des acacias se trouve son Amérique.
Lorsque l'amour de votre vie a deux ans de plus que vous, une petite amie ravissante, et ne se doute même pas de votre existence, y a-t-il de l'espoir ? Victoria pense que oui. Elle a échafaudé un plan pour que son chemin et celui de Jim se rencontrent.
Que faire quand on a quatorze ans et un père qui vous interdit tout, dont les ordres tombent comme des couperets ? Jusqu'à présent, Paul pensait avoir trouvé une parade : il avait décidé qu'il n'aimait pas les fêtes, que les expéditions en bande le laissaient froid et que les filles ne l'intéressaient pas non plus. Mais on ne peut pas toujours se faire croire ce genre de chose. Cet été-là, alors que ses relations avec son père sont plus tendues que jamais, Paul fait la connaissance de Fanny, une fille incroyablement culottée, très séduisante, et un peu dangereuse. À cause d'elle, pour la première fois, Paul va désobéir à son père. Ensuite, il faudra qu'il apprenne à ne pas se laisser mener par le bout du nez...
Quelle est cette armée de fantômes immobiles, pétrifiés dans l’abbatiale d’Abbey Road ?
Ce sont les pensionnaires et les professeurs de l’orphelinat, tous plongés dans une torpeur mortelle.
À peine revenues du monde magique d’Alvénir, Joy et ses camarades doivent y retourner pour trouver l’Alchiminott, le seul contrepoison qui puisse dissiper cet envoûtement. Mais cette fois, franchir la porte secrète ne suffit pas, c’est dans le passé d’Alvénir qu’elles doivent se rendre, aux origines du mal, à cette époque où le Diable Vert, désormais maître de l’orphelinat, n’était qu’un être d’amour et de compassion. Peut-être auront-elles, pour changer le cours du temps, à risquer leurs vies. Peut-être Ginger aura-t-elle enfin la preuve qu’elle n’appartient pas tout à fait au même monde que ses camarades.
Pour l’instant, la seule certitude de Joy s’appelle Alonn, ce garçon aux yeux violets auquel elle aimerait bien ne plus penser. Pourtant, lorsqu’elle rencontre Mauk, avec sa peau mate et son regard intense, son cœur se met à battre étrangement. En Alvénir, les enchantements comme les drames pourraient bien naître des histoires d’amour impossibles…
Tandis qu’au manoir d’Abbey Road le Diable Vert prépare l’invasion de l’orphelinat par les gens de son peuple, les Mogadors, Joy est kidnappée, retenue de force dans le monde d’Alvénir.
Elle seule, paraît-il, peut guérir Alonn, le garçon aux yeux violets, du mal qui le ronge.
Pour Joy, ce nouveau voyage est celui des révélations et d’une compréhension nouvelle. Elle découvre peu à peu que le monde magique d’Alvénir, sous son apparente douceur, est une dictature. Et malgré la peur que lui inspirent le Diable Vert et les Mogadors, elle comprend désormais leur révolte. Mais ce voyage est aussi celui de la confusion dans le cœur de Joy.
Est-elle vraiment amoureuse d’Alonn ? Est-il possible que par ses propres sentiments elle ait changé la nature de cet Almour et l’ait rendu capable d’aimer ? Et pourquoi alors est-elle toujours éprise de Mauk, le Mogador, qui l’a peut-être trahie ?
Ça y est ! Juliette est à New York, dans une grande école d'art. « La Grosse Pomme » est à elle, « la ville qui ne dort jamais ». À elle les buildings, les trottoirs enneigés l'hiver, les parcs verts l'été et, pourquoi pas, Robert Redford. Oui, elle passe devant son immeuble tous les jours, alors, pourquoi pas ? Mais avant de rencontrer Robert Redford, Juliette a bien le temps de rencontrer d'autres personnes, si différentes, si fascinantes, bien le temps de parcourir la ville en tout sens et d'assister à des concerts de rock dans des petits cafés. C'est justement un de ces soirs-là qu'elle va rencontrer Taddei. Le mystérieux et ténébreux Taddei. Il est un peu plus âgé qu'elle et il est guitariste. Juliette est folle amoureuse, à n'en pas douter. Tout va bien et elle est heureuse. Mais alors, pourquoi a-t-elle l'impression que ses amis ne regardent pas Taddei du même oeil ? D'où vient ce silence gêné quand elle parle de son amoureux ? Sont-ils tout bêtement jaloux ou y a-t-il quelque chose d'autre que personne n'ose dire à Juliette ?
Pour conquérir le cœur de Caroline, Olivier a dû vaincre sa timidité, braver le danger, affronter la Mafia, accomplir un exploit. Et maintenant ? Ils ont seize ans et ils s’aiment. Tout devrait être simple. Pourtant, ils ont peur. Peur de ne pas être à la hauteur de leur amour. Peur que tout s’arrête soudain. Car apprendre à s’aimer, aujourd’hui, c’est comme apprendre à conduire dans un cimetière de voitures. Qui va les aider ? Leurs parents ? Ils ne comprennent rien. Les cours d’éducation sexuelle ? Ils sont d’une nullité affligeante. Et si le secours venait d’ailleurs, inattendu, puissant comme un murmure ?
Aisselle manie la pelle, et le poste de radio fredonne : « J'entends un signal d'aaaalarme Quand tu t'approches, ça me désarme... » Il vient de passer quatorze mois à creuser des trous au camp de redressement du lac vert, et que fait-il une fois rentré chez lui à Austin ? Il creuse des trous ! Sauf que, cette fois, Aisselle est payé pour son travail. « Alerte rouge ! J'ai les m-m-mains tremblantes... » Aisselle est bien décidé à économiser de l'argent, à passer son bac, à éviter les embrouilles et surtout à se débarrasser de ce surnom qui lui colle à la peau. « Alerte rouge ! J'ai mal au ventre... » Mais bizarrement, quand on est noir, baraqué et affligé d'un casier, on trouve peu de soutien autour de soi. À moins d'avoir pour meilleure amie une petite fille handicapée qui, elle, n'est pas du tout impressionnée. « Alerte rouge ! Le sol sous m-m-mes pas s'éventre. » C'est alors qu'un ancien pensionnaire du camp du lac vert, X Ray, vient proposer à Aisselle une « affaire en or » qui va le propulser dans l'univers d'une jeune star de la chanson. Son plus grand tube : « Alerte rouge ! »















