Thème « amour »
C’est l’histoire de papa et maman qui ne sont jamais d’accord, s’observent et se disputent mais qui s’aiment de A jusqu’à Z.
Tout le monde a le droit d’avoir une histoire d’amour, même les cailloux ! Il suffit d’une rencontre au bon moment au bon endroit !
Coco téléphone à Sidonie. Coco dîne avec Sidonie. Coco se promène avec Sidonie. Ils aiment regarder la mer ensemble, et admirer la lune, et se dire des mots doux. En fait, Coco et Sidonie s'aiment tellement que certains sont jaloux...
Alors que tous les dragons, ses frères, crachent du feu, Drago, lui, crache de l'eau. Ce qui lui permet d'arroser les fleurs... qu'il offre ensuite à sa maman. Mais ça, ce n'est que le début de son histoire...
Deux petites abeilles au caractère très différent naissent dans une ruche, Aubépine et Bouton d’or. Celle-ci finit par quitter la ruche en laissant le pouvoir à Aubépine, qui a très mauvais caractère. En quittant la ruche, elle rencontre un bourdon qui lui propose de
devenir la reine de la ruche des bourdons. Vive la reine des bourdons !
Dans quelques jours, Maud retrouvera Alvaro à Barcelone, et elle est décidée cette fois à l’embrasser. Elle mettra tout en œuvre pour réussir cette étape essentielle de sa vie amoureuse. Mais comment faire quand votre maman vous embête avec ses angoisses de comédienne, que votre petite sœur vous pourrit la vie avec ses fantasmes de demoiselle d’honneur, et que votre amoureux a soudain l’air de regarder ailleurs ? Heureusement, Maud a emporté un manuel de développement personnel qui propose de trouver l’amour véritable en (seulement) douze étapes. Tout un programme…
Quand le nouveau est entré dans la classe, j’ai tout de suite senti qu’il m’arrivait quelque chose. Je n’ai rien dit à personne, même pas à Louise, ma meilleure amie. D’ailleurs, il ne faisait pas le moindre effort pour avoir l’air sympa et j’ai même cru que je m’étais trompée. Mais en vrai, je l’observais, je pensais à lui et je me demandais ce qu’il pensait de moi. Tout le temps. Le coeur qui bat à toute allure, le ventre qui se tord, la jalousie pour un rien et la peur qu’il me trouve idiote : si c’est ça l’amour, je n’en veux pas...
Demain, à l’aube, les démolisseurs viendront, et la vieille maison du phare sera détruite. Pendant treize ans, tous les étés, Perle y retrouvait Logan, son ami de toujours et c’est lui encore qu’elle choisit pour y passer la dernière nuit. Tandis qu’ils sauvent encore quelques vestiges de la maison, Perle trouve de vieilles cartes qui parlent de la Mer Rouge, de l’Erythrée, de l’Ethiopie, de grands voyages. Perle s’exalte ; Logan se trouble. Elle devine qu’il lui cache quelque chose de grave. C’est la première fois qu’ils ne partagent pas un secret, et ça lui fait mal.
Cela n'arrive pas tous les jours à une jeune fille juive de se retrouver employée à mi-temps comme Père-Noël dans un grand magasin. C'est pourtant ce qui arrive à Samantha. En grande partie à cause d'une teinture ratée, qui lui a laissé les cheveux blancs comme neige. Pour la teinture, sa mère n'a rien dit, mais pour l'emploi c'est une autre histoire. Elle est désespérée par cet acte incompréhensible, et tient à en parler au plus tôt au rabbin Poppel. Il n'y a pourtant rien d'incompréhensible. Samantha a voulu ce travail parce qu'elle mourait d'ennui. Maintenant, elle ne s'ennuie plus. Elle meurt d'étouffement devant les hordes d'enfants qui viennent se faire photographier sur ses genoux et lui offrent des poèmes. Elle frissonne en reconnaissant dans la file d'attente, une bande de garçons de son lycée. Elle blêmit en lisant le poème que sa propre mère a tenu à lui apporter. Mais elle n'est pas encore au bout de ses émotions, car il y a un deuxième Père-Noël chez Good Buy. Un Père-Noël un peu étrange, mais absolument irrésistible.
Le directeur convoque Malka et son frère Nathan : ils doivent quitter le foyer. Dans un premier temps c'est la panique. Pas question de retrouver leur mère qui les a abandonnés il y a des années pour faire le trottoir. Mais ce n'est pas leur mère qui les réclame. C'est un domaine viticole, dans le Sud, avec chambres d'hôtes. Un paradis. Ils y travailleront au soleil, dans la paix et l'harmonie de leur nouvelle famille d'accueil.
Comme si la paix et l'harmonie étaient de ce monde. Malka regrette déjà sa seule amie, Gabrielle, qui lui a fait promettre, quand elle est partie, de ne jamais devenir une victime. Au domaine, il y a deux autres adolescents comme eux. Deux garçons, Calvin et Éloi. Un ange et une brute épaisse. Et c'est de l'ange que Malka tombe tout de suite raide amoureuse.
Annabelle a décidé que son coeur était hors-service et sous les ordres exclusifs de son cerveau. En terminale S, rien n'existe en dehors de son travail. Et pas question pour elle de se limiter à l'obtention du bac, il faut qu'elle soit la meilleure. Les garçons ? De simples copains. Et ce n'est pas Samuel, le fils de l'ambassadeur des États-Unis parachuté dans sa classe, qui y changera quelque chose. Annabelle est d'accord pour consacrer deux heures par jour à parler français avec lui, à condition qu'il ne la ralentisse pas dans sa course vers l'excellence. Annabelle est ambitieuse et passionnée comme les autres femmes de la famille. Sa mère, Lulu, est obsédée par ses recherches universitaires. Sa grand-mère, Marguerite, ne lâchera pas ses fourneaux avant d'obtenir sa deuxième étoile. Elles risquent toutes trois de tomber de haut, de très haut. De tomber amoureuses.
Lorette passe l'après-midi à la décharge municipale. Apparemment, elle attend. Samuel s'assoit à côté d'elle. Il a envie de croire qu'elle l'attend, lui. Mais voilà , Lorette est contre toute attente : attente des prochaines notes, attente des anniversaires, attente du lendemain. Y a-t-il autre chose qui pourrait rompre ce calvaire ? Lorette cherche et Samuel est prêt à l'aider et en... attendant, ils se parlent...
Corinne Fleurot nous invite à un dialogue subtil sur l'ennui et la seule manière de l'éviter : le pouvoir des mots et de l'échange. Cette pièce a été créée en Bretagne, à Bannalec, par la compagnie L'Arbre à lune, en janvier 1999.
J’ai un superpouvoir. Si j’avais pu choisir, j’aurais pris Superman, Batman, ou Dieudufoot, comme tout le monde.
Mais je n’ai pas eu le choix. Je n’ai rien demandé. Mon superpouvoir m’est tombé dessus un jour à la récré. J’ai transmis un message à une fille de la part d’un garçon, et hop, c’était parti. Elle était amoureuse de lui. Désormais, ça marche à tous les coups, pour tout le monde, sauf un.
Mon pouvoir, je n’ai pas le droit d’en profiter moi-même pour que Célia Walkington, la plus belle fille du monde, me dise oui plutôt que non. C’est injuste, et c’est dur à supporter. Heureusement, je ne suis pas seul dans l’épreuve. J’ai mon chien, Tilby, mon petit frère, Milo, ma meilleure amie, Dorothée. Et puis madame Yvonne, qui est très vieille et très cultivée. C’est elle qui a trouvé le nom de mon superpouvoir, celui du dieu de l’amour dans l’Antiquité : Cupidon, Cupidon Power.
C’est elle aussi qui va me donner quelques idées pour l’utiliser autrement…
Il est bien tranquille, Chantin, dans son cocon. Son papa, cinéphile, collectionne les affiches. Sa maman, concierge, cuisine des spaghetti sauce caramel au vinaigre. Avec Martine, la fille de l'épicier, qui l'abreuve des aventures de son hamster Gros Bide entre deux crises de nerfs, sa vie ressemble à un dessin animé. Et puis un jour, son regard croise celui d'une brune brûlante comme celles qu'il va voir au cinéma. Elle s'appelle Janet. Elle est Américaine. Elle vient d'emménager dans l'immeuble. Avec elle, Chantin découvre le Swinging London, la Pop, le Hash, le Che ! Pour elle, il veut embellir, grandir, se rebeller. À cause d'elle, sa vie devient en un clin d'oeil un film d'amour, sauvage et trépidant. Nous sommes en 1968. Et la Révolution de Mai n'est rien à côté de ce qui se passe dans la tête de Chantin.
Depuis qu'elle a huit ans, Jenny range dans une vieille boîte de pralines de Montargis tous les billets de banque qu'elle reçoit à Noël, à ses anniversaires, ou pour d'autres occasions. Aujourd'hui, elle a quinze ans, quatre cent quatre-vingt-cinq euros, et la certitude d'avoir enfin compris ce qu'il fallait faire de cet argent. Le flanquer à l'eau. Jeter avec ces cadeaux tout ce qu'ils représentent : les mascarades des adultes, leurs priorités vaines, leur indifférence aux choses qui comptent vraiment. Comme l'amour.
L'amour, l'amour fou, Jenny sait ce que c'est. Elle l'a rencontré il y a des mois, dans un café, l'a suivi jusqu'au lac. Depuis, elle a vécu pour lui, s'est vêtue comme lui, sans mot dire. Jenny s'approche du lac, elle croit rêver, le garçon est là . Quand il apprend ce qu'elle veut faire, il lui dit juste : Tu me sauves, tu vas m'aider. Et Jenny est d'accord.
Dans la même famille demandez Joseph et Margot, une crise familiale vue par trois regards de frère et soeurs, à trois âges différents.
Dans les collines de Provence, au cœur de l’été. Pour Jeanne, ce ne sont sûrement pas des vacances. Elle doit donner à boire aux bêtes, aider ses parents au magasin pour la saison touristique, garder son frère… Sa respiration à elle, c’est d’aller se baigner au lac avec ses amis. Mais au bord du lac, il y a un garçon. Lui, il voudrait avoir une chance de croire en ses rêves de volley. Et il bouillonne. Il est prêt à exploser. Il veut partir, loin du collège où il a trop subi la loi des harceleurs, et loin de sa famille, qui n’entend ni ses souffrances ni ses désirs. Et s’ils se croisent, ce ne sera pas sans friction…