Thème « amour »
Au secours ! Pour Quentin, tout s’embrouille… Déjà, ses parents ne sont plus les héros flamboyants qu’il croyait. Sans explication, son grand-père ne lui parle plus. Et puis, sa fantasque tante Rude, qui est chanteuse de nuit dans ses rêves et s’habille en blanc, n’est autre que… le frère de sa mère. Et au collège ? Les choses ne sont pas forcément plus simples. Quentin doit partir en classe de neige alors qu’il ne sait pas mettre un ski devant l’autre. Ce qui ne va pas arranger ses affaires avec Lydie, dont il est amoureux, mais qui l’ignore royalement. À onze ans, il n’est pas si évident de trouver son genre. Et pour Quentin, une chose est certaine : rien n’est certain.
Mona est une princesse dont aucune petite fille n'envierait le sort. Depuis la disparition de ses parents, elle vit seule dans un château avec deux personnages veules, sinistres et repoussants, Goomi et Monseigneur, qui décident de tout et la prennent pour leur esclave.
Un jour, le son de ses pleurs fait apparaître une licorne, qui s'appelle U et qui dit être là pour la protéger et la réconforter tant que Mona aura besoin d'elle. « Je suis une licorne, qui possède sur le front, comme tu le vois, cette unique corne et je suis là uniquement pour toi. » U devient la compagne de Mona, sa petite et sa grande sœur à la fois, sa confidente et son inséparable amie. Et, malgré la présence fétide de Goomi et de Monseigneur, la vie devient plus douce.
Un jour, alors que Mona a grandi et est devenue une très jolie princesse, d'étranges habitants s'installent dans la forêt voisine : les Wéwés. Ce sont des êtres pacifiques et pleins de charme. Ils n'ont aucun pouvoir particulier, et pourtant, leur présence va tout changer...
Pauline sait ce qu'elle veut faire plus tard : poète. Comme son PC (Père Compliqué). Sauf qu'elle, à onze ans, écrit déjà de nombreux poèmes alors que son PC, à l'âge adulte, n'en a pas encore commencé un. Pour obéir à cette vocation, elle est prête à d'immenses sacrifices, comme, par exemple, se voir brutalement quittée par Mimoun, son amoureux de toujours. Mimoun est marocain et musulman et il pense que, dans sa culture, une femme ne peut pas devenir poète.
- Va te faire voir, toi et ta culture de m... ! lui lance Pauline.
Maintenant, non seulement elle est malheureuse, mais en plus tout le monde la prend pour une raciste. On a beau être poète dans l'âme, il y a des jours où c'est dur, très dur, d'avoir onze ans aux Pays-Bas, d'être une fille, et de voir les adultes autour de soi passer de la catégorie Compliqués à Très Compliqués, voire Abominablement Compliqués.
Retrouvez Pauline dans La vie, ça vaut le coup et Le bonheur surgit sans prévenir.
L'obsession des parents pour les résultats scolaires a parfois du bon. Un jour, Suzanne fait la connaissance de Tim, un étudiant anglais censé lui faire faire des progrès faramineux dans cette langue. L'anglais est très vite mis de côté car ce qui intéresse Suzanne comme Tim, c'est d'avoir de longues conversations sur des sujets graves et passionnants, ce qui est absolument impossible quand on ne sait dire que hello, good-bye et what time is it?
Tim, lui, parle français. Un français plein de fautes délicieuses, mais assez riche pour pouvoir s'entretenir des livres de Rudyard Kipling, de la vie, de l'amitié et de l'amour. C'est la première fois que Suzanne rencontre un adulte qui apporte de vraies réponses à de vraies questions, et le fait même avec plaisir.
Pourtant, un jour, une ombre s'installe : Tim est malheureux parce qu'il s'est disputé avec sa fiancée, et que le mal lui paraît irréparable. Suzanne est fermement décidée à lui venir en aide.
Au collège, Salomé parle de ses futures vacances de Noël avec son père, et Étienne sait que rien n'est vrai. Son père est mort et enterré. Tout ce que dit Salomé, c'est menti. Il décide de lui écrire pour qu'elle lui réponde pour de vrai. Ils sont amis depuis l'enfance, vrai, ils ont onze ans, vrai, et ils voient la vie en rose, faux. Car leur vie est dingue, à leurs trousses comme une guerre perdue d'avance. Parce que le père fou d'Étienne a pour habitude de s'enfermer dans la salle de bains, parce que Salomé refuse d'accepter la disparition de son père, mais aussi parce que, tous les deux, ils n'arrêtent pas de se disputer et de se cacher la vérité.
Un jour, Salomé reçoit la plus belle déclaration d'amour jamais faite sur Terre. Étienne lui propose d'aller au cinéma attraper des poux. Ça y est, tout tourne, c'est le voyage sur les grandes routes sans billet de retour, l'heure des baisers dans la bouche et des chagrins oubliés. Tout est écrit, il ne reste plus qu'à agir. Là, plus personne n'a le droit de mentir.
Mehdi et Baptiste sont meilleurs copains depuis toujours et ils s’apprêtent à passer ensemble le meilleur week-end de leur vie.
Les parents de Baptiste sont partis au Maroc en amoureux en leur laissant l’appartement. Sa grande soeur, Angelica, dix-sept ans, a promis de s’occuper des garçons.
Ils sont aux anges. Baptiste, parce qu’il vénère sa soeur. Mehdi parce qu’il la trouve sublime.
Mais voilà, les bébés de douze ans, Angelica, ça ne l’intéresse pas. Elle est ailleurs. Elle trace des fleurs vénéneuses sur tous les murs de sa chambre et sur quelques murs de la ville. Samedi, elle a décidé de faire une fête noire avec ses amis les gothiques, Fleur et Anton, de boire des élixirs, d’écouter des messes macabres et des chants sataniques. Et de laisser les petits jouer dans leur chambre. Baptiste et Mehdi sont déçus, malheureux, en colère.
Et prêts à tout pour qu’Angelica s’intéresse enfin à eux…
Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation de Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie. C’est décidé, ils seront comédiens !
Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’art dramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé, Monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.
Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avec le rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vient d’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’il suffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pour apprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreux Neville a peur de se donner les moyens de son ambition, d’être un autre pour savoir enfin qui il est. Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le héros romantique que Jeanson a su voir en eux ?
Maxime a grandi. Difficile pour lui d'y voir clair entre son oncle Grégoire, macho primaire et dragueur épais, son oncle Jonas, discret, sensible mais mystérieux, ses parents Paul et Suzanne, et son meilleur pote René. Tout le monde le conseille, le questionne, l'ennuie avec des préoccupations trop lointaines. Maxime, lui, pour l'instant ne pense qu'à une chose : les filles. Leurs yeux, leurs cheveux, leur bouche, leurs seins, leurs fesses, et tout ce qu'il imagine, devine, fantasme. Pas facile de faire le premier pas, de se jeter dans la gueule des louves, de jouer les durs et les grands. Tout se bouscule dans la tête de Maxime, tout se complique et rien n'est simple. Même prendre modèle sur les adultes devient difficile quand on découvre les failles de chacun, les faiblesses de nos idoles et les lâchetés de nos héros. Après tout, c'est peut-être ça grandir, c'est peut-être ça la fin de l'enfance... Allez, courage Maxime !
La bibliothèque du lycée. C’était mon sanctuaire. L’abri sûr en cas de coup dur, le lieu saint à l’abri du vulgaire. C’était mon terrain de chasse favori, depuis que j’y avais découvert un gros livre relié de maroquin vert qui portait sur le dos ces lettres d’or : Amours des dieux et des héros. Je revenais toujours consulter ce livre, rêver à ces amours. M’éblouir d’images jusqu’à me brouiller la vue et la raison. Or, il arriva qu’un jour le livre disparut. Ce livre était ma machine à rêver. Qui avait pu m’en priver, sous prétexte d’un exposé banal, d’une simple lubie ?
Saul et Rachel ont un avenir tout tracé : chez les Amish, la vie est une ligne droite. Leur Rumspringa, cette parenthèse hors de la communauté, leur permettra de découvrir le monde moderne pour le rejeter en toute connaissance de cause. Temple doit quitter sa petite vie casanière pour rejoindre sa soeur à Chicago, mais la peur la paralyse. Dans l’immense ville, celle qui se pose trop de questions et ceux qui devraient ne pas s’en poser vont se perdre et se trouver. Mais ils vont aussi trouver des réponses qu’ils auraient peut-être préféré ignorer.
Signalement : Francès Avalon, dite Frankie. 1m80, 8 ans de judo. Biceps partout et autres muscles. 15 ans, bientôt 16. Cheveux blond roux, longs, souvent roulés sous une casquette. Tenue préférée : un jean maculé de taches de colle à maquette. Caractère de cochon. Culot monstre. Énergie débordante. Facilité d’élocution.
Mensonges proférés au cours de sa vie : zéro. Projets avoués : ne jamais se marier. Devenir pilote de chasse.
Spécialités : idées folles. Défense de la veuve et de l’orphelin. Claquage de portes. Cassage de figures. Bousculade d’idées reçues.
Fréquentations : parents, séparément d’abord, puis ensemble. Soeur, Constance. Voisins de diverses origines sociales ou raciales, à Seattle, Saint-Tropez, Las Vegas.
Inconnus croisés dans la rue, les trains (particulièrement le Transaméricain), les bases aériennes.
Nota bene : unique personne capable de lui couper les jambes et de lui enlever son sens légendaire de la repartie : Major David King. Officier d’aviation, la quarantaine. Vit seul avec son fils depuis son veuvage.
En classe de 3e, Mohammed-Ali est discret et populaire. Pour lui, le collège ça roule. Tranquille. En apparence du moins, car il a une vie secrète. La nuit, il sort de chez lui pour aller taguer. Et surtout, il est amoureux d’Aimée, qui ne pense à rien d’autre qu’au football. Comment faire pour qu’elle le remarque ? Par chance, Mohammed-Ali peut compter sur le soutien de Lina et Margaux. En amour comme au football, il faut un plan de jeu. Il faut avoir du style.Il va inviter Aimée à voir un match au Stade de France.
Un homme, une femme…
Elle, c’est Anna : belle, riche, du « meilleur monde » et mariée à quelque chose comme un de nos énarques, haut fonctionnaire qui lui assure un confortable statut d’épouse et de mère.
Lui, Alexis, c’est le play-boy de la Russie impériale, officier de cavalerie comme l’est tout jeune noble de son temps et menant la vie de régiment : le jeu, les femmes, les voitures (hippomobiles), les dettes, les virées entre camarades.
Anna et Alexis se rencontrent, ils s’éprennent l’un de l’autre, et voilà bientôt formé un couple d’amants qui défraie la chronique, au grand dam du mari trompé.
Histoire banale, dira-t-on. Sauf que… nous sommes vers 1870 à Moscou et à Pétersbourg, c’est-à-dire en un temps et dans une société où ne se transgressent pas impunément certaines convenances. La passion adultère d’Anna pour Alexis crée des drames qui risquent fort de tourner à la tragédie…
Luan est sur le pont. Il attend Idaïs, celle qu'il a choisie, celle qu'il aime. Idaïs aussi est sur le pont, pour Luan qu'elle aime aussi. Mais elle est de l'autre côté du pont. Entre les deux, il y a la guerre, les tirs et la pluie. Mais il y a aussi un peu plus, il y a tout ce qui est à l'intérieur de Luan et d'Idaïs : la peur, la lâcheté, le désir, l'enfance qui n'est pas si loin quand on n'a que quatorze ans, l'incertitude et le doute. C'est de tout cela - de tout cela et de toute la haine que contient la guerre - qu'est fait le chemin entre les deux bouts du pont. L'amour n'est qu'à quelques pas...
Louise vit au bout du monde, tout là-haut, dans une vallée belle et rude dont les rares habitants n’aiment pas se mélanger avec ceux « d’en bas ». Alors, quand un nouvel élève déboule dans la classe en cours d’année, Louise, comme les autres, pense à une erreur. Non seulement Chems n’est pas de la vallée, mais il est différent, avec ses cheveux longs, la couleur de sa peau, la vieille caravane dans laquelle il vit avec sa mère au milieu des bois…
C’est cette différence que Louise trouve attirante. Elle est bien la seule. Pour les autres, comme son père, un étranger n’a rien à faire dans la vallée où le travail manque, où la scierie du coin bat de l’aile.
Louise se sent coupée en deux. Mais Chems va prouver qu’il aime cet endroit comme s’il y était né. Quitte à le défendre au péril de sa vie.
Triny et Terrence n'auraient jamais dû se rencontrer. Terrence est un garçon bien élevé, premier de sa classe, appelé à faire de brillantes études, tout le monde le dit ; tandis que Triny est rom, elle n'est pas restée à l'école bien longtemps. Plus tard, elle élèvera des chevaux. Ils ont pourtant un point commun : tous deux ont fugué. Ils ont fui leurs pères autoritaires, tyranniques, exigeant d'eux une obéissance inconditionnelle. Il fallait bien que Terrence et Triny finissent pas se rencontrer. Reste à savoir comment.















