Thème « amitié »
Les oiseaux rares ont besoin d’un refuge. Quand ils se sont connus, Flora et Max vivaient chacun dans une cage. Elle était en prison et lui vivait reclus dans sa chambre. Leur seul moyen de communiquer était de s’écrire des lettres.
Aujourd’hui Flora sort et elle revient à la vie. Mais revenir à la vie, ce n’est pas rentrer dans le moule. Elle va étudier l’anthropologie parce que c’est inutile, trouver un appartement avec des cafards, et prendre un petit boulot dans la maison de retraite pas comme les autres située près du lac. Max va apprendre la cuisine, jouer de son ukulele et ensemble ils vont essayer de s’aventurer dans la jungle de la vraie vie. Mais un projet dévorant de centre commercial menace le fragile équilibre qu’ils mettent en place. Il va falloir se battre et se frotter aux autres pour y survivre. Avec toutes les armes des faibles, et le courage des oiseaux.
Depuis un an, la vie de Moses Laufer Victor a changé.
Il y a les signes extérieurs, la jambe blessée, les boutons qui explosent sur son visage comme des volcans, et la rage incontrôlée qui s’exprime comme elle peut.
Il y a les choses qui restent en lui, les souvenirs de l’accident, les mots qu’il n’arrive plus à dire avec ses parents, qui sont comme des orages en dedans.
Et puis, il y a tout ce que l’on ne connaît pas encore. Un jour, au lycée, arrive Ratso, un Indien. Il a ses secrets lui aussi, il a sa colère. Mais il a surtout besoin que Moses l’accompagne à Pine Ridge, pour rendre visite à sa soeur.
Parce que chacun, à sa façon, doit sortir de sa réserve.
Ulysse et Simon sont dans un centre spécialisé pour enfants perturbés. Le premier entend la voix de son frère fantôme dans sa tête ; le second a parfois la gorge si serrée qu’il ne peut plus respirer. Un jour, dans les vestiaires de la piscine réservés aux garçons, une fille surgit et vient rompre leur complicité. Elle s’appelle Ana. Elle a les cheveux bleus, elle prétend qu’elle vient de Moldavie, qu’elle a peur du vent et qu’elle a une pieuvre dans la tête.
Après la mort de son ami le plus proche durant l’été 1968, Meryl Lee Kowalski part pour la St. Elene’s Preparatory Academy for Girls, où elle s’efforce de s’adapter aux traditions du vénérable pensionnat et à une structure sociale fortement axée sur les étudiantes issues de milieux aisés. Dans une histoire parallèle, Matt Coffin s’est retrouvé sur la côte du Maine, près de St. Elene’s, avec une taie d’oreiller pleine d’argent dérobée au chef d’un gang criminel, craignant la poursuite implacable et destructrice de ce dernier. Les deux jeunes gens se débarrassent peu à peu de leur solitude, trouvant un moyen d’espérer et de se trouver l’un l’autre.
Pour Antoine et ses amis, l'été qui commence sépare les années lycée de l'entrée à l'université. Si tous (Mehdi, Hannah, Alice) savent déjà ce qu'ils vont faire, ce n'est pas son cas. En pleine incertitude, y compris familiale — car sa mère a un nouveau compagnon qui ne lui plaît guère —, Antoine broie du noir depuis qu'Hannah et lui ont rompu. Faute de mieux, entre deux fêtes trop arrosées, il se console dans les bras d'une jolie blonde et accepte un petit boulot dans une maison de retraite.
Mais le temps presse, et il faudra bien qu'il décide ce qu'il veut faire de sa vie, avec ou sans Hannah.
Aimée rêve de devenir footballeuse. Elle jongle entre les cours et la maison, mais sa vraie vie, c’est sur le terrain. Avec sa mère, c'est compliqué. Elle voudrait en savoir plus sur son père. Balle au pied, elle oublie tout, elle donne tout. Pour être à la hauteur des exigences de la nouvelle coach. Quand dans la ville, la situation se tend avec la police, son ami Mohammed-Ali veut faire bouger le lycée. Aimée reste concentrée, elle ne se sent pas concernée. Mais au foot comme dans la société, ce qui compte, c’est l’engagement.
Abel a 17 ans et il a tout essayé. Toutes les drogues.
À présent, il est esclave de son corps : il lui faut sa dose, et puis encore une autre dose. Sauf qu’à L’Arche il n’aura plus rien. On l’enferme en salle de sevrage pendant quinze jours. Puis il doit réapprendre à vivre. Sans les drogues. Jardinage, bricolage, menuiserie, maçonnerie, thérapie de groupe. Un mois, deux mois, six mois…
À L’Arche, la seule échappée est en soi-même. Alors Abel convoque ce passé qui l’a mené jusqu’ici. Un père qu’il n’a jamais connu. Une passion pour le dessin que personne n’a jamais vraiment prise au sérieux, à part Lou. Lou et ses chaussures rouges à lacet, ses jambes sur l’herbe verte, ses rêves de danseuse. Et puis, Antoine, qui a cru découvrir un monde meilleur dans les drogues. Antoine, qui s’est trompé de chemin et a entraîné Abel avec lui.
Abel a 17 ans et il est en manque. Plus que jamais, il voudrait retrouver Lou et Antoine. Ils se sont promis de ne pas changer. Mais, à présent, plus rien ne pourra être comme avant…
Stéphanie, Rachel et Alison sont quasi inséparables. Elles sont voisines et elles ont presque treize ans. C'est une année un peu spéciale, où les garçons commencent à compter. C'est l'année des secrets et des surprises ; l'année où, entre elles, tout peut changer.
Quelques jours avant le printemps, Phil promet à Jo de venir le chercher et de passer avec lui tout un week-end au bord de l’eau. Jo attend avec impatience l’arrivée de son grand frère, un boute-en-train, un fêtard qui l’entraîne dans ses virées. Jo attend mais Phil ne viendra pas. À partir de ce moment-là, Jo ne travaille plus, ses notes dégringolent, il ne dit plus rien, pas même à son meilleur pote Milo. Jusqu’au jour, un an plus tard, où on lui demande d’écrire une rédaction sur le printemps.
La première fois que Manon a vu Lisa, elle a cru que c’était un garçon. Un garçon beau et mystérieux qui l’attirait comme un aimant. C’était il y a presque deux ans en début de seconde. Quand elle a découvert que Lisa était une fille, elle a été bouleversée. Ça ne l’a pas empêchée de se rapprocher d’elle, patiemment, comme on apprivoiserait un animal sauvage. Elle a réussi à convaincre ses parents de la laisser partir avec Lisa, la rebelle, Clémentine, la fille à papa, et Ambre, la cousine exubérante, seule majeure de la bande. Les quatre filles étaient loin d’imaginer que cette aventure au bord de la mer allait leur laisser un goût amer. Un goût de cendres… et de sang !









