Thème « amitié »
« Un de moins comme dirait Maman à propos de ses morts. Et ce sera comme ça toute la vie, une succession de départs, de soustractions infâmes qui vous laissent seul, tellement seul. »
Les départs se succèdent dans la vie de Tifas, ceux des trains sur la côte portugaise dans lesquels il travaille chaque jour, celui de son père qui a perdu la tête, celui de LuÃs, son collègue et meilleur ami, qui déménage. Mais Tifas rêve d'un autre genre de départ. D'un grand départ, définitif, vers une vie meilleure.
Le jour de la rentrée, deux amis, Wallace et Simone, se retrouvent dans un espace aménagé à l'abri des regards. Ils sont rejoints par Albert, un nouveau, reçu dans cet internat qui prépare au conservatoire de danse. Mauvais plan, le préviennent Wallace et Simone. Les danseurs sont moqués, insultés, humiliés, surtout par Léo et sa bande, des brutes. Albert n'est pas inquiet, il sait comment les affronter. Wallace, lui, est terrorisé. De quoi a-t-il donc si peur ?
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
À la fin de sa seconde, Zako est réorienté en section professionnelle et se retrouve dans un lycée du Jura en menuiserie. Dégoûté, loin de chez lui, il a d’abord du mal à trouver sa place et doit affronter des blagues sur son accent de banlieue, sa couleur de peau. Mais il va peu à peu prendre goût au travail du bois et s’y épanouir. Aimée descend à Marseille pour passer les détections dans un centre d’entrainement de foot féminin. La maladie de sa mère va contrarier ses plans. Va-t-elle devoir sacrifier sa carrière pour s’occuper de sa petite sœur ?
Clarisse voudrait tout simplement être une autre. Depuis que sa mère a quitté la maison, elle vit avec son père. Mais toutes les larmes qu’elle a versées n’ont pas réussi à effacer les souvenirs des jours heureux. Son père a beau se réfugier dans le travail et multiplier les rencontres pour se sentir moins seul, elle voit bien qu’il est triste. Tout comme elle. Et ça fait mal. Heureusement, c’est la rentrée en première et Clarisse retrouve Elsa, sa meilleure amie. Elsa, la confidente, celle qui l’a soutenue pendant les moments difficiles, vient de repérer un nouveau au lycée et n’a pas l’intention de le laisser filer. Le bel inconnu s’appelle Julien, et adore la poésie et le jazz. Sauf qu’en croisant son regard bleu émeraude, Clarisse se sent bouleversée comme jamais. Mais a-t-elle le droit d’aimer et d’être aimée, sans trahir son amie ?
Branle-bas de combat : le gouvernement veut supprimer trois mille postes d’enseignants. Les professeurs se mettent en grève, les élèves se mobilisent. Pour organiser leur action, Antoine et ses amis se retrouvent au Potemkine, un café proche du lycée.
Il y a là Alice, la plus déterminée. Fred et Guillaume, à la manœuvre. Mehdi, qui pense surtout aux filles. La jeune Charlotte, avec ses cheveux roses et sa candeur. Et Hannah, si belle et inaccessible.
Déterminé dans ses revendications mais en proie à des émotions contradictoires, Antoine doit maintenant confronter ses désirs à l’ordre des choses.
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n'a plus le choix. Il s'embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu'il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.
Chaque pause déjeuner, j’attends de rejoindre Armand et Gabriel avec impatience et curiosité. Ils me font découvrir un escalier en colimaçon qui débouche sur le toit du lycée. On y monte tous les trois pour s’époumoner « I like to be in America » en dépit de cette jolie vue sur la tour Eiffel. Même les endroits qui faisaient du lycée une allégorie de l’ennui deviennent des lieux de magie en leur compagnie : la salle de permanence rebaptisée salle « d’amusements permanents », le CDI décoré en autel à la gloire du film Chantons sous la pluie…
Lorsque Armand et Gabriel lui ont présenté « Entrons dans la fiction », un jeu de leur invention, Solange a foncé. Les autres élèves de terminale lui ont alors conseillé de se concentrer sur les choses importantes, le bac, les choix d’orientation, la vraie vie ! Mais Solange ne veut pas d’une vie où il n’y a aucune place pour le jeu, pour la fiction, pour tout ce qui la rend heureuse…
Mohammed-Ali et sa bande sont en terminale. Margaux quitte sa banlieue pour intégrer un lycée du centre parisien : elle se confronte à l’écart de niveau de vie, au milieu social dans lequel évoluent ses nouveaux camarades. Sa banlieue lui manque, son amitié avec Lina est bousculée. Zako poursuit sa formation dans les montagnes du Jura. Aimée a interrompu sa formation au centre de foot de Marseille pour venir prendre soin de sa mère malade et de sa soeur à la maison. Sara met fin à sa relation avec Mohammed-Ali, qui croyait que c’était pour la vie. Il se rapproche d’Aimée… Ilyès va-t-il se sortir du trafic de drogue pour être irréprochable aux yeux de Mariama ? Sofiane sera-t-il pris dans l’engrenage de la violence qu’il a lui-même déclenchée ? Dans la rue, sur les ronds-points, les Gilets jaunes bloquent le pays. La société bouge, se révolte, et interpelle les jeunes adultes qu’ils sont devenus.
Depuis leur retour d’un séjour linguistique en Angleterre, les relations entre quatre adolescents ont changé. Steph reçoit par la poste d’étranges cadeaux dont il feint d’ignorer la provenance. Fred ne le croit pas, le provoque, lui tend un piège. Entre ces deux-là , la tension monte. De son côté, Anne n’est plus amie avec Karen et s’isole. Devant son miroir, elle tente de se reconstruire. Comment en sont-ils arrivés là , tous les quatre ?
Avec ses grands yeux clairs et ses longs cheveux blonds, Irina incarne à la perfection Irina, petite princesse créée de toutes pièces par son écrivain de père. Mais à force, cette Irina de roman est devenue encombrante…
Depuis que ses parents sont morts et qu’il vit seul avec son frère aîné, Bernard a cessé de fréquenter l’école. La nuit, il danse comme une rock star. Le jour, il cultive son côté mystérieux, d’où les lunettes de soleil qu’il ne quitte pas.
Alors, quand Irina emménage dans l’immeuble en face de chez Bernard, il se produit comme une étincelle. Drôle de fille, s’est dit Bernard en apercevant pour la première fois cette blonde.
Ce garçon est fou ou épileptique, a pensé Irina, avant de chercher à capter l’attention de son voisin. C’est à ce moment-là qu’il s’est passé quelque chose d’étrange…
Stella et Adèle ont 17 ans. Elles vivent dans le nord de la France. Leur vie est à l’image d’un ciel gris, plombé. Tous les jours, elles se retrouvent sur le toit-terrasse d’un immeuble. Stella compte les fenêtres allumées, observe les gens qui passent, qui vivent, qui courent. Adèle attend que son fiancé l’appelle. Chacune d’elles, pour échapper à son histoire, invente les histoires des autres, histoires d’amour, de trahison, de solitude, histoires de haine. C’est ainsi qu’elles imaginent leur vie d’adulte. Elles n’en veulent pas.
« À quel moment t’as du courage, hein ? À quel moment tu prends des risques ? Si j’étais pas amie avec toi, tu serais complètement paumée ! J’ai pitié de toi, tiens ! » Sous la violence de l’attaque, Bérénice a préféré s’enfuir. Mais elle doit admettre que sa meilleure amie, Ménine, a visé juste. Bérénice sait qu’elle n’est pas sociable et plutôt solitaire, le genre de fille qui n’a jamais très bien fait du vélo et qui ne dit jamais bonjour la première. Tout le contraire de Ménine !
Bérénice pourrait faire machine arrière, dire une blague, se réconcilier avec son amie, mais elle préfère la tenir à l’écart de sa vie. Pour la première fois, Bérénice a envie de s’aventurer seule, de suivre les injonctions tracées à la bombe sur les murs de la ville. Déclarations de guerre ou d’amour, des tags ont fleuri jusque sur le portail du collège. Ils sont signés Suzuki, du nom d’un héros de manga japonais. Et personne ne connaît son identité…
Quand la mère de Jaijoun lui a remis le journal intime de son fils, Youmi a accepté d’être la première à le lire, au risque de se perdre parmi les souvenirs contenus dans le journal. Mais elle va les affronter, parce que c’est la dernière occasion d’entendre la voix de Jaijoun, de le comprendre, de découvrir ce qu’il a toujours caché, même à sa meilleure amie.
Un jour je suis mort. Quel est le sens de ma mort ? Les premières phrases du journal intime de Jaijoun nouent l’estomac de Youmi comme un mauvais sort. Pourquoi Jaijoun a-t-il écrit ces mots ? Que voulait-il dire ? Deux mois plus tôt, Jaijoun est mort brutalement dans un accident de moto. Et si sa mort n’était pas accidentelle ?
1968. Une petite, petite ville de l’État de New York.
Un père sans repères, une mère sans remède. Deux grands frères, dont un avalé par la guerre du Vietnam. Pas assez d’argent à la maison. Trop de bagarres au collège. Des petits boulots pour se maintenir à flot. Une bibliothèque ouverte le samedi pour s’évader. Une collection d’oiseaux éparpillée à tous les vents. Des talents inexploités. Et une envie furieuse d’en découdre avec la vie.
Dans ce roman d’apprentissage, Doug s’efforce de ne plus être ce que tout le monde semble penser qu’il est : « un voyou maigrichon ». Grâce à Lil, une alliée aussi inefficace qu’inattendue, Doug va trouver la force d’affronter la vie.
UPI, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? Nous allons vous présenter les uns aux autres… Unité pédagogique d’intégration, je crois, ou un truc dans ce genre. En vérité, une voie de garage où sont parqués les gosses en difficulté ou en retard…
Je sursaute. Il y a un élève en face de moi. Il me dépasse de deux têtes. Plutôt mince, il a gardé les bras le long du corps, les mains ouvertes. Sa respiration est rapide et sa cage thoracique se soulève à chaque inspiration.
– Voici Jordan, dit le principal adjoint, et il se tourne vers moi. Et voici Lucie, continue-t-il en me désignant. Mais pourquoi me suis-je donc portée volontaire pour parrainer un de ces élèves ?