Thème « Amazonie »
Le papa de Rosa et Napo part tous les jours pêcher sur l’un des grands fleuves de la forêt amazonienne, pour nourrir sa famille. Un soir, il rapporte un bébé caïman paniqué qui le mord en se débattant. Furieux, papa veut se venger. Mais les enfants ont appris à l’école que la chasse au caïman est interdite. Ils sont bien décidés à se faire un ami du bébé perdu, et à l’aider à retrouver sa famille…
Il est craquant, Romeo. Tout petit, avec la peau brune et des beaux yeux couleur d’or, on pourrait facilement en tomber amoureux. À dix ans, pourtant, il est fragile et menacé. Parce qu’il est le dernier spécimen connu de grenouille Sehuencas. Et si rien n’est fait rapidement, l’espèce risque de s’éteindre. Alors, pour Nanda et sa mère « grenouillologue », le temps presse : il faut réussir à monter une expédition pour trouver, au cœur des forêts de Bolivie, la fiancée de Romeo !
« Je n’ai plus que quelques minutes d’électricité par jour et je ne pourrai certainement plus t’envoyer de nouvelles avant un certain temps, mais não se preocupe, Talia, tudo bem. Ne t’inquiète de rien. Tout va bien. » Talia a beau relire le dernier mail de sa mère pour se rassurer, le « certain temps » s’éternise. Cela fait déjà un mois et demi que « tout va bien », quarante-huit jours exactement que Juana ne lui a plus donné signe de vie. Quelle idée, aussi, de s’installer, seule, dans une baraque minable au coeur de la forêt amazonienne ! Lorsqu’elle a découvert qu’Itawapa était au centre d’un projet de forages pétroliers, sa mère a démissionné de son poste de professeur d’ethnologie pour voler au secours d’Último, le dernier survivant d’une tribu indienne décimée dans des circonstances mystérieuses. Est-il hostile ? Est-il amical ? Comment le savoir ? Personne n’a jamais réussi à le rencontrer. Talia est bien décidée à tout faire pour retrouver sa mère. Quitte à s’enfoncer dans 200 kilomètres carrés de forêt vierge, de marais et de terres inexplorées et pas forcément hospitalières…
Xavier-Laurent Petit a l’imagination vagabonde, un article, une photo peuvent l’entraîner au bout du monde. Cette fois, c’est un dossier de Courrier international consacré à l’Amazonie qui a déclenché sa « machine à écrire ». On y parlait de l’Índio do Buraco, seul et dernier survivant d’une tribu d’Indiens Arriedos, qui refusent tout contact avec notre civilisation. C’est à lui, qui sans doute n’en saura jamais rien, que Xavier- Laurent Petit a dédié ce livre.
« Voilà Tarir, le mangeur de capincho ! » Tarir a reçu l’insulte comme un coup de pied dans le ventre. Chez les Indiens Zapiro, le capincho est un animal honni, un pleutre qui pleure au moindre danger. Personne ne doit le manger sous peine d’attirer l’opprobre sur sa famille ou sur son clan. N’importe quel Zapiro traité de cette manière aurait donc riposté. Mais pas Tarir, le timide, qui n’a rien trouvé à dire. Depuis, la rumeur a circulé, la calomnie s’est installée, Tarir est devenu un paria parmi les siens. S’il ne veut pas mourir d’une flèche dans le dos, il doit partir. Mais où ? Vers la forêt du Pays mort qui abrite les exclus ? Vers Los Blancos, la ville où les Indiens ne sont pas les bienvenus ? Le destin de Tarir le mangeur de capincho est en marche…