Thème « Afrique »
Ce qu'aiment les petits hippopotames, c'est plonger. Mais au bout d'un moment, leur plongeoir ne les amuse plus du tout. Il n'est pas assez haut. Si seulement ils pouvaient avoir le droit, rien qu'une fois, d'aller plonger de la grande falaise !
« Pourquoi ne suis-je pas une girafe ? Pourquoi ne suis-je pas un éléphant ? Pourquoi ne suis-je pas un zèbre ? Pourquoi suis-je une vache en Afrique ? » rumine sans cesse Carmen. Elle en oublie Pablo. Pablo, le taureau qui est amoureux d'elle.
Comment faire soigner une rage de dents quand on est crocodile ? Aucun sorcier, qu'il soit d'un petit village ou d'un grand village, ne vous fait confiance, et pourtant ça fait mal ! Heureusement, notre crocodile va trouver un dentiste confiant dans la grande ville qui lui remettra tout en ordre. Mais, monsieur le dentiste de la grande ville, si les petits sorciers ne font pas confiance aux crocodiles, c'est qu'il y a peut-être une bonne raison ???
Le papa d'Alba est parti. « Savez-vous où il est allé ? » demande la petite fille aux fourmis. « Il nous a dit qu'il voulait voir la forêt », répondent-elles. Dans la forêt, Alba se retrouve nez à nez avec un éléphant. « Je cherche mon papa », dit-elle. Alors, l'éléphant la saisit avec sa trompe, la dépose sur sa tête et se met à courir en direction du lac...
C'est l'histoire d'Elvis, un coq danseur de rock. Acheté par un riche maharadjah, il se retrouve un jour à bord d'un jet privé qui s'écrase en Afrique. Les animaux de la savane n'ont jamais vu un tel animal. C'est un monstre en quelque sorte...
Paa vit dans un village en Afrique. Son prénom signifie « gazelle »; ce qui est plutôt normal quand on court aussi vite. La mission de Paa, c'est d'aller au marché pour vendre des bananes, gagner de l'argent afin d'acheter du sel, de l'huile, du café, du savon et des allumettes pour Maman. Il adore ça ! Pourtant la route est longue et il fait très très chaud. L'aventure commence quand Paa entend qu'on lui parle. Mais qui peut bien lui parler... à part ce gros baobab ?
« Mon illustre réputation me conduit aujourd'hui en Afrique. Ma mission est de capturer un gorille et de le ramener vivant. »
Ainsi démarre ce journal d’un explorateur légèrement prétentieux et insupportable. Mais ô combien drôle dans le ridicule…
C'est le premier jour d'école dans la savane. La maîtresse fait l'appel pour savoir si tout le monde est là. L'éléphanteau répond en barrissant, le rhinocéros en barétant. Quand vient le tour de la girafe, elle ne répond pas. Pourtant, elle est là. Mais on n'entend rien, pas un son. Tout le monde s'inquiète. La petite girafone sait-elle dire son nom ? Sait-elle au moins dire maman en langue girafe ? On l'emmène chez le crapaud, qui est le maître du coassement, puis chez le canari, le spécialiste des vocalises. Rien n'y fait. La girafone reste muette. Pourtant, quand sa maman et elle se parlent, elles se comprennent très bien... Elles se comprennent si bien, et c'est si tendre, que ça donne tout de suite envie de parler la même langue.
Mon père conduit un de ces camions-bus qu’on appelle ici des dalla-dalla parce que, quand ils ont commencé à rouler, ça coûtait un dollar pour aller n’importe où. Je l’adore ! Grand-père m’en a construit un en jouet. Les jours de repos, Papa m’emmène où je veux et nous finissons toujours par arriver sur la plage, parce que nous habitons une île. En regardant passer les bateaux et les avions, j’ai une idée : quand je serai grand, j’irai loin, à bord de mon dalla-dalla volant !
Amoila vit avec sa maman près d’un village du Haut-Pays. Et pendant que sa maman tisse, tisse, tisse, Amoila s’ennuie. Un matin, sa mère l’envoie au village, mais soudain, une ombre arrive. Deux ailes géantes… C’est le grand calao. « Debout, paresseux ! Il paraît que tu t’ennuies. Va au marché me chercher la Douceur, et rapporte-la-moi avant ce soir. Sinon, je t’envoie Yagana la hyène. »
C’est l’histoire d’un éléphant féroce qui règne sans partage sur la savane. À coup de canon à eau, il tyrannise les autres animaux. Nul n’ose s’opposer à lui. Mais l’éléphant s’ennuie. Lui vient alors l’idée de lancer un défi que personne ne relèvera… sauf peut-être un tout petit ouistiti !
Lilly, jeune femelle suricate, voudrait bien se faire accepter par une nouvelle famille. Mais voilà : si les suricates sont entre eux des animaux très affectueux, ils acceptent mal les nouveaux venus. Lilly est donc tout juste tolérée en marge du groupe et doit subir les caprices de Chipie, une femelle qui vient d'avoir des petits. Jusqu'au jour où un chacal attaque le groupe...
Personne ne connaît l'origine de ce conte ni quand il a commencé. Pour certains, il a le même âge que le ventre rond de la femme qui attendait un enfant à aimer. Pour d'autres, il est venu au monde quand l'homme qui attendait un garçon dit : « Quand tu enfanteras, si c'est une fille, débarrasse-t-en ! si c'est un garçon, libère l'oiseau pour qu'il m'apporte la bonne nouvelle ! »
Le père de Mustafa a un magasin de tapis. Quand les touristes étrangers arrivent, il leur dit : « Welcome », « Bienvenue », « Beautiful »... Il aimerait bien que son fils apprenne lui aussi les langues étrangères.
Dans le magasin, il y a un tapis que Mustafa adore. Personne ne semble en vouloir parce qu'il a un trou au milieu. Ce trou, Mustafa s'en moque. Au contraire, il le trouve très pratique : il peut mettre le tapis sur sa tête et regarder par l'ouverture.
«Je te donne ce tapis », lui dit son père, « mais tu me promets d'apprendre les langues étrangères ».
« D'accord », répond Mustafa, mais dès la première leçon, il s'ennuie si profondément qu'il quitte la maison en courant. Il va alors au marché, son tapis sur la tête. Et là, il trouve un étrange moyen d'apprendre quelques mots étrangers... et de faire venir beaucoup, beaucoup de monde dans le magasin de son père.
Un matin, il y a longtemps, la girafe se réveilla avec la gorge nouée. Allait-on devoir lui couper le cou en rondelles ? Ou l’attacher au bout d’une grue jusqu’à ce que le nœud cède ? Ou encore lui faire avaler des couleuvres. Ou bien l’empailler et l’exposer dans un musée ? AH NON ! Rien de tout cela ! Pauvre girafe ! Il y avait forcément une autre solution !
Il était une fois un roi qui régnait avec bonté sur la brousse. Mais on raconte qu’un jour, il se dit : « Un vrai roi, ça doit faire trembler tout le monde ! » On dit qu’il s’affola à l’idée de n’être qu’un roi de rien du tout. Sans réfléchir, il lança au premier venu qui passait par là : « Ho ! Toi ! Que me faut-il pour être craint comme un vrai roi ? »
« Hum ! fit celui à qui personne n’osait jamais adresser la parole. Possèdes-tu un cachot et ta liste de choses interdites ? »