Thème « affirmation de soi »
Les pinsons vivaient en joyeuse bande. Chaque matin, ils disaient BONJOUR.
Chaque après-midi, ils disaient BON APRÈS-MIDI. Chaque soir, ils disaient BONSOIR. C’était toujours pareil, sauf quand la Bête venait. Alors, tous les pinsons se mettaient à crier, LA BÊTE ! LA BÊTE ! Jusqu’à ce qu’une nuit, un pinson se réveille. Il avait eu une pensée et il l’avait entendue. JE SUIS HENRI PINSON. JE PENSE.
Il resta immobile et écouta ses pensées. Il y en avait de plus en plus. Il les aimait bien.
Ben a d'immenses oreilles bien droites et de grands yeux doux, il mange des chardons, exècre la solitude et fait hi-han. Il faut l'admettre, Ben Bouboule est un âne. Mais l'admettre, ce n'est pas forcément l'accepter. Ben passe son temps à bouder et à faire des caprices parce qu'il est affreusement malheureux d'être lui-même. Ses parents pensent qu'il est malade. Il a beau leur jurer n'avoir mal nulle part, ils l'envoient chez le médecin du village, un chameau flegmatique et redoutablement intelligent. Ben avoue tout : il rêve de grands galops dans des plaines infinies, de devenir élégant et admirable, et surtout d'un nom classe du genre Cristal de Caracas ou Paradis Illuminatus. Ben est effectivement malade. Il a le mal d'ailleurs. Une seule solution pour le sauver, l'aventure.
Miss Millie déteste : un, les tôt le matin, deux, l’école. Ce qu’elle aime, ce sont les chiens. Elle en veut un, peu importe lequel ! Jour après jour, elle demande à sa maman et, un matin, surprise ! Sa maman répond un grand «OUI !!!» Arrivées au refuge, lequel choisir ? Comment l’appeler ? Ah si seulement les chiens pouvaient répondre !
Le papa de Charlotte n’a qu’un gros regret dans sa vie : il aurait aimé être contrebassiste. Alors, quoi de plus naturel pour lui que de vouloir partager - mieux - transmettre son ambition à sa fille ? Mais de la transmission à la projection, il n’y a qu’un pas.
Et si Charlotte avait d’autres envies, elle ?
Il était une fois une princesse qui était nulle. Nulle en tout. Elle était nulle en cuisine. Elle était nulle en dessin. En calcul, elle était archi nulle. Elle était complètement nulle en orthographe. Et en lecture, ouh là là ! qu'est-ce qu'elle était nulle ! Même ses jouets, elle ne savait pas s'en servir. Le jour vint où il fallut songer à lui trouver un mari. Evidemment, il ne fallut guère de temps aux princes des royaumes voisins et pas voisins pour s'apercevoir combien cette princesse était nulle. Ses parents, démoralisés, décidèrent de faire une pause et de partir en vacances. Sans elle. C'est alors que le miracle se produisit. Car au fond, peut-être cette princesse n'était-elle pas si nulle que ça. En tout cas, pas pour tout le monde.
Pivoine est une princesse, une vraie. Comme en plus elle travaille bien en classe, on l’imagine entrer dans une de ces écoles d’élite pour devenir quelqu’un de très important, qui parle d’« évaluation » et de « croissance ».
Mais les mots qui font rêver Pivoine sont très différents : il s’agit d’« aspirateur » ou de « fer à repasser ». Ce qu’elle adore, c’est ranger la chambre de ses amies, faire son lit ou vider le lave-vaisselle… Une princesse qui fait le ménage ! Inutile de dire que ses royaux parents ne sont pas du tout d’accord…
Sophie a trouvé une trompette dans la rue : quelle chance ! Mais elle a beau la nettoyer, et s’entraîner à souffler dedans, aucun son n’en sort. Heureusement, sa voisine Mireille connaît la musique. Elle apprend un grand secret à Sophie : les instruments ont chacun leur histoire. Ils éprouvent des sentiments. Ils ont besoin d’être compris et aimés comme ils sont, pour pouvoir jouer… Un peu comme nous !
Dans le tome un de sa vie (Mô- Namour), Isée se laissait faire par des ventures qu’elle n’avait pas choisies, comme un accident de voiture. Elle a beaucoup appris, et maintenant, dans le tome deux de sa vie, Isée décide de partir vivre des ventures qu’elle décide elle-même. C’est mieux. La preuve : au lieu de subir, elle délivre. Au lieu de souffrir, elle guérit. Au lieu d’être seule, elle rencontre. Sa venture est variée. Une seule constante : Tadoramour, son doudou dodu, qui reste avec elle, à ses côtés, et ne la quitte pas, quoi qu’il arrive.
Amalia rêve de prendre la mer, mais comment faire lorsque l'on possède, pour seule embarcation, un bateau de papier ? Au café du port, les habitants se moquent de cette jeune fille fantaisiste. Son frêle esquif ? Tout juste bon à faire des confettis ! Ignorant les railleries, un matin, Amalia embarque, portée par son courage et sa témérité.
Ce matin, Apik le jeune Inuit, se réveille avec une question bien précise dans la tête : « Comment faire pour être plus fort avec mon esprit qu’avec mes deux bras ? » En courant sur la banquise et au gré des rencontres, il découvrira que le chemin est plus important que la réponse elle-même.
Simon a tout pour être heureux : une mare de boue dans laquelle se rouler quand il lui plaît ; des racines et des branchettes à grignoter toute la journée. Il n’a qu’un souci : sa mère. Elle lui demande au moins trois fois par jour quand il compte se marier. Chaque fois il répond qu’il a du travail, ou sommeil, bref, autre chose de mieux à faire. S’il continue, sa mère mourra de chagrin. À bout d’arguments, elle préfère appeler Bouliba la marieuse. Son rôle consiste à présenter à Simon des cochonnes de toutes sortes, jusqu’à ce que mariage s’ensuive…
Gour est l’enfant le plus joli du monde, il est aussi le plus intelligent, le plus fort et le plus grand. C’est ce que dit Maman. Pourtant à l’école, Noa est plus grande que lui, Mikaël est plus beau, Itamar donne de vrais coups de pied. Gour réfléchit : sa maman ne va vraiment pas bien si elle se trompe à ce point. Et puis, l’aimerait-elle encore si elle réalisait son erreur ?
Chez les Dumordu, on est fermier de père en fils. C’est ce qu’Archibald Dumordu a déclaré à son fils Douglas, juste avant de mourir. Malheureusement, il n’a rien eu le temps de lui dire d’autre. Douglas veut bien devenir fermier, mais il ne sait pas traire les vaches, il croit que les carottes poussent dans les arbres, et ne peut conduire le tracteur qu’en marche arrière. Les fermiers des alentours se moquent tous de lui. Le père Tropenjus, c’est certain, ne voudra jamais qu’il épouse sa fille, la charmante Miranda.
Heureusement, il y a une chose que Douglas sait faire, c’est parler aux animaux. C’est une chance, car dans son poulailler, il y a un poulet qui s’appelle Ernest, un poulet merveilleux, qui peut transformer sa vie.
« Les petits ne peuvent pas marcher en portant un gros sac. Ils ne savent pas ramasser du bois pour faire cuire le riz. Ils pleurent pour un rien. Ils ont peur du noir. »
Pour toutes ces raisons, les grands ont décidé que Nao n’avait pas le droit de partir camper avec eux. Heureusement, sa voisine Tomoko, qui organise la sortie camping, décide de lui donner sa chance. Toute fière, Nao tient à prouver son sens des responsabilités ! Elle va même se montrer capable d’aller faire pipi toute seule dehors, la nuit…
L’enfant élastique, l’enfant roi, l’enfant cristal… Durant mes voyages, j’ai eu la chance de rencontrer des filles et des garçons, tous différents, tous extraordinaires ! Dans ce livre, j’ai réuni leurs histoires, leurs particularités et leurs pouvoirs. Qui sait ? Tu es peut-être un incroyable toi aussi…
Contrairement aux autres Pozzis, Abel ne sait pas changer de couleur de robe quand bon lui semble et bien qu’il ne soit plus très jeune, au lieu de construire des ponts, il est ramasseur d’herbe.
Comme tous les Pozzis, Abel mesure environ vingt centimètres, il n’aime que le potage et il n’a qu’une seule crainte, c’est le Lailleurs. De ce pays peuvent surgir de grands dangers. Mais comment le savoir ? Il faudrait un Pozzi qui ait le Don. HeuÂreusement, il y en a un parmi eux que seul Capone, leur chef, peut reconnaître.