Thème « affirmation de soi »
Ernest n’est pas un enfant qu’on remarque beaucoup. Ce matin-là , à l’école, quand on choisissait les joueurs pour la balle aux prisonniers, les chefs d’équipe avaient oublié de l’appeler. A la boulangerie, les clients étaient passés devant lui dans la queue. Même chez lui, sa mère ne s’était pas aperçue qu’il était rentré. Ce jour-là , Ernest avait vraiment eu l’impression de ne pas exister. «On dirait que je suis invisible», avait-il pensé très fort en s’endormant. Et au réveil, quelque chose d’incroyable, de vraiment incroyable était arrivé...
Pendant que les autres mulots font provision de maïs et de noisettes pour l'hiver, Frédéric, lui, fait provision de soleil, de couleurs et de mots.
Les aventures extraordinaires du plus hardi petit gars de la Terre, capable sur un simple coup de coeur d’aller sur la Lune, au pôle Nord ou parmi les étoiles, enfin réunies en un petit coffret.
Coffret de trois volumes :
• Perdu ? Retrouvé !
• Comment attraper une étoile ?
• On rentre à la maison
« Est-ce que le bonheur peut être double ? » Voici une des questions que se pose Tom. Ou encore : « Qu'est-ce qui se passe après quand les rêves se réalisent ? » Toutes ces questions trottent dans sa tête, surtout depuis ce déménagement inattendu. Qu'est-ce que c'est « être heureux? » Le soir, dans la pénombre de leur nouvelle chambre, il en parle avec son frère Martin...
Retrouvez Martin et Tom dans la collection Mouche : « Je veux des cadeaux », « Le Père Noël est un voleur », « Je suis fâché » et « J'ai peur du docteur »
Zanzibar est un fin cuisinier, as de l'omelette aux champignons. Il est aussi un corbeau bien dans ses plumes. Enfin il pensait l'être, jusqu'à ce qu'un lézard à lunettes frappe à sa porte. Le lézard est journaliste, il souhaite écrire un article sur une personne remarquable. Zanzibar est-il remarquable ? Le lézard semble en douter. Zanzibar réfléchit. Pour être remarquable, il faudrait réaliser une chose incroyable, réussir un exploit hors du commun...
Quand Thomas rentre de l'école , il aimerait que sa mère lui dise, l'air émerveillé : « Mais c'est extraordinaire , ce que tu me racontes là ! »
L'ennui, c'est que Thomas n'a absolument rien à raconter: TOUT, absolument TOUT se passe normalement. À se demander si les gens et les choses ne le font pas exprès . La vie est mal faite, c'est injuste ! Jusqu'au jour où l'aventure fait son apparition.
Les pinsons vivaient en joyeuse bande. Chaque matin, ils disaient BONJOUR.
Chaque après-midi, ils disaient BON APRÈS-MIDI. Chaque soir, ils disaient BONSOIR. C’était toujours pareil, sauf quand la Bête venait. Alors, tous les pinsons se mettaient à crier, LA BÊTE ! LA BÊTE ! Jusqu’à ce qu’une nuit, un pinson se réveille. Il avait eu une pensée et il l’avait entendue. JE SUIS HENRI PINSON. JE PENSE.
Il resta immobile et écouta ses pensées. Il y en avait de plus en plus. Il les aimait bien.
Ben a d'immenses oreilles bien droites et de grands yeux doux, il mange des chardons, exècre la solitude et fait hi-han. Il faut l'admettre, Ben Bouboule est un âne. Mais l'admettre, ce n'est pas forcément l'accepter. Ben passe son temps à bouder et à faire des caprices parce qu'il est affreusement malheureux d'être lui-même. Ses parents pensent qu'il est malade. Il a beau leur jurer n'avoir mal nulle part, ils l'envoient chez le médecin du village, un chameau flegmatique et redoutablement intelligent. Ben avoue tout : il rêve de grands galops dans des plaines infinies, de devenir élégant et admirable, et surtout d'un nom classe du genre Cristal de Caracas ou Paradis Illuminatus. Ben est effectivement malade. Il a le mal d'ailleurs. Une seule solution pour le sauver, l'aventure.
Miss Millie déteste : un, les tôt le matin, deux, l’école. Ce qu’elle aime, ce sont les chiens. Elle en veut un, peu importe lequel ! Jour après jour, elle demande à sa maman et, un matin, surprise ! Sa maman répond un grand «OUI !!!» Arrivées au refuge, lequel choisir ? Comment l’appeler ? Ah si seulement les chiens pouvaient répondre !
Le papa de Charlotte n’a qu’un gros regret dans sa vie : il aurait aimé être contrebassiste. Alors, quoi de plus naturel pour lui que de vouloir partager - mieux - transmettre son ambition à sa fille ? Mais de la transmission à la projection, il n’y a qu’un pas.
Et si Charlotte avait d’autres envies, elle ?
Il était une fois une princesse qui était nulle. Nulle en tout. Elle était nulle en cuisine. Elle était nulle en dessin. En calcul, elle était archi nulle. Elle était complètement nulle en orthographe. Et en lecture, ouh là là ! qu'est-ce qu'elle était nulle ! Même ses jouets, elle ne savait pas s'en servir. Le jour vint où il fallut songer à lui trouver un mari. Evidemment, il ne fallut guère de temps aux princes des royaumes voisins et pas voisins pour s'apercevoir combien cette princesse était nulle. Ses parents, démoralisés, décidèrent de faire une pause et de partir en vacances. Sans elle. C'est alors que le miracle se produisit. Car au fond, peut-être cette princesse n'était-elle pas si nulle que ça. En tout cas, pas pour tout le monde.
Pivoine est une princesse, une vraie. Comme en plus elle travaille bien en classe, on l’imagine entrer dans une de ces écoles d’élite pour devenir quelqu’un de très important, qui parle d’« évaluation » et de « croissance ».
Mais les mots qui font rêver Pivoine sont très différents : il s’agit d’« aspirateur » ou de « fer à repasser ». Ce qu’elle adore, c’est ranger la chambre de ses amies, faire son lit ou vider le lave-vaisselle… Une princesse qui fait le ménage ! Inutile de dire que ses royaux parents ne sont pas du tout d’accord…
Sophie a trouvé une trompette dans la rue : quelle chance ! Mais elle a beau la nettoyer, et s’entraîner à souffler dedans, aucun son n’en sort. Heureusement, sa voisine Mireille connaît la musique. Elle apprend un grand secret à Sophie : les instruments ont chacun leur histoire. Ils éprouvent des sentiments. Ils ont besoin d’être compris et aimés comme ils sont, pour pouvoir jouer… Un peu comme nous !
Dans le tome un de sa vie (Mô- Namour), Isée se laissait faire par des ventures qu’elle n’avait pas choisies, comme un accident de voiture. Elle a beaucoup appris, et maintenant, dans le tome deux de sa vie, Isée décide de partir vivre des ventures qu’elle décide elle-même. C’est mieux. La preuve : au lieu de subir, elle délivre. Au lieu de souffrir, elle guérit. Au lieu d’être seule, elle rencontre. Sa venture est variée. Une seule constante : Tadoramour, son doudou dodu, qui reste avec elle, à ses côtés, et ne la quitte pas, quoi qu’il arrive.
Amalia rêve de prendre la mer, mais comment faire lorsque l'on possède, pour seule embarcation, un bateau de papier ? Au café du port, les habitants se moquent de cette jeune fille fantaisiste. Son frêle esquif ? Tout juste bon à faire des confettis ! Ignorant les railleries, un matin, Amalia embarque, portée par son courage et sa témérité.
Ce matin, Apik le jeune Inuit, se réveille avec une question bien précise dans la tête : « Comment faire pour être plus fort avec mon esprit qu’avec mes deux bras ? » En courant sur la banquise et au gré des rencontres, il découvrira que le chemin est plus important que la réponse elle-même.