Thème « affirmation de soi »
Anton Kraszowski ne s’est jamais résigné à être malheureux. Il a toujours su que sa vie méritait mieux. Un jour, il traverse le boulevard pour la première fois et lit la plaque de l’immeuble d’en face : Conservatoire national de Paris. Et tout à coup, Anton se dit que ça y est, sa vie va changer. Mais il ne peut pas deviner à quel point.
La danse, au début, pour Suzanne, c’était un jeu. Elle l’a apprise grâce à un livre, a suivi des cours, et elle y a pris goût. Tant et si bien qu’aujourd’hui c’est un nouveau monde qui s’offre à elle. Oui ! Car elle a présenté sa candidature à l’école des petits rats de l’Opéra. Le début de la gloire ? Oh, pas si vite…
Suzanne va devoir quitter son école et sa famille pour rejoindre l’internat de Nanterre. Sa directrice redoutable. Ses élèves aux prénoms improbables, prêtes à tout pour réussir. Et rencontrer Romu Millorteil en personne, le dieu vivant des chorégraphes. Et quand on a onze ans, entrer dans la danse est loin d’être une simple partie de plaisir…
Pour Léo, les mauvaises nouvelles s’accumulent : papa a perdu son travail, maman a l’air « déboussolée » et, pire que tout, ils divorcent ! Quant à son meilleur ami… il est tout simplement devenu fou ! Heureusement, Léo hérite d’une boussole pas comme les autres qui a appartenu à son grand-père espagnol. Quand, dans les moments de doute, Léo l’interroge, c’est magique ! L’objet semble lui indiquer les bonnes réponses et la direction à suivre. Voilà de quoi remettre un peu d’ordre dans sa vie !
Comme son nom l’indique, Lancelot Dulac est chevalier. Mais il n’en est pas encore sûr. Pour le moment, il fait 1,35 mètre, rentre en 6e et tout change. Dans la Cour de récréation, un certain Arthur a le pouvoir. Quand la plus belle fille du collège dont il est amoureux disparaît, il lui faut se lancer dans une quête semée d’épreuves. Tournoi, traversée de la jungle du métro, fées et Palais des Glaces seront autant d’occasions d’éprouver sa peur et son amour, d’exercer son courage, et de devenir pour de bon, le preux chevalier qu’il espère être.
Abel vient d’avoir onze ans. Il vit dans une famille qui a la bosse des maths depuis des générations. Lui, quand il voit des chiffres, tout se brouille. C’est comme si son cerveau se mettait à geler. Il devient idiot, ça a toujours été comme ça.
Ce matin, au courrier, une invitation ! Abel espérait une invitation à rejoindre une école de sorcellerie où on lui découvrirait enfin un don bien à lui. Quelle déception ! Cette lettre annonce qu’il a gagné une semaine en Finlande avec Elias Chomsson, un génie des mathématiques. On a dû se tromper quelque part !
Mais après tout, c’est son nom sur l’invitation. Abel, qui a toujours rêvé de voyager, partira au pays des aurores boréales où l’attend un drôle de professeur…
Rose parle comme une nouille. Dans sa bouche, les grandes personnes deviennent des lampadaires, les bisous des ventouses et les chats des moustaches à cul. Les médecins disent que Rose est une petite fille très intelligente, très émotive, avec un énorme défaut de langage.
Alors elle s’entraîne sur le chemin de sa nouvelle école : « Bonjour, je m’appelle Rose et je suis nouvelle. » Mais face à la classe, ça donne : « Bon levant, je suis neuve, et mon nom d’avant est Rose. » Et tout le monde la regarde comme une bête curieuse.
Heureusement, une fois dans la cour, Rose se révèle très forte pour jouer à chat et ne se laisse pas ennuimerder par les Sixièmes qui adorent taper sur les petits. Ça impressionne. Il faut dire que Rose n’a pas la langue dans sa poche…
Tous ces poulains, j’ai assisté à leur naissance, c’était ma grande passion. Et aujourd’hui encore, malgré tout ce qui m’est arrivé, c’est ce qui m’intéresse le plus : le prochain poulain à naître. Le voir se lever, hésitant, trébucher, se coller à sa mère, téter, tout ça, et puis courir, et grandir, et bientôt gagner une course, avant de donner naissance à d’autres poulains, et ainsi de suite. Certains chevaux deviennent des cracks, il suffit de les faire courir, ils vont plus vite que les autres. Pourquoi ? C’est un mystère. Du moins c’est ce que prétendent ceux qui ont un crack : « Mystère et boule de gomme. » Mais faut-il les croire ? N’ont-ils pas, en vérité, trouvé la potion magique ?
Tempête au haras a été lu par Alice lors de la finale des Petits Champions de la Lecture qui s'est tenue à la Comédie française le 29 mai 2013. Retrouvez la vidéo de cette lecture.
Ce roman a été adapté en BD aux éditions Rue de Sèvres, sur un scénario de Chris Donner et un dessin de Jérémie Moreau. Découvrez la vidéo réalisée avec Jérémie Moreau
S’il y a un élève du collège que Mme Baker, la prof d’anglais, ne peut pas voir en peinture, c’est bien lui, Holling Hoodhood. Chaque mercredi, alors que la moitié de la classe de cinquième est dispensée de cours pour se rendre à la synagogue, et que l’autre moitié va au cathéchisme à l’église de la paroisse, Holling Hoodhood, qui n’est ni juif ni catholique, est le seul et unique élève à rester en cours avec Mme Baker. Elle le lui fait payer. Cela fait plusieurs mercredis qu’il nettoie les tableaux, dépoussière les effaceurs, retire les toiles d’araignée, décrasse les fenêtres. Et voilà que Mme Baker s’est mis en tête de lui faire lire du Shakespeare ! Encore un stratagème pour le faire périr d’ennui.
Pendant que Holling Hoodhood découvre La tempête et s’aperçoit que Mme Baker est moins mauvaise qu’elle n’en a l’air, l’histoire des États-Unis suit son cours. Robert Kennedy se porte candidat à la présidence, la lutte pour les droits civiques prend de l’ampleur, la guerre du Vietnam fait rage… Nous sommes en 1968, et l’Amérique s’apprête à vivre l’une des années les plus violentes de son histoire.
Il n’est plus là, c’est la seule certitude. En cours d’histoire, Livio a fait un exposé sur les autodafés nazis et Magnus Hirschfeld, un médecin juif allemand qui militait pour l’égalité entre hommes et femmes et les droits des homosexuels. Pour lui, c’était bien plus qu’un simple exercice : une revendication, un moment de courage, et peut-être un aveu. Mais il s’est heurté à la perplexité, à l’indifférence et surtout à l’hostilité de sa classe. Depuis lors, il a disparu et personne ne sait où il est. Sa plus proche amie Camille, sa professeure d’histoire, ses camarades, ses parents, tous interrogent le parcours de Livio et tentent de comprendre. Dans le creux de cette absence, résonnent tous les questionnements : ils auraient dû le voir venir, aucun ne l’a vu partir. Et si cette fuite était l’expression du courage ultime ?