Thème « adoption »
Timoun veut dire enfant en créole. Adopter un enfant, c'est toute une aventure. Une longue attente peuplée de rêves, d'espoirs, de doutes, de craintes. Puis, un jour, c'est le départ, la rencontre ...
Ici, c'est un vieil étang où plus personne ne vient. Un étang frileux où on s'ennuie un peu. Ici, on attend. On attend. On attend la toute-petite. On attend le moment où les deux grenouilles seront trois. Patience, l'oiseau messager est en route...
Par un beau matin de printemps, une jeune fille découvre devant la porte de sa cabane un œuf, lisse et blanc. Une fois la surprise passée, l'évidence la pousse à s'en occuper. Il ne faudrait tout de même pas qu'en attendant le retour des parents, cet œuf prenne froid ! Mais voilà , de parents, il n'y aura pas. C'est alors que cette jeune fille au grand cœur, habituellement si solitaire, veillera sur son invité comme s'il s'agissait du plus précieux des trésors. Prise au jeu et prête à tout sacrifier, elle créera un lien particulier avec lui, et se mettra à rêver d'ailleurs. Mais ce drôle d'oiseau saura-t-il la remercier une fois que la métamorphose aura opéré ?
Un oeuf tacheté trônait dans une grotte sombre et profonde. « Il n’éclora jamais si je ne le tiens pas au chaud », se dit une gentille maman cane qui trouva l’oeuf.
Une drôle de petite créature sortit de l’oeuf tacheté qui trônait dans la grotte sombre et profonde. « Une chose est sûre : tu n’es pas un canard », dit la maman cane qui embrassa la drôle de petite créature.
Quelle aventure que celle de Riquipouce, le tout petit, le minuscule enfant tant attendu par sa mère ! « Tu m’as voulu, me voici, lui déclare-t-il. Et maintenant, je veux sortir explorer le monde ! » De la taille d’un pouce, Riquipouce n’a peur de rien. Ni de la poule, ni de l’ours. « Le monde est à moi ! » dit-il.
Je faisais une promenade quand j'ai entendu un minuscule « cui cui cui cui ». Je t'ai ramassé, minuscule petit tas de plumes, et je t'ai porté jusqu'à ma maison. Les jours ont passé et tu as pris des forces pour vivre, apprendre et jouer. Ton regard était souvent attiré par l'horizon, il était bientôt temps que tu prennes ton envol. Je ne devais pas te retenir.
En ce beau jour du Moyen Âge, Dame Suzanne trouve un nouveau-né, abandonné au pied de la statue de saint Gilles. Titiyou-bilibili-titiyou fait le nourrisson. Elle ne peut quand même pas le laisser là … C’est ainsi que Gilou arrive à la ferme et que les villageois se relaient pour éduquer l’enfant : Dame Régeane qui file sa laine, Ganelon le forgeron, Olivier le charpentier, Xavier le chevalier… et Hoël le ménestrel qui lui enseigne le luth et la musique.
Hibiscus, ce qu’elle veut, c’est un bébé. Un petit kangourou qui passe la tête par la poche pour cueillir une fleur ou un brin d’herbe de-ci de-là . Mais rien ne se passe. Car Hibiscus est une hyène dans une peau de kangourou. C’est sa mère qui lui a tricoté son costume avec la laine de tous ses ancêtres.
Alors, Hibiscus comprend pourquoi elle est toujours la dernière à la course en sauts, pourquoi elle s’est toujours sentie différente.
Sous la forme d'une petite bande dessinée, cet album raconte avec humour et tendresse des épisodes de la vie quotidienne d'une famille comme les autres. Des dialogues cocasses accompagnent les images sur lesquelles on a envie de s'attarder. On sourit, on rit et, souvent, on se reconnaît.
Un jour d'hiver, une souris enceinte jusqu'aux moustaches arriva à Paris, aux portes du Jardin du Luxembourg. La souris se dit : « C'est ici que je mettrai au monde mon enfant ».
Or, il faut vous dire qu'à cette époque un chat d'une taille énorme, qu'on appelait Catimini, semait la terreur dans le jardin...
Il était une fois un petit singe qui n’avait pas de nom. Il vivait dans un zoo où les visiteurs étaient rares. Le petit singe n’avait qu’un vieux pneu pour jouer. Il s’ennuyait. Au loin, il apercevait des grandes forêts et des prés. Être libre, ce serait quand même plus drôle pour un singe, pas vrai ?
Un jour, un loup trouva un œuf. Comme il n’aimait que la viande rouge, il ne le mangea pas et le plaça délicatement entre mousse et fougères dans sa musette. Chemin faisant, il croisa un corbeau puis un ours, à qui cet œuf n’appartenait pas. Il continua jusqu’au pré où broutaient Vachette et ses copines : « J’ai trouvé cet œuf ce matin et Grand Ours me dit qu’il pourrait être le tien. »
Vachette regarda l’œuf sous toutes ses coutures et dit : « Il n’est pas assez tacheté pour être un œuf de vache ! On dirait un oeuf de loup… »
La Rousse a trois enfants. Mais Pattes Blanches, sa fille, est très différente de ses frères, très différente de tout le reste de la famille. Un soir où tout le monde est réuni, un méchant cousin lui dit qu'elle a été adoptée, que sa mère l'a abandonnée. Pattes Blanches est si triste qu'elle ne peut rester chez elle. Elle part à la recherche de celle qui l'a portée dans son ventre. Mais la ville est pleine de dangers et elle va faire de drôles de rencontres. Et surtout, elle va devoir trouver la réponse à une grande question : qu'est-ce que c'est, une maman ?
Depuis que Violette a perdu ses parents, elle vit avec son oncle Régis. Ils s’entendent bien maintenant, ils forment une petite famille. Et puis habiter à Versailles, dans les jardins du château, c’est fabuleux. Pour Noël, ils vont retrouver les grands-parents, au bord de la mer. Mais avec Régis, ils ne se parlent plus depuis des années et c’est la première fois que Violette y va sans ses parents. La fête pourrait mal tourner...
Il pleut, il pleut, ça ne s’arrête pas. Mon oncle Régis doit s’occuper de toutes les choses fragiles du château et des jardins abîmés par le déluge. C’est son travail, il ne va pas laisser Versailles se faire inonder ! Moi, je m’inquiétais surtout à l’idée de la fin du CM1, du collège qui approchait. Mais lorsque même les bassins se sont mis à déborder et que l’eau est montée dans notre petite maison du parc, j’ai compris que les choses allaient être compliquées bien plus tôt que ce que j’imaginais.
« Violette, fini les allers-retours à Paris », m’a dit mon oncle Régis. Alors j’ai compris que j’allais faire mon CM2 à Versailles. De toute façon, on ne se parle plus avec Malcolm. C’était mon seul ami, mais il voulait qu’on soit des amoureux. Alors cette école ou une autre, quelle différence, à part que je ne verrai plus les silhouettes de papa et maman devant les grilles comme de gentils fantômes. Mais dès le premier jour, je comprends que l’année va être compliquée.