Thème « adoption »
Aggie est la reine de la débrouille. Difficile de faire autrement quand on est orpheline et qu’on ne mange pas tous les jours à sa faim. Avec son ami Orin et son chien Mister Bones, elle a mis au point un numéro pour détrousser les riches passants qui s’aventurent dans les bas quartiers de Boston.
C’est d’ailleurs en essayant de voler le portefeuille de Pemberton Rushworth qu’Aggie l’a rencontré.
Plutôt que de la conduire à la police, ce détective privé lui fait alors une proposition extraordinaire.
Jusqu’à présent, Aggie n’a pas eu beaucoup de chance.
Mais cette drôle de rencontre est une occasion inespérée d’échapper à son destin de gamine des rues. Si Aggie suit attentivement les conseils du détective, elle pourra enfin changer de vie.
Aggie Barrie, la nouvelle héroïne de Malika Ferdjoukh, doit beaucoup aux lectures d’enfance de son auteur. Son prénom est directement inspiré d’Aggie Mack, le personnage d’une bande dessinée des années 50, et son nom est un hommage à James Matthew Barrie, le créateur de Peter Pan. Aggie pourrait d’ailleurs être la soeur jumelle de Minuit-Cinq, un autre orphelin dont Malika Ferdjoukh a raconté l’histoire dans le roman qui porte son nom.
Suzie, bientôt dix ans, a tout pour être heureuse. Elle a deux parents, aux cheveux bruns et lisses, qui l’aiment. Elle a aussi une meilleure amie, Marcia. Sa chevelure rousse vous saute au visage, une vraie attaque orange. La vie n’est décidément qu’une sombre affaire capillaire. Suzie vient de s’en rendre compte. Sur la tête de Suzie, des multitudes d’anglaises. Incroyable, disent les gens.
Mais ils ne connaissent pas son secret. Suzie, elle, a enfin compris. Elle est une enfant adoptée. Alors, Suzie passe ses journées à écrire à celle qui l’a abandonnée. Ça l’obsède. Suzie ne comprend plus rien à rien. Ces milliers de points d’interrogation dans sa tête l’empêchent d’y voir clair. Suzie a certainement la maladie des mauvais yeux. Pour guérir, il faudrait juste regarder la vérité en face. Mais Suzie fait mentir les miroirs.
La Rousse a trois enfants. Mais Pattes Blanches, sa fille, est très différente de ses frères, très différente de tout le reste de la famille. Un soir où tout le monde est réuni, un méchant cousin lui dit qu'elle a été adoptée, que sa mère l'a abandonnée. Pattes Blanches est si triste qu'elle ne peut rester chez elle. Elle part à la recherche de celle qui l'a portée dans son ventre. Mais la ville est pleine de dangers et elle va faire de drôles de rencontres. Et surtout, elle va devoir trouver la réponse à une grande question : qu'est-ce que c'est, une maman ?
Abandonné sur les gradins après une représentation, Étoile grandit au milieu des artistes du Petit Cirque (voir l’album précédent, Etoile : Le Petit Cirque), qui sont pour lui autant de papas et de mamans : il y a là le clown Zingaro, Horace, l’homme tatoué, ou encore Carmen, la belle équilibriste… Seule la demi-étoile d’or qu’il porte autour du cou le relie à son passé mystérieux. Mais voilà qu’en se baignant dans un étang Étoile perd ce bijou auquel il tenait tant. On fouille les berges, on plonge, on tente de vider l’étang… Rien à faire. Le Petit Cirque doit reprendre la route, le pendentif est perdu à jamais et Étoile reste inconsolable… jusqu’à cette nuit où, à travers les arbres, il aperçoit une étrange lueur. Une lueur en forme d’étoile terriblement attirante. Il n’hésite pas une seconde, saute de la caravane et, malgré l’obscurité, s’enfonce au coeur de la forêt…
Chaque soir, le petit cirque s’installe dans un village. Et chaque soir, après le spectacle, le clown Zingaro récupère les objets oubliés par les spectateurs.
Mais voilà qu’un jour, il découvre un nouveau-né abandonné ! Seul signe distinctif: une moitié d’étoile suspendue à son cou…
Des portraits de lui sont affichés un peu partout dans la ville. Une photo de classe, avec ces phrases : « Avis à la population. Vous êtes priés de prendre garde à cet individu qui peut représenter un danger pour la sécurité de tous. Ce garçon est un tremblement de terre. »
C’est vrai que de temps en temps, là où il passait, il y avait une vibration, une secousse, une fissure. Et puis les choses se sont accentuées. Aggravées.
À présent, les objets qu’il côtoie se craquellent. Les bâtiments dans lesquels il se trouve tremblent sans raison apparente. Il met tout le monde en danger. Il faut agir.Voir des spécialistes. Prendre des mesures. Des mesures graves, des mesures d’urgence.
Il est arrivé à Martin Page de ressentir la même chose que son héros. Faire de cette impression une réalité lui a permis de créer un personnage original, une maladie singulière. Et d’illustrer une conviction qui lui tient à coeur : la puissance que chaque être humain recèle en lui est immense. Celui qui pouvait tout détruire malgré lui se révèle capable, à force de patience et de persévérance, de comprendre, de maîtriser, de créer.
Les parents de Violette sont morts. Elle ne peut pas habiter toute seule, elle n’est qu’en CM1. L’assistante sociale qui s’occupe d’elle lui a dit que maintenant elle irait habiter chez son oncle, le frère de sa mère. Elle ne l’a pas vu depuis six ou sept ans mais elle s’en souvient très bien : il était vieux, gros et il puait. Quand elle arrive à Versailles, elle découvre que Régis-le-puant n’a pas changé et que sa maison est aussi horrible que lui. Violette est sûre d’une chose : elle ne peut pas vivre ici.
Depuis que Violette a perdu ses parents, elle vit avec son oncle Régis. Ils s’entendent bien maintenant, ils forment une petite famille. Et puis habiter à Versailles, dans les jardins du château, c’est fabuleux. Pour Noël, ils vont retrouver les grands-parents, au bord de la mer. Mais avec Régis, ils ne se parlent plus depuis des années et c’est la première fois que Violette y va sans ses parents. La fête pourrait mal tourner...
Il pleut, il pleut, ça ne s’arrête pas. Mon oncle Régis doit s’occuper de toutes les choses fragiles du château et des jardins abîmés par le déluge. C’est son travail, il ne va pas laisser Versailles se faire inonder ! Moi, je m’inquiétais surtout à l’idée de la fin du CM1, du collège qui approchait. Mais lorsque même les bassins se sont mis à déborder et que l’eau est montée dans notre petite maison du parc, j’ai compris que les choses allaient être compliquées bien plus tôt que ce que j’imaginais.
« Violette, fini les allers-retours à Paris », m’a dit mon oncle Régis. Alors j’ai compris que j’allais faire mon CM2 à Versailles. De toute façon, on ne se parle plus avec Malcolm. C’était mon seul ami, mais il voulait qu’on soit des amoureux. Alors cette école ou une autre, quelle différence, à part que je ne verrai plus les silhouettes de papa et maman devant les grilles comme de gentils fantômes. Mais dès le premier jour, je comprends que l’année va être compliquée.
Malcolm est sûr de lui : « Régis est amoureux, il doit déclarer sa flamme à Olga. » Mais je ne suis pas du tout d'accord. D'abord, mon oncle est amoureux de Versailles, des jardins dont il s'occupe, de la nature, mais… d'une femme ? Et puis si c'est vrai, ça voudrait dire qu'on n'habiterait plus tous les deux. En plus, ma souris a disparu, j'ai déjà assez d'ennuis comme ça.
Tim a disparu. Après son cours d’équitation, il n’est pas rentré chez lui. Le clan Soshimof est en émoi. Léopold, Holly et Manon, les cousins et meilleurs amis de Tim, se posent des questions. Que s’est-il passé ? Tim supportait de moins en moins les remarques incessantes de sa mère, surnommée la méprisenfants par Léopold. « Si ma mère continue, j’me casse », a même dit Tim à Léopold quelques jours avant sa disparition.
Tim a-t-il fait une fugue ? Où a-t-il bien pu aller ? Et pourquoi le pur-sang Oxbow du Grazon a-t-il disparu en même temps que Tim ? Que cache Magali, la responsable du poney club ?
Pour résoudre ces questions, Léopold, Manon et Holly reforment le Club des Héritiers Détectives. Mais sans Tim, le quatrième membre, la tâche s’avère difficile.
À moins que leur grand-oncle Walid ne leur prête main-forte…
Imaginez que le livre que vous tenez entre les mains soit l’un de ces vieux romans avec une reliure en cuir marron tout usé. Il raconterait le genre d’histoires qu’on lisait autrefois, pleines de larmes et de bons sentiments. On y croiserait des orphelins forcément valeureux, un bébé abandonné sur les marches d’un perron, un millionnaire vivant dans un taudis ou encore une nourrice au cœur sec…
Vous allez rencontrer tous ces personnages dans ce roman. Mais vous découvrirez vite que les enfants Willoughby ne sont pas vraiment orphelins, même s’ils rêvent de se débarrasser de leurs parents. Vous apprendrez que le millionnaire solitaire est aussi un confiseur au grand cœur et la nounou une spécialiste des cookies et de la sculpture antique, ce qui les rend bien plus sympathiques. Il vous reste maintenant à deviner si, comme toutes les histoires d’autrefois, celle-ci se terminera bien…
Lois Lowry a toujours apprécié son statut d’enfant « du milieu » qui lui a permis de vivre sa vie dans son coin, de grandir tranquille, au milieu des livres. Elle a voulu rendre hommage à ses livres de jeunesse, compagnons d’autrefois, en écrivant Les Willoughby, à la manière de ses histoires à l’ancienne qui, avoue-t-elle, n’intéressent plus les enfants d’aujourd’hui. À moins d’être revisitées par Lois Lowry…
Louis est un homme à part : il vit dans la forêt, auprès des sangliers. Ce sont ses seuls vrais amis, libres et sauvages, comme lui.
Un jour pourtant, un dramatique accident va bouleverser la vie de Louis des sangliers.
Gugule Guduk vient du Birnam, de la planète terre. Comme elle n’avait plus de parents, elle en a reçu d’autres. Elle les découvre en arrivant à l’aérostation et… ils sont tout verts ! Tout le monde est vert sur cette planète ! Tout lui paraît étrange. Sa nouvelle famille a les oreilles pointues et sent le caoutchouc, on ne mange pas du riz, mais de la purée qui a un goût de vase, on parle aussi une langue bizarre... Mais elle finit par la trouver chouette sa nouvelle vie verte !
Dans une forêt étrange, habitait une horrible sorcière. Yap, c’était son nom, partageait sa vie avec un chat de gouttière appelé Bûche de Bois. Tous deux vivaient heureux dans leur maison sur pilotis.
Seul un nuage gris venait régulièrement gâcher ce fragile bonheur. Et ce nuage gris avait un nom : enfant…