Jacques
Doillon
Textes
Le cinéma capturé dans une chambre. Tout a commencé dans une chambre au 4 rue Belgrand, des bruits de films comme les chuchotements d’un objet de désir et de fascination, l’annonce d’un destin. Enfant, Jacques Doillon vivait dans un deux pièces juste à côté du « Gambetta », un cinéma du XXe arrondissement, si près déjà de ce qui fait sa vie depuis plus de trente ans et de trente...
Le cinéma capturé dans une chambre. Tout a commencé dans une chambre au 4 rue Belgrand, des bruits de films comme les chuchotements d’un objet de désir et de fascination, l’annonce d’un destin. Enfant, Jacques Doillon vivait dans un deux pièces juste à côté du « Gambetta », un cinéma du XXe arrondissement, si près déjà de ce qui fait sa vie depuis plus de trente ans et de trente films (La drôlesse, La pirate, La vengeance d’une femme, Ponette entre autres jusqu’au Premier venu). Après avoir exercé divers petits métiers, il devient monteur et réalise son premier film en 1972 L’an 01 sur la naissance d’un monde nouveau dont le slogan était « On arrête tout et on réfléchit », ce qu’il n’a cessé de faire, des chambres de bonne aux voitures filant sur la route, en ayant comme seul mot d'ordre l'émotion.