Ester Gasperoni | L’école des loisirs, Maison d’Édition Jeunesse
Ester
Gasperoni
Textes
Ester Rota Gasperoni préfère entourer l'année de sa naissance des brumes de sa Lombardie natale, qu'elle a quittée à douze ans pour se rendre avec sa famille en Amérique latine. Elle a fait ses études aux Etats-Unis (Wellesley College et Columbia University) et, après une vie errante, de Milan à Rome en passant par l'Inde, a jeté l'ancre en France, pays qu'elle considère comme sa seconde patrie. Elle a écrit des articles et des nouvelles en espagnol et en anglais avant d'écrire, en français,"Orage sur le lac", son premier roman.
Ester Rota Gasperoni préfère entourer l'année de sa naissance des brumes de sa Lombardie natale, qu'elle a quittée à douze ans pour se rendre avec sa famille en Amérique latine. Elle a fait ses études aux Etats-Unis (Wellesley College et Columbia University) et, après une vie errante, de Milan à Rome en passant par l'Inde, a jeté l'ancre en France, pays qu'elle considère comme sa seconde patrie. Elle a écrit des articles et des nouvelles en espagnol et en anglais avant d'écrire, en français,"Orage sur le lac", son premier roman. En savoir plus
Eva trouve qu'un père fasciste lui faciliterait considérablement la vie… Eva a une nouvelle institutrice, Mlle Soratti. "Chaque jour, Mlle Soratti nous dicte une maxime, une vérité profonde prononcée par notre grand chef, le Duce. […] Les maximes sont toutes magnifiques, et il est facile de les apprendre par cœur. Moi, j'adore "Croire, obéir, combattre : ce sont les paroles qui contiennent le secret de notre puissance", ou "C'est la charrue qui trace le sillon; c'est l'épée qui le défend ", ou encore "L'Italie est une immense légion en marche, que personne ne pourra jamais arrêter". Mais Eva a un père "subversif", "intellectuel antifasciste" qui n'apprécie pas du tout les maximes du Duce. Il écoute la radio en cachette, refuse de parler devant la bonne et interdit à Eva et à Guido, son grand frère, de porter l'uniforme fasciste le jour où Mussolini vient visiter l'école. Eva trouve qu'un père fasciste lui faciliterait considérablement la vie. Un jour, il est dénoncé, et son ami Donati, avec qui Eva voudrait tellement se marier quand elle sera grande, est fusillé. Eva et sa famille doivent fuir. C'est le début d'un long exode, au cours duquel ils rencontrent beaucoup de réfugiés, antifascistes comme eux, ou juifs, mais aussi des fascistes, des Allemands, des partisans. Ils doivent changer d'identité, obtenir de faux papiers et apprendre à ne pas faire de gaffe et il faut apprendre également à surmonter ces troubles sentiments de rancœur et d'admiration mêlées face à un père à cause duquel on est sans cesse obligé de fuir, dans la neige, dans la boue, malgré la faim, les blessures, les déceptions, les rebuffades, les bombardements, les balles qui sifflent et les ponts qui sautent. D'aventures en rencontres, dans le quotidien de cette interminable fuite, on ne sait plus forcément qui sont les bons ni qui sont les méchants, où sont les alliés et où sont les ennemis, ni si c'est vraiment une bonne idée de donner à manger à une maîtresse fasciste qu'on aime beaucoup et qui a faim… "Orage sur le lac" nous parle avec infiniment d'humour, de pudeur et de tendresse d'une enfance comme il en a existé et comme il en existe encore tant, d'une enfance où l'on n'a pas le temps d'être enfant.
Bibliographie (titres disponibles)

Les livres de cet auteur ne sont pour le moment pas disponibles au catalogue

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