Thème « Antiquité : l'Egypte »
Ce recueil présente les traductions adaptées de quinze textes profanes, issus de papyrus, qui s’échelonnent de la période des pyramides à celle de l’occupation perse, soit de 2800 à 404 avant Jésus-Christ.
Les scribes des pharaons recevaient et transmettaient des traditions dont la trame fait revivre le quotidien. Certains de leurs récits proviennent de la tradition orale, d’autres s’appuient sur des faits historiques romancés ou bien sur de pures fictions. Le style est vif, ils sont émaillés de dialogues, et la magie y tient son rôle. Dans les contes, des héros comme Sinouhé, Djéhouty et Ounamon vivent des aventures, voyagent de la vallée du Nil vers la Méditerranée et le Proche-Orient. D’autres personnages se font l’écho de la vie de tous les jours à la cour ou à la campagne. Des sages, tel Ptahhotep, ont rédigé à l’intention de leurs descendants un enseignement transmettant leur expérience. Quant aux poèmes et aux chants du harpiste, ils célèbrent sans réserve la joie, l’amour et l’amitié.
Dans ce recueil : des contes – « Conte du naufragé », « Pharaon et les magiciens », « Conte des rameuses », « Roman de Sinouhé », « Le général Djéhouty et la prise de la ville de Joppé », « Conte des deux frères », « La princesse de Bakhtan », « Les mésaventures d’Ounamon », « La sagesse de Ptahhotep », « Les admonestations d’un sage égyptien », « La sagesse d’Amenemopé » – mais aussi de la poésie : « Chants du harpiste », « Fête dans un jardin », «Chant du verger », etc.
Rien ne dispose particulièrement Alexandre le Grand, à sa naissance en 356 avant Jésus-Christ, à devenir une figure légendaire. Son pays d'origine, la Macédoine, est une terre montagneuse, et Alexandre le Grand, fils du roi Philippe et d'Olympias, est simplement destiné à connaître une existence digne de son rang. Mais dès ses premières années, il est investi d'un destin exceptionnel. Sa mère lui prête un arbre généalogique où les dieux se disputent sa paternité. Des précepteurs dont le célèbre Aristote se succèdent dans la construction de sa personnalité et de son savoir, et dans sa seizième année, il parvient à dompter Bucéphale, le cheval terrifié par son ombre. Sa vie de guerrier n'a rien à envier à ses origines complexes, la conquête de l'Empire perse le conduisant à des destructions sauvages mais aussi à affirmer son désir de réconciliation raisonnée entre les peuples. Le monde à gagner est grand, et Alexandre est un demi-dieu qui court, avide et curieux, cherchant inlassablement à percer l'énigme de ses origines, jusqu'au bout de la terre et de lui-même.
Quelle est l'origine des hiéroglyphes ? Comment leur secret fut-il un jour percé ? Quelle signification particulière les Égyptiens de l'Antiquité attribuaient-ils à l'écriture ? Comment se déroulait l'apprentissage des scribes ?
Un livre simple pour s'initier aux mystères des hiéroglyphes et s'amuser à les transcrire soi-même.
Les anciens Égyptiens croyaient que, en dehors de son corps, chaque être humain possédait une âme, le ba, et un double immatériel, le ka. Lorsque le corps mourait, son ba particulier continuait à vivre ici-bas, sur terre, durant le jour. La nuit, il se reposait auprès du corps. En revanche, le ka voyageait sans cesse entre la terre et l'autre monde. La vie éternelle n'était possible que si le ba et le ka réussissaient à identifier le corps auquel ils appartenaient. C'est pourquoi il était nécessaire de préserver les cadavres par la momification. La tombe dans laquelle le corps était placé remplissait un double rôle. Elle devait le protéger des intempéries et le mettre à l'abri des voleurs que risquaient d'attirer l'or et les objets précieux placés à l'intérieur et à l'extérieur du cercueil. En outre, elle devait servir de demeure au ka. Plus le rang du défunt était élevé, plus son tombeau était vaste. Étant donné qu'à leur mort les pharaons devenaient des dieux, leurs tombes étaient les plus grandes et les plus richement ornées. La pyramide dont vous allez lire l'histoire est imaginaire, mais emblématique et représentative de toutes les autres, comme chaque création de David Macaulay. Elle est située quelque part du côté du plateau de Gizeh, sa construction commence vers 2470 avant Jésus-Christ et prend fin trente ans, deux millions de blocs de pierre taillée et quelques morts d'ouvriers plus tard (soit en 2439, car n'oublions pas qu'on compte à l'envers !) Plans, dessins, lexique et explications détaillées sont là pour vous aider à en suivre le labyrinthe. Vous que les mots « canope », « barque sacrée » et « sarcophage » font rêver, vous qui avez en tête toutes les images du Mystère de la Grande Pyramide et d'Astérix et Cléopâtre, embarquez-vous pour une croisière sur le Nil et dans le temps avec ce livre intarissable qui vous dévoilera le B.A.BA du ba et tous les cas du ka.