Thème « vie quotidienne »
Tout ce que vous avez voulu savoir sur les toutous, ce qu’ils font le jour, la nuit, le printemps, l’hiver, pendant les vacances, dans leur maison, à l’école, ce qu’ils aiment… tout quoi !
Dans ce bon gros livre qui rassemble douze histoires de Zuza, on retrouve Zuza bien sûr, mais aussi son bon gros crocodile, qui (tel Hobbes le tigre de Calvin, tel Clochette la fée de Peter pan) accompagne et veille sur la petite fille. Il est tantôt ennemi, tantôt ami, doudou, gentleman, présentateur, souffleur, complice, consolateur… Tantôt il ne fait que passer, tantôt il prend toute la place. Il nous fait rêver, ce crocodile. Nous voulons le même !
Même quand on aime l’école et quand la journée a été bonne, on est parfois bien content de rentrer dans sa maison chérie et de retrouver les siens. Voyez ce petit garçon : tout le monde lui fait la fête. Son chien, bien sûr, mais pas seulement ; les autres animaux aussi, chatons, poissons, sans oublier ses jouets préférés. Et ses parents alors ? Ils ne sont pas loin… surprise !
Avec douceur, avec vigueur, Yuichi Kasano fait du retour de l’école un moment de célébration, de fête et de joie.
Quand on a envie de jouer avec ses parents le matin, il faut vérifier qu'ils sont réveillés. S'ils ne sont pas bien réveillés, on peut leur apporter un grand bol de café. Si on a renversé presque tout le café, il faut trouver une autre solution...
Un cadeau attend Zou chez ses grands-parents. C'est un vélo tout neuf !
Tiens, qui est cette très vieille personne, encore plus âgée que sa mamie et son papi ? C'est sa bisaïeule. Zou refuse de l'embrasser et ne veut pas dire pourquoi. Il préfère aller voir son vélo. Mais son vélo n'est pas prêt. Grand-père doit fixer les stabilisateurs. Les stabilisateurs, c'est pour les bébés, pense Zou, ou pour les vieux, se dit-il en regardant la bisaïeule s'approcher en s'appuyant sur son déambulateur.
Comment Zou apprendra-t-il à faire du vélo sans stabilisateurs ? C'est une question grave, et il se pourrait que cette chère bisaïeule connaisse la réponse.
Il y a un crocodile dans la vie de Zuza. Quoi qu’elle fasse, il est là. Qu’elle veuille border tous ses bébés pour la nuit, qu’elle cherche à récupérer son dîner qui s’en est allé par la fenêtre, qu’elle prenne soin de se savonner jusqu’aux orteils dans sa baignoire… Crocodile… Crocodile ! Au début, il dérange, il gêne, il encombre. Mais, chaque fois, Zuza lui fait une petite (grande) place, le laisse jouer son rôle de crocodile familier, et tout finit par s’arranger !
Quand on a bientôt six ans et qu’on aime fêter son anniversaire, c’est très dur d’être patient ! L’anniversaire d’Olive tombe demain, et c’est pourquoi il lui faut encore vivre toute une nuit d’école et tout un jour de sommeil avant.
Eh oui, Olive est une petite chauve-souris, qui dort au plafond et ne fait rien comme nous.
Pourtant, Olive a bien quelques points communs avec les enfants humains : elle adore aller chez son papi, ouvrir ses cadeaux, et manger du gâteau, même trop cuit !
Pour cet album, Claire Lebourg, avait envie de parler des cadeaux sur mesure, faits maison, faits-main-faits-coeur, les plus beaux. Mais elle n’imaginait pas se lancer dans une histoire en trois chapitres, et avec autant de pages ! C’est sa petite héroïne qui en a décidé ainsi : car, dans un quotidien d’enfant, tous les moments comptent, et les surprises les plus amusantes, les plus étonnantes, n’ont pas forcément de papier cadeau.
Papa et Maman Taupe prennent tranquillement leur petit-déjeuner quand on gratte à la porte.
Crich chrach ! Une patte se glisse par l’ouverture et une voix dit : « Je ne veux pas aller à l’école !
– Pas grave ! répondent Papa et Maman. De toute façon, à l’école, ils n’acceptent pas les petits monstres du matin. Celui-ci n’a qu’à garder la maison en notre absence. »
Et ils s’en vont. Voilà Louise bien embêtée. Quand tout à coup, on gratte à la porte et une voix dit : « Nous sommes les grands monstres du dehors »…
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Tout a été dit sur Mai 68. Et ce qui ne l’a pas encore été le sera cette année.
Tout, vraiment ? Pas si sûr…
Et si c’était un enfant qui racontait les événements ? Il y a bien des enfants, dans ce pays, en mai 1968 ? Oui, ils sont des millions. Ils ne vont plus à l’école. Ils écoutent les grandes personnes se disputer en parlant politique.
Parmi eux, Véro, neuf ans. Entraînée par son grand frère, elle répète des slogans marrants, se pose des tas de questions, et regarde le monde changer…









