Thème « vie quotidienne »
Voilà deux mois que Sylvie, la mère d'Émilien, fréquente un type fourbe et prétentieux qui téléphone sans arrêt à la maison. Voilà des semaines que Xavier Richard, le meilleur pote d'Émilien, passe son temps à se moquer de lui. De lui, mais aussi de Martine-Marie, l'amour de sa vie, celle qu'il épousera dans cinq ans et qui lui donnera quatre enfants, c'est décidé. Voilà quelque temps que Jocelyn, dit Joss, le nouveau de la classe, colle Émilien et ne parle qu'à lui. Joss fait peur. Il vit seul dans des odeurs de cages sales et de poils mouillés, il fait crever les bêtes autour de lui, l'une après l'autre. Il y a des jours où la vie paraît très moche et où l'on n'a qu'une envie : se plonger dans les jeux de rôle. Émilien en a un qui lui conseille de « retourner au clocher d'Abgall où vous êtes attendu ». Il obéirait bien. À condition que ce soit Martine-Marie qui l'attende...
On retrouve Lino et ses grands (gros) yeux, Tulipe aux airs de Fifi Brindacier, John-John et sa tête de frimeur (oui mais sous celle-ci se cache un lourd secret), Fatou et sa chevelure folle, Youssef et son air de rien ou encore Nadia et son visage d’ange malin dans trois histoires :
Dans Ringo, Lino va s’occuper du chien de la voisine et inviter Nadia à un vrai premier rendez-vous.
Dans La soirée pyjama, on se raconte des histoires qui font peur et où John-John partage son secret.
Avec Elafonisi, une nouvelle arrive en classe, elle vit dans un camping-car et elle va mettre le bazar dans la bande de Lino !
Il a beau porter le nom d’un héros grec, Ulysse n’a aucun goût pour l’aventure. Rester à la maison en compagnie de son chat serait même l’une de ses activités préférées. Mais lorsque Farine disparaît, Ulysse n’hésite pas à braver tous les dangers pour le retrouver. Le voilà prêt à frapper à la porte du garçon d’en face, celui qui collectionne les squelettes, et même à demander de l’aide aux frères Mizzi, les chefs du Clan des Démolisseurs. Toute une aventure !
Le collège se divise en classes.
1) Tout en haut, les populaires, qui dirigent leur petit monde.
2) Au milieu, les normaux, la grande masse des collégiens, des gens sympas qui ne la ramènent pas trop.
3) Et en bas, les bolosses, ou encore les invisibles, qu’on n’entend jamais et qui servent de souffre-douleur. Comme moi. Dans tous les collèges, c’est comme ça.
Chez nous, à Nicolas-Hulot, il y a 365 élèves. Sauf quelques populaires, les autres sont tous normaux, je suis à peu près le seul bolosse.



