Thème « urbanisme »
Pour visiter une ville gigantesque comme Pékin, un bon conseil : suivre la petite fille et le chat. Souples, curieux de tout, éveillés, sans préjugés, ils se faufilent dans les ruelles anciennes – les hutongs – aussi bien qu’entre les gratte-ciel ultramodernes. Leurs silhouettes se détachent sur le décor changeant : elle en rouge, lui tout noir. Ils vont partout, ou presque.
Mais bientôt, surprise ! Un petit empereur surgi d’une vieille photo se joint à eux, muni de son cerf-volant. Nous pouvons à présent pénétrer dans le passé et la Cité interdite…
L'aventure peut être au coin de la rue. Fabien, avec sa petite soeur Nelly et sa cousine Nathalie, s'est perdu dans la fête foraine. Seuls dans le labyrinthe des rues, ils vont croiser toutes sortes de gens et de lieux, s'amuser, s'émerveiller, frémir et devenir de vrais explorateurs. Mais où est donc la rue Saint-Michel ?
Les temps changent, mais les lieux restent à peu près ce qu'ils sont. Nos grandes villes se sont transformées au fil des siècles, tout en gardant certains caractères que leur ont connus toutes les générations d'habitants qui s'y sont succédées. Ainsi le Paris actuel n'est peut-être pas si différent qu'on le croit du Paris du Moyen Âge. Quelles sont les impressions de la famille Thibaut qui s'y promène aujourd'hui ? Qu'a ressenti une autre famille Thibaud venue assister, en 1389, aux cérémonies d'accueil de la reine Isabeau de Bavière par son futur époux Charles VI ? Qu'y a-t-il de semblable ? Qu'y a-t-il de différent ? Pour le voir, il suffit de tourner les pages.
À l'école, on apprend un tas de choses, et le trajet à pied pour y aller n'est pas non plus du temps perdu. C'est fou ce qu'on s'instruit quand on se promène en compagnie de maman. Le monde est plein de mystères qui pour elle n'en sont pas - et ses explications sont lumineuses. Avec maman, tout s'éclaire, et on devient savant.
Sans en avoir l'air, voici une petite leçon d'écologie appliquée. Au gré d'une série de magnifiques planches à la gouache qui restituent avec autant de poésie une grille d'égout qu'une branche de sureau ! (Lire, juin 1998).
Jeff et son frère Norbert ont trouvé un fugitif dans la cave de leur immeuble. Est-ce un migrant ? Un criminel en cavale ? Un malade mental ? Impossible à dire. L’homme est étrange, il a la peau trop blanche, les yeux sans pupilles, et il ne s’exprime qu’en faisant claquer sa langue. Il semble traqué, mais il refuse de s’éloigner de la tour où habitent les deux frères. Comment vont-ils le cacher alors que l’immeuble, voué à la démolition, sera détruit dans quelques semaines ?
Saviez-vous que les prêtres romains examinaient soigneusement le foie d'un lapin et d'un faisan capturés sur le site d'une future cité pour savoir si la région était salubre ? Saviez-vous qu'un amphitéâtre était conçu pour que ses 20 000 spectateurs puissent entrer ou sortir en moins de dix minutes ? Et que le sol, au centre de l'arène, contenait de profonds bassins qui pouvaient être remplis pour mettre en scène des batailles navales ? Connaissez-vous la signification des mots suivants : castrum, cardo, decumanus, groma, ou encore pouzzolane ? Saviez-vous que, pour les Romains, une ville bien conçue contribuait davantage à la sécurité et à la paix de l'Empire que deux camps militaires ? David Macaulay vous invite à revenir deux mille ans en arrière pour assister à la construction et à l'évolution de Verbonia, magnifique exemple de l'ingéniosité et de la puissance romaines. Verbonia est une ville virtuelle, mais son plan et son architecture sont inspirés des cités fondées entre 300 av. J.-C. et 150 ap. J.-C. David Macaulay l'a imaginée sous le règne d'Auguste. Des centaines de cités construites en majorité par des esclaves et par des prisonniers de guerre, gaulois, grecs ou égyptiens... L'histoire de sa conception nous révèle l'étonnante alliance de la religion et des techniques les plus sophistiquées pour régler la vie quotidienne dans ses moindres détails. Elle nous montre aussi à quel point les urbanistes essayaient de satisfaire les besoins de tous, des riches comme des pauvres. Les Romains savaient qu'une ville n'était pas seulement un centre commercial, politique et religieux, mais aussi et surtout qu'elle devait être un lieu où les gens avaient envie de vivre.