Thème « travail et métier »
Il y a un immense embouteillage sur cette route. Que se passe-t-il pour qu’autant de véhicules, du tricycle à la grue, restent bloqués ? La file d’attente est si longue qu’on n’y voit rien. Les uns s’impatientent, les autres râlent. Les plus malins profitent de l’arrêt forcé pour prendre un bon livre au bibliobus, ou une belle crêpe au camion. Mais enfin, ça va durer longtemps, ce cirque? L’armée et la police sont mobilisées, les chaînes de télévision sont à l’affût…
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Ce matin, Salomé n'est pas encore coiffée. Sa maman voudrait bien lui faire une jolie coiffure. Mais laquelle ? Salomé devra choisir : petits choux, pompons ou bête à mille pattes. Comment arranger ses cheveux ?
Depuis qu’il travaille à la fabrique de marteaux, Simon ne voit plus son grand frère aussi souvent qu’avant. Mais ce soir, youpi ! c’est le week-end, et, grâce à son salaire, Simon va se payer un billet de train pour aller chez son frère chéri, de l’autre côté de la montagne.
Hélas, arrivé à la gare, Simon apprend que le train a été annulé ! Que faire ? Rien n’arrête un Simon fraternel. Il prend son courage à deux pattes et ses jambes à son cou. Et comme il ne connaît pas bien la route, il décide de suivre la voie de chemin de fer…
Foreuse, pelleteuse, camion-benne, bétonnière, grue, rouleau compresseur ! Les plus beaux engins sont rassemblés ce matin sous la direction de Monsieur Souris, le chef de chantier. Une mission particulièrement difficile les attend. Ce sera un travail de force mais aussi de précision. Au travail, chacun son tour ! Tout en délicatesse… Mais au fait, où se trouve cet incroyable chantier ?
Même quand on aime l’école et quand la journée a été bonne, on est parfois bien content de rentrer dans sa maison chérie et de retrouver les siens. Voyez ce petit garçon : tout le monde lui fait la fête. Son chien, bien sûr, mais pas seulement ; les autres animaux aussi, chatons, poissons, sans oublier ses jouets préférés. Et ses parents alors ? Ils ne sont pas loin… surprise !
Avec douceur, avec vigueur, Yuichi Kasano fait du retour de l’école un moment de célébration, de fête et de joie.
Mathilde avait espéré qu'elle échapperait à une treizième fille au pair, mais sa mère ne l'a pas entendu de cette oreille. La nouvelle s'appelle Elsie, elle est américaine, et pour Mathilde comme pour sa famille, c'est un sérieux choc.
Du fond des abysses aux cratères de la lune, du sommet de l’Everest aux glaciers de l’Arctique, que serait le monde sans les explorateurs ? Inconnu et monotone. Ils étaient fous, intrépides, assoiffés de connaissance et... elles étaient parfois des femmes ! Certains, comme Darwin, avaient même le mal de mer. Cet album drôle et foisonnant raconte les histoires de quelques-uns des meilleurs ( et parfois des pires ) d’entre eux.
Au printemps 1671, deux ans avant sa mort, Molière est soumis à une rude concurrence. Pour attirer la foule dans son théâtre, il décide d’y remonter Psyché, créé en janvier au palais des Tuileries devant le roi. Deux mois de travaux sont nécessaires pour adapter les décors et construire les machineries. Pendant ce temps, les comédiens joueront une nouvelle création, Les Fourberies de Scapin. Jeannot, un ancien marin de Rouen, est embauché dans la troupe en pleine effervescence. Familier des cordages et de l’escalade, il découvre un univers merveilleux et va jouer un rôle décisif dans la préparation du spectacle et aussi pendant une représentation…
Cela n'arrive pas tous les jours à une jeune fille juive de se retrouver employée à mi-temps comme Père-Noël dans un grand magasin. C'est pourtant ce qui arrive à Samantha. En grande partie à cause d'une teinture ratée, qui lui a laissé les cheveux blancs comme neige. Pour la teinture, sa mère n'a rien dit, mais pour l'emploi c'est une autre histoire. Elle est désespérée par cet acte incompréhensible, et tient à en parler au plus tôt au rabbin Poppel. Il n'y a pourtant rien d'incompréhensible. Samantha a voulu ce travail parce qu'elle mourait d'ennui. Maintenant, elle ne s'ennuie plus. Elle meurt d'étouffement devant les hordes d'enfants qui viennent se faire photographier sur ses genoux et lui offrent des poèmes. Elle frissonne en reconnaissant dans la file d'attente, une bande de garçons de son lycée. Elle blêmit en lisant le poème que sa propre mère a tenu à lui apporter. Mais elle n'est pas encore au bout de ses émotions, car il y a un deuxième Père-Noël chez Good Buy. Un Père-Noël un peu étrange, mais absolument irrésistible.
Ce n'est pas facile de passer un casting sans le dire à ses parents, quand il est précisé dans l'annonce qu'on doit fournir une autorisation écrite. Ce n'est pas facile de se constituer un book quand l'une des meilleures photos qu'on ait de soi a été prise dans le Larzac au mileu des chèvres. Ce n'est pas très agréable de s'entendre dire qu'on n'a pas la bonne couleur de cheveux. Ce n'est pas très drôle de devoir supporter toute la journée une petite pimbêche qui se prend pour la nouvelle Laëtitia Casta. Ce n'est pas évident d'avoir l'air détendu, bronzé et heureux juste parce qu'on porte un jean Fred Maugan. Et c'est carrément dur de conserver le même air détendu, bronzé et heureux, au milieu d'adultes prétentieux et hystériques qui se hurlent dessus sans arrêt. Donc, une chose est claire : quand on veut devenir mannequin, il faut une motivation d'acier, de la patience et beaucoup d'humour...
1717. Louis XIV est mort depuis deux ans. Pour lui rendre hommage, l’immense statue de douze tonnes de bronze, fabriquée à Paris trente-deux ans plus tôt, doit enfin être érigée dans la bonne ville de Montpellier. Il s’agit de la transporter jusque-là . Et en ce début de XVIIIe siècle, ce n’est que par bateau que le voyage peut s’effectuer. D’un port de la capitale au Havre, sur la Seine, puis jusqu’à Bordeaux, par la mer, et enfin en remontant la Garonne jusqu’au canal du Languedoc, Clément, un jeune marin, accompagne le monument. Changements de bateaux, naufrages, embûches… Clément n’est pas au bout de ses surprises !
« Serai-je le héros de ma propre histoire, ou ce rôle sera-t-il tenu par un autre ? Ces pages l'apprendront au lecteur. Pour commencer par le commencement, je note que je naquis un vendredi à minuit - du moins me l'a-t-on dit, et je n'ai aucune raison d'en douter... »
Voilà un début engageant. La suite l'est moins : né six mois après la mort de son père, David Copperfield se retrouve vite nanti d'un terrifiant beau-père, dont la soeur, la glaciale et métallique Miss Murdstone, suffirait à elle seule à caractériser l'Angleterre rigide et puritaine du début du XIXe siècle... Car, si David Copperfield est bien l'histoire d'une enfance malheureuse, c'est avant tout une irrésistible galerie de portraits qui laisse le lecteur partagé entre l'effroi et le fou rire : il y a les méchants, bien sûr, comme l'hypocrite et gluant Uriah Heep, mais aussi les excentriques, ces doux dingues que Dickens excelle à dépeindre : M. Dick, qui rédige ses pensées sur un cerf-volant ou l'impayable tante Betsey et sa phobie des ânes...
David Copperfield est sans doute le roman le plus autobiographique de Dickens. C'est aussi, de son propre aveu, son préféré : « Comme beaucoup de pères aimants, j'ai, au fond de mon coeur, un enfant favori. Et il s'appelle DAVID COPPERFIELD. »
Vers le milieu du XIXe siècle, les besoins de charbon sont grands, en France et dans le monde. Le charbon est devenu la principale source d'énergie, c'est lui qui permet l'essor de l'industrie et des transports. Des hommes - les mineurs - descendent chaque jour à plusieurs centaines de mètres sous terre pour extraire la précieuse houille. Des hommes, mais aussi de jeunes garçons, qui quittent l'école dès l'âge de dix ans pour effectuer ce travail harassant, nocif et périlleux. Louis et Tounet, enfants de la mine et héros de ce récit, sont, hélas, quotidiennement en danger de mort. Une histoire documentaire et un dossier pour en savoir plus sur les mines de charbon et le travail des enfants illustré de photographies d'époque.
Angostura, au bord de l’Orénoque, 13 juin 1800. Fils d’une esclave, séparé de sa mère à 5 ans, Pablo est devenu le souffre-douleur de ses demi-frères et n’a guère d’espoir de mener une vie meilleure, quand deux savants européens font escale dans son village. Humboldt et son ami Bonpland traversent l’Amazonie pour dresser l’inventaire de sa faune et de sa flore. Ils remarquent vite la curiosité naturelle, l’esprit vif et les dons pour le dessin de Pablo, et l’emmènent avec eux. En forêt, le garçon sauve la vie de Bonpland. Pendant la traversée vers Cuba, lors d’une tempête, il met à l’abri leur bien le plus précieux : un herbier géant. Galvanisé par leur confiance, Pablo renoue avec son rêve de gosse : retrouver sa mère…
Simon a une quarantaine d’années. À la suite d’un grand chagrin, il n’arrive plus à trouver la moindre énergie pour se lever, reprendre son travail ou en chercher un autre. Bref, il se laisse aller. C’est compter sans ses deux filles, Natacha et Pauline, bien décidées à le réveiller, à le secouer, à exiger qu’il s’occupe de lui et éventuellement d’elles. Pour cela, elles sont prêtes à employer les grands moyens. Une grève, par exemple, et un ultimatum.
NATACHA : La réunion peut commencer.
SIMON : Puis-je d’abord poser une question ?
NATACHA : Question accordée.
SIMON, hurlant : Qu’est-ce que vous foutez ici au lieu d’être au collège ?
NATACHA : Tu vas le savoir si tu nous laisses conduire notre réunion.
SIMON, hurlant de plus belle : Vous parlerez quand je le déciderai !
NATACHA : Les termes du premier alinéa n’étant pas respectés, la réunion est ajournée
Ce matin-là , au lieu d'aller au collège comme d'habitude, Louis cède à une idée folle : il passe la journée au cinéma. Rien de très dramatique, direz-vous. En plus Louis a de la chance, le cahier de classe n'a pas circulé ce jour-là . Personne n'a rien remarqué. L'ennui, c'est qu'il a intégralement dépensé l'argent de l'assurance scolaire et qu'il n'a aucun moyen de le rembourser. Avouer son escapade à ses parents ? Ce serait le plus raisonnable, d'autant qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre, spécialement sévères. Mais depuis leur séparation, rien n'est simple, la moindre conversation a des allures de champs de mines.
Et comme, plus on attend pour dire la vérité, plus elle est difficile à dire, Louis a finalement laissé tomber. Il n'y a pas si longtemps, il en aurait parlé à son grand frère Edson, son « gourou », mais Edson est parti faire sport-études à Nice, pour mieux signifier qu'il désapprouvait la séparation. Il ne reste qu'une solution : gagner de l'argent. Louis décide de donner des cours à des élèves de primaire en difficulté. Après une longue attente, sa petite annonce affichée à la boulangerie porte ses fruits. Louis a une élève, plutôt sympathique, mais financièrement, le premier cours est une catastrophe. Non seulement la maman n'est pas là pour le payer, mais en plus il casse un vase. Les journées au collège ne sont pas une partie de plaisir : traumatisé par une publicité pour l'assurance scolaire, Louis craint les bousculades comme la peste et n'ose plus frapper dans une balle. Il se fait rapidement exclure, entre autres, des parties de foot. Sans doute il sombrerait dans une profonde déprime, s'il n'avait pas pour nouvelle voisine de classe Sandra Tournachère. Elle ne peut pas tellement l'aider à regagner de la popularité, parce tout le monde la déteste et la trouve bizarre, mais elle s'y connaît en philosophie chinoise et c'est une bonne alliée dans la vie.