Thème « super-héros »
Gaspard et son grand frère Simon ont passé une journée de rêve à construire une Méga Giga Grande Cabane trop stylée !
Mais c’est la nuit maintenant, et il faut dormir. Aïe ! Gaspard a oublié son doudou dans la cabane. Sans doudou, pas de dodo ! Que faire ? « Gaspard, va chercher ma cape ! » dit Simon.
C’est décidé. L’heure est grave. Il est temps pour Simon de révéler à Gaspard qu’il est Superlapin, un superhéros capable de braver les ténèbres pour rapporter son doudou à un petit frère sans défense...
Jules n'a pas très envie de jouer au football avec ses frères. Ni de faire du vélo. Lui, ce qui l'intéresse, ce sont les livres. Surtout les aventures de Supercochon, qui se bat avec fougue et ténacité contre le gros cancrelat rose. Évidemment, ses frères se moquent de lui. Ils pensent que les livres sont ennuyeux et ne servent à rien. Ils se trompent. Car si un loup s'approche avec des intentions malhonnêtes, les astuces de Supercochon peuvent se révéler extrêmement précieuses. En effet, cancrelat rose ou loup affamé, un méchant est un méchant. Mieux vaut courir vite et faire preuve de jugeote. Une folle poursuite s'engage. Heureusement que Jules connaît tout Supercochon par coeur. Et pour l'estocade finale, comment fait-on lorsqu'on ne dispose pas d'un « superpoing extractible à propulsion nucléaire » pour mettre le méchant K-O ? Ma foi, un bon livre bien lancé peut très bien faire l'affaire. À présent, même les frères de Jules le savent : la vie imite l'art.
Il était une fois un petit lapin qui se prenait pour Superlapin. Lorsque sa maman lui disait : « Que vas-tu faire aujourd'hui, mon petit lapin ? », il répondait : « Mais enfin, chère mère, je ne suis pas un petit lapin, je suis SUPERLAPIN ! Les Superlapins attrapent les méchants, vous le savez bien ! »
Et le petit lapin - pardon, Superlapin -, dans son costume de Superlapin, partait chasser les méchants. Superlapin n'a peur de rien. Il peut sauter dans le creux d'un arbre, même s'il y fait très froid et très sombre. Même s'il y a un méchant armé d'une épée caché à l'intérieur. Un petit lapin, lui, a peur du noir quelquefois, et si une écharde s'est enfoncé dans son doigt, il a mal. Alors, quand on est Superlapin, mais quand même aussi un petit lapin, on a parfois un peu besoin de sa maman.
" Le skate, c’est pas pour les filles ! " a décrété Ferdinand en se jetant sur celui de Simon, que Lou voulait emprunter poliment. Quel culot ! Bientôt les deux garçons se lancent dans un duel acharné, et tombent, et se moquent, et se disputent... Mais pendant ce temps, qui récupéré le skate calmement et donne à cette brute de Ferdinand une leçon de style avant de lui clouer le bec ? SuperLou bien sûr !
Minusman a perdu sa Juliette. Elle a déménagé. Tout est mieux dans sa nouvelle école, elle lui a dit au téléphone. Ils font même pousser des radis ! Minusman se sent petit comme un radis…
Peut-être serait-il plus fort en partant loin ? Vraiment loin ! Même pas au bout du monde, non, à l’autre bout de la galaxie, dans un univers inconnu. C’est facile, il suffit de ficeler de gros ressorts à ses baskets à scratch, de préparer un sac de voyage et de ne pas oublier son bandeau noir de Zorro, qui peut toujours servir. Et tsoing, tsoing ! Décollage immédiat pour la Terra incognita !
Isaac se sent seul sans sa Juliette qui a déménagé.
Heureusement, il a son ordinateur avec Juliette à l’intérieur.
Grâce à son écran, il peut quand même parler à son amie et lui raconter sa rencontre avec Père Poubelle : un vieux monsieur sans argent et sans famille. Isaac voudrait faire quelque chose pour lui. Pour cela, il doit redevenir Minusman « le petit qui gagne contre les grands » !
Chaque nuit, Isaac a beau se transformer en Minusman, « le petit qui gagne contre les grands », au réveil, c'est toujours pareil. Son frère a vidé le pot de Nutella ; il y a des frites à la cantine le jour où il doit aller chez le dentiste à midi et, pire que tout, Juliette ne veut plus jouer avec lui à la récré. Forcément, il y a de quoi se sentir impuissant face à tant d'injustices. Alors, quand Yapa Plujuste, sorcière très laide mais très gentille, lui demande de l'aide, Isaac se demande bien comment un petit garçon comme lui pourrait la secourir.
Dimanche soir, en rangeant son cartable, Isaac trouve un bout de papier avec ces mots : « Tu ne m’aimes plus, je suis triste à mort. Tilly. » Isaac n’a jamais aimé d’amour Tilly Zaballo puisque son amoureuse s’appelle Juliette. Ce qui complique tout, c’est que Juliette est la meilleure amie de Tilly. Mais ce lundi matin, la maîtresse a fait l’appel. À la lettre Z, Tilly Zaballo n’a pas répondu. Elle n’était pas là…
C’est en puisant dans ses souvenirs de maîtresse d’école, et sans doute aussi de maman, que Nathalie Brisac a créé son héros Minusman, « le petit qui gagne toujours contre les grands ». Après s’être battu à côté des 100 papiers, avoir rencontré le Père Poubelle et voyagé au bout de la Galaxie, Minusman affronte dans ce roman le regard des autres. Nathalie Brisac aime penser que les histoires qu’elle raconte peuvent aider les enfants à trouver leur place, à se construire et à rêver.
« Nous ne sommes encore que des enfants, mais des enfants quand même. Hier, dans notre classe, il y avait Kouik Mériadec. Aujourd’hui, il n’est plus là parce qu’il est sans papiers français. Si j’étais grand, je comprendrais sûrement qu’il faut des papiers d’identité pour vivre.
À l’école, nous n’avons que des feuilles de papier. Dans les rues, dans les campagnes, il y a les feuilles des arbres. Nous aimerions que tous les Français lancent demain, à dix heures, des feuilles d’automne par leurs fenêtres. Alors, tous ces papiers voleraient jusqu’à Kouik avant qu’il ne s’envole pour son ancien pays en guerre. »
Jean-Christophe veut devenir un superhéros. Et un superhéros, ça a mieux à faire que de s’occuper de sa petite soeur. Un superhéros, ça doit s’entraîner, pour devenir fort et accomplir des exploits. Mais qui veut des exploits de Super JC ?