Thème « souris, mulot, rat, campagnol »
C'est bientôt le mariage de la fille de Madame la Taupe. Tout le monde se fait faire des robes par Élise, la couturière. Elle est très douée, Élise. Les robes et les manteaux qu'elle confectionne sont magnifiques. Mais on dit qu'elle a mauvais caractère. On ne sait même pas si elle viendra au mariage. La vérité, c'est qu'Élise se trouve moche. Elle pense que les jolies robes, les volants, les dentelles, ce n'est pas pour elle. Martha l'araignée, qui habite dans un coin de la salle de bain et avec qui Élise papote souvent, le soir, est la seule à comprendre qu'elle est malheureuse. La seule à deviner qu'elle aimerait bien aller au mariage. Soudain, il lui vient une idée : cette fois, ce sera elle la couturière. Elle va tisser en secret pour son amie la plus belle robe qu'on puisse imaginer...
Pendant que les autres mulots font provision de maïs et de noisettes pour l'hiver, Frédéric, lui, fait provision de soleil, de couleurs et de mots.
Les Ratinos vivaient tranquilles dans leur trou, au pied de la colline. Un matin, ils furent réveillés en sursaut par un tremblement de terre. C'était un éléphant qui venait leur rendre visite.
Mitsou et Kimi sont deux petites souris qui habitent dans la chambre de Vincent. Il est peintre, comme elles. Il laisse toujours des tubes de couleur, des pinceaux et des crayons à leur disposition. Il est vraiment très gentil. Alors ce n'est sûrement pas lui qui a posé un piège à souris sous le lit... à moins qu'il ne soit devenu fou !
Au soir de sa vie, un vieil homme lègue deux graines à ses fils : à l’aîné, une graine de fougère ; au cadet, une graine de bambou. « Plantez-les dans la forêt en souvenir de moi. » Si la fougère recouvre vite le sol, rien ne pousse de la graine de bambou, au grand désespoir du plus jeune des frères…
Autrefois les petits lapins, comme les enfants, perdaient leurs dents de lait et attendaient sagement le passage de la petite souris. Mais un jour, la maison de la petite souris fut cambriolée par un rat, dont la femme adorait tout ce qui brille, y compris les petites dents de lait...
Selon Mina la souris, la forêt est sous l'emprise d'une terrible malédiction : une sorcière déguisée la hante jour et nuit. Le seul moyen de la faire disparaître à tout jamais est de la retrouver et... de la reconnaître sous son déguisement, avant le petit matin. Mina n'y arrivera jamais toute seule et fait appel à son ami Victor le lapin. Du coup, tout le monde s'y met : le hibou, les chauve-souris, la taupe, l'ours et même les loups vont essayer de déjouer l'affreuse sorcière. L'union fait la force !
Qui est-elle cette cousine d'Amérique qui arrive dans la famille de Trotinette et Totoche, les souris ? Elle est bizarre la cousine. Elle n'est pas chauve mais elle a un drôle de museau chiffonné, de grandes oreilles d'âne et deux horribles ailes !
Mathieu rêvait de choses impossibles : faire obéir ses amis et même les grandes personnes, être gentil avec tout le monde... La magie rend-elle heureux ?
Où il est question de Pétronille, la souris qui n'est pas verte, de ses 120 petits, de leur papa qui est loin et qui s'appelle Everest, de la Forêt Touffue qui est si belle dans la lumière de l'été, de Cafouillon qui est si bête qu'il mélange toujours tout, du monstre Sagoinfre qui tente de manger les 120 petits et qui ne sait pas ce qu'il va lui en coûter !
La famille Pissenlit habite tout en haut d'une bibliothèque. C'est une chance quand on adore le gâteau de papier ! « Que voulez-vous aujourd'hui, mes enfants ? » dit Madame Pissenlit à Pistache et à son cousin Pipioli, « Du Cendrillon ou du Pinocchio ? »
Il était une fois un grand éléphant, fort comme une montagne. Il répondait au doux nom de Roméo et il était heureux. Enfin, presque... Il avait juste un petit problème. Un tout petit problème de rien du tout mais qui l'embêtait beaucoup. Il était timide, très très très timide.
Cette souris possédait la plus belle plantation de bananes du monde. Ça aurait pu la rendre heureuse et généreuse. Mais non. Ça la rendait égoïste et méchante. Quand une malheureuse chauve-souris très polie vint lui demander la permission de manger un peu de ses milliers de bananes, elle la chassa.
Alors la chauve-souris, qui était très maligne, trouva un stratagème pour convaincre la souris, qui était trop radine, de partager un peu mieux ses jolies bananes…
C'est une belle journée d'automne, mais Totoche s'ennuie. Il est prêt à beaucoup de choses pour un peu de compagnie. Même à faire le portemanteau chez Joséphine la taupe, qui vient de s'acheter un manteau mais n'a rien pour l'accrocher. Totoche montre tellement d'enthousiasme et de volubilité dans ses nouvelles fonctions que Joséphine en est vite épuisée. C'est d'un portemanteau qu'elle a besoin, pas d'un moulin à paroles comme Totoche. Alors elle le congédie gentiment. Totoche tente de poursuivre sa carrière de portemanteau chez Lazare. Lazare est un oiseau qui aime la compagnie, il semble enchanté de la présence de Totoche. Mais quand il lui propose une assiette de soupe aux châtaignes, Totoche montre tellement d'enthousiasme - pour la soupe, cette fois - qu'il en oublie son travail. Voilà le manteau de Lazare tout taché. Et Totoche est navré. Doublement navré. Que va-t-il faire maintenant ? Mais au fond, peut-être que Lazare a davantage besoin d'un ami avec qui partager de la soupe que d'un portemanteau ?
Une armoire abandonnée traîne au bord de la route. Elle est grande, en bon état, très jolie, ma foi ! Meredith la coccinelle décide de s’y installer. Ça fera une excellente maison de campagne pour l’été. Mais voilà Totoche qui passe. Il avait justement besoin d’une armoire ! Il l’emporte sur son dos quand, tout à coup, elle se met à parler : « Repose-moi ! Cette armoire est à moi ! »
D’accord, Meredith, dit Totoche, mais moi j’ai besoin d’un garde-manger. On pourrait peut-être s’arranger ?
Totoche a gagné un poisson rouge à la fête du village. Ce poisson s'appelle Mauricette, et le drame de sa vie, c'est qu'elle n'a plus envie d'être un poisson rouge. Tourner en rond dans un bocal, même agréablement aménagé, ne l'amuse plus depuis longtemps. Mauricette est malheureuse.
Elle voudrait tant être un autre animal, un dromadaire, par exemple. Avec l'empathie qui le caractérise, Totoche s'émeut beaucoup de cette triste condition, et décide d'emmener Mauricette chez la sorcière Annaplure. Mais Annaplure a ses bons et ses mauvais jours, et aujourd'hui est un jour exécrable. Ce n'est plus seulement l'avenir de Mauricette que Totoche va devoir sauver, mais sa vie.
Heureusement qu'Annaplure est un peu bête. Et que Totoche a le sens de l'improvisation. Il se pourrait même qu'il ait quelque talent caché pour les formules magiques.