Thème « roi, reine »
Il était une fois un Enfant-Roi. Comme tout roi, il a un conseiller pour l'aider à s'habiller et pour lui faire à manger. Mais au moment du coucher, personne ne peut lui venir en aide : le jeune Roi refuse de dormir. Alors, chaque soir, c'est la guerre... D'un air féroce, le chef ennemi crie à ses soldats : « Jetez-moi ce Roi dans un lit ! » Mais cet enfant-là est malin : la nuit, il parvient à s'échapper... Trouvera-t-il, enfin, une solution meilleure que les armes pour apprivoiser le sommeil ?
Un jour, la petite reine alla se promener dans la grande forêt. Au bord d'un lac gelé, elle vit un animal merveilleux, blanc comme la neige et rapide comme le vent. C'était une licorne. Emerveillée, la petite reine invita la licorne. « Je veillerai sur toi, dit-elle, tu n'auras ni froid ni faim. » Et la licorne suivit la petite reine dans son petit château.
La petite princesse vit heureuse au château mais elle a tellement besoin de bisous ! Sa maman, la reine, n'a pas de temps à consacrer à sa fille et lui conseille plutôt d'aller trouver la reine des bisous. La petite princesse prend son avion rouge et part à sa recherche. Elle rencontre la reine des gâteaux, la reine des chats, la reine des fleurs et d'autres encore, mais toujours pas de reine des bisous...
La reine des bisous est toujours aux petits soins pour ses enfants. Elle les dorlote, les cajole et s’amuse avec eux. « Ce n’est pas grave », dit-elle toujours lorsqu’ils font une bêtise. Un soir, les trois brigands sont un peu trop agités. Leur bataille de coussins dégénère et le doudou de la reine des bisous, celui que sa maman avait brodé pour elle quand elle était petite, est tout déchiré. « Ce n’est pas grave, disent ses enfants, ça va s’arranger. »
Dix fois, cent fois, mille fois, tu es venu au château pour dire au roi tout ce qui ne va pas. Dix fois, cent fois, mille fois, les gardes t'ont renvoyé : « Le roi est occupé. Revenez un autre jour ! » Maintenant, ça suffit : tu veux voir le roi et personne ne t'en empêchera...
Jeudi matin, le roi, sa femme, le petit prince, le pingouin, l’hippopotame à vélo et le lion farceur sont venus chez moi pour me serrer la pince.
Comme j’étais pas là, ha !
Le petit prince a dit, hi !
Puisque c’est ainsi, nous reviendrons vendredi !
Le prince se demande qui peut bien être le roi des papas. Son papa roi aimerait lui aussi le rencontrer. Ensemble, ils se lancent à sa recherche. Sur le chemin, ils croisent le roi du vélo qui leur apprend à pédaler, le roi des rêves qui borde les petits dormeurs ou encore le roi des gourmands… mais pas de roi des papas !
Tandis que Nuno et son père redescendent vers la plaine, un rocher déboule du versant montagneux et vient s'écraser sur la tête du roi des animaux qui s'écroule, face contre terre. Alors, Nuno prend la couronne et la pose délicatement sur sa petite tête.
Un petit prince est né. Quel bonheur ! Pour Théophile, rien n'est trop beau. On l'installe dans la plus jolie chambre du palais. On engage pour lui les meilleurs serviteurs. On lui offre tous les jouets dont il peut rêver... Pourtant, Théophile n'a pas l'air content. Il dit toujours non et ne sourit jamais...
Une immense fête est organisée à Célesteville. Tous les animaux sont invités à construire un pavillon pour l'exposition. Suivez-nous, nous allons visiter avec Pom, Flore et Alexandre !
Un Maharadjah porte des bijoux, un foulard de soie, de longs cils et des chaussures vernies. C’est pourquoi il arrive que les pirates le confondent avec une princesse et le kidnappent, en pleine jungle… Que faisait-il, en pleine jungle ? Il poursuivait une panthère, parce qu’elle lui avait subtilisé quelques diamants. Et, en partant à leur recherche, il va retrouver bien plus que des bijoux…
Angèle et Gabriel sont les enfants du roi et de la reine des géants. Ils sont petits comme des confettis mais ils ont le coeur aussi grand que l'océan. Le roi et la reine sont furieux d'avoir des enfants aussi minuscules. Ils se sentent ridicules. Angèle et Gabriel aiment leurs parents. Ils ne veulent surtout pas leur causer du souci. Alors, ils décident de se faire encore plus petits et de disparaître dans la nuit.
Mais quel est son problème à cette petite princesse-là ? Elle n'est ni horrible, ni trop jolie, ni trop nulle comme certaines de ses cousines sur le cas desquelles Nadja s'est déjà penchée... Alors, quel est son handicap ? Ce grave défaut qui poserait problème à l'heure de lui chercher un mari ? Cette petite princesse est d'un tempérament inquiet, et voudrait tout le temps faire plaisir à tout le monde. Elle ne sait pas encore que ce n'est pas possible. Elle vit dans l'angoisse de faire de la peine à quelqu'un. En fait, elle ne vit pas. Elle couvre ses proches de cadeaux, qu'elle pèse au préalable afin d'être équitable, et quand elle voit ses amies, elle se demande à laquelle dire bonjour en premier sans que les autres en soient peinées. Alors, choisir parmi des prétendants, vous imaginez. Pauvre princesse, dans la vraie vie, on l'enverrait chez un psychanalyste, et au bout d'un certain nombre d'années, elle ne craindrait peut-être plus de se faire détester une bonne fois pour toutes. Mais heureusement, cette princesse vit dans un conte. C'est l'auteur qui décide et qui, d'un coup d'inspiration magique, va lui envoyer le mari idéal : le Père Noël, bien sûr.
Dans un château au beau milieu d'une forêt régnait un roi dont la grande passion était de mettre des oiseaux en cage. Il avait même promis la main de sa fille Albertine à celui qui lui apporterait le plus bel oiseau du pays. Cet oiseau, c'était Grand Corbeau, qui était bien trop malin pour se laisser attraper. Le roi le savait, mais cela lui était égal car plus les jours passaient, plus ses cages se remplissaient d'oiseaux de toute sorte sans qu'il eût besoin de donner la main d'Albertine. Une nuit, Grand Corbeau décida de donner une bonne leçon au roi : il enleva Albertine.
Un jour, le roi dit à son fils : « Tu es grand, maintenant. Il est temps que tu aies ton propre château. » Et il lui montre la tour qu'il a fait construire pour lui.
« Hm, hm. Mais je ne veux pas rester ici, dit le prince. Un dragon pourrait facilement y entrer... »
C’est très risqué de refuser de la nourriture à un petit être affamé… Le roi et la reine de cette histoire l’ont appris à leurs dépens. Ils n’avaient pas d’enfant et quand, un jour, un chaton esseulé se présenta à la porte de leur château, ils le trouvèrent mignon, l’adoptèrent et lui donnèrent un bol de lait. Mais le chaton était ensorcelé. Jour après jour, il grandissait, doublait de volume. Le roi voulut lui couper les vivres, alors le chat se mit à dévorer tous ses soldats et ses valets…