Thème « poésie »
Ce n’est pas souvent qu’on parle de météo aux enfants, et pourtant c’est important !
La pluie, la neige, le soleil, tous les éléments du ciel illustrés avec poésie, humour et tendresse.
Dodo s’amuse à faire des bulles, blop, blop, blop ! en voilà une qui s’envole par-dessus les maisons, les champs, les montagnes, les océans… pour arriver chez l’amie de Dodo, et que se passe-t-il quand elle éclate, cette jolie petite bulle ?
Un livre en forme de palette, quelle bonne idée ! Chaque page-palette est un imagier classé par couleur, avec des légendes pleines de poésie. On ne sait pas si on a envie de se mettre à la peinture ou seulement de regarder ces palettes !
Bisou du matin, bisou bobo, bisou d’anniversaire, et évidemment bisou de maman ou bisou de papa. Que de bisous tout au long de la journée ! Quelques lignes en rime et le bisou devient si poétique !
Les haïkus sont de très courts poèmes japonais dont la particularité est de saisir furtivement un moment, une émotion de la journée.
À la manière des haïkus, voici un livre qui incite à dormir…
À lire presque en chuchotant !
Des oiseaux de toutes les couleurs, un lion magnifique, des pêcheurs sur une eau jaune, des singes bleus aux regards hypnotiques… Toutes ces scènes exotiques, dessinées par des enfants qui ont eu pour la première fois des pinceaux entre les mains, sont accompagnées de comptines gaies, drôles et poétiques. Un petit bijou de livre !
Un chat pacha, une grenouille fripouille dans une citrouille, un éléphant vêtu de ses gants, de son cardigan et de son chapeau blanc... cinq poèmes qui jouent avec les sons et les couleurs.
Le bus traverse la savane, rencontre tous les animaux sauvages, auxquels sont associées des comptines poétiques, qui nous font voyager à travers des paysages aux couleurs chaleureuses.
Gorille, chimpanzé, orang-outan. Autant de singes différents, hilarants, déconcertants, élégants et craquants. Épatant.
Blaise le poussin masqué est exceptionnel : il peut faire toutes sortes de bêtises sans craindre de se faire disputer, puisqu'il suffit qu'il ôte son masque pour qu'on ne sache pas qui il est. Pratique, non ? Il peut ainsi être roi des sports, poète, dresseur de monstres, accomplir des exploits uniques au monde, et même critiquer Claude Ponti (qui ne peut pas s'empêcher de le mettre dans tous ses livres) !
Le soleil se couche, la nuit arrive à grands pas. Et les animaux de la forêt veillent encore. En se promenant dans les bois, une petite fille murmure tout bas : « Chut, plus un bruit ! Il est l’heure de se dire bonne nuit. »
Fini l'hiver ! Tout s'éveille ! Au bois fleuri, chacun sort de sa cachette. Vite, il faut se dégourdir les pattes (ou les ailes) et trouver de quoi manger. Mais pour les petites jambes aussi, c'est le printemps. Surtout, ne pas en perdre un instant !
« Je l’ai vu sur le rebord du jardin, à la pointe du sapin. Je t’aime petit merle… Je l’ai vu onduler dans le vent, si rouge au milieu des champs. Je t’aime coquelicot. »
Tout ce que voit un petit et qu’il choisit d’aimer pour la seule raison du coeur.
Ce livre est vivant et n’en fait qu’à sa tête ! Les mots qui semblent ne pas d’exister semblent être évidents et ceux qui sont familiers à tous surprennent par des blagues. Ici, les personnages courent de pages en pages et d’une histoire à l’autre, et les lettres et les lignes sautent et se déplacent. Une collection de poèmes pour les enfants en école maternelle et en école élémentaire, illustrés de magnifiques collages en papier de Kateryna Reyda.
Livre en ukrainien
l’école des loisirs rejoint le mouvement de solidarité en prenant à son tour en charge la fabrication et la diffusion en librairie de deux albums ukrainiens. L’intégralité des ventes sera entièrement reversée à l’éditeur afin qu’il puisse rémunérer ses auteurs. Cette initiative est une belle façon d’offrir aux enfants réfugiés des livres dans leurs langue que ce soit en France, en Allemagne, bientôt dans d’autres pays comme les Pays-Bas et l’Italie.
« Pour vivre heureux, vivons cachés », « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées »… Qui sait aujourd’hui que l’on doit ces formules au plus prodigieux des fabulistes du XVIIIe siècle, Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794) ? Florian, dont la brève existence fut un
véritable tourbillon, professait qu’il est, en matière d’écriture, un principe souverain : l’art de « conter gaiement ».Chacune des pièces du petit recueil qu’il publie en 1789 est donc une véritable fête de l’esprit. Les animaux, les hommes, les dieux mêmes se combattent,
s’entraident parfois en une série de petits tableaux vivants dont la modernité étonnera le lecteur d’aujourd’hui. Si Florian, tout comme son oncle, le grand Voltaire, déteste la superstition, les injustices et la guerre, il a pour la nature une tendresse particulière. Le chien, la brebis, le rhinocéros, la vipère, la guêpe s’étonnent de la brutalité des hommes, le pauvre bouvreuil meurt de leur indifférence, et il faut toute la sagesse de l’éléphant blanc pour nous faire comprendre ce que l’humanité gagnerait à simplement observer les animaux.Écologiste avant l’heure, Florian nous avertit que l’intérêt nous conduit à la ruine et qu’il y a urgence à trouver la paix de l’esprit au coeur d’une « retraite profonde », dans l’un de ces asiles qu’offre la nature.
Comme tous les chefs-d’oeuvre de la littérature, La Divine comédie est un livre que l’on cite souvent, mais que l’on croit pouvoir se dispenser de lire. Ce qui est infiniment regrettable. Car ce poème de sept cents ans, ce long poème de plus de quatorze mille vers, écrit en italien populaire, est tout à la fois un chant d’amour, une méditation spirituelle, un récit de voyage fantastique et une exploration de l’au-delà qui prend des allures allégoriques de plongée dans des mondes surnaturels. Le rêve devient cauchemar quand apparaissent des animaux fabuleux, des géants, des fées ou des monstres...
La Divine Comédie appartient désormais au patrimoine universel. Le monument qu’est devenue l’oeuvre est si imposant qu’on hésite à y pénétrer. Il n’est pas inutile alors d’entrouvrir une porte modeste, celle d’une édition abrégée. C’est par ce moyen qu’on peut rendre familier un « classique » dont on verra qu’il a toujours quelque chose à nous dire.
« Dante peuplait l’Enfer de ses haines et le Paradis de ses amours, écrit Alexandre Dumas. La Divine Comédie est l’oeuvre de la vengeance. Dante tailla sa plume avec son épée. »