Thème « nourriture, qui mange qui ? »
Jules le souriceau vivait tout seul dans son petit terrier et il aimait ça. Il échappait ainsi à tous ceux qui voulaient le croquer, sous la terre ou en surface : hibou, taupe, blaireau, chien, lapin, fermière. Mais la vie est pleine de surprises. Un jour, parce qu’il a eu pitié d’un renard très rusé, mais surtout affamé, Jules finit par devenir… non ! pas sa proie. Beaucoup mieux que ça !
Le désert est si vide et silencieux d’habitude que c’est toujours une bonne surprise d’y entendre un peu de musique. Plonk plonk plonk ! Un xylophone. Boum boum boum ! Une batterie. Fuut fuut fuut ! Une flûte. Irrésistiblement attirées, deux vaches s’approchent en dansant et se joignent bientôt aux artistes : trois sympathiques vautours. Mais bientôt, elles sentent que quelque chose ne tourne pas rond…
Vroum, vroummmm ! Le moteur du tracteur retentit dans la campagne. C’est le printemps et il s’apprête à labourer la terre de la rizière.
Loin d’être effrayés, les oiseaux se laissent attirer par ce bruit familier qui leur dit : « Venez manger ! »
Car le tracteur, en remuant la terre, en fait sortir des insectes et des vers. Et les pauvres oiseaux ont jeûné tout l’hiver. Miam ! Ce sont d’abord les moineaux qui arrivent, bientôt suivis de deux corbeaux, puis d’un héron qui attrape une grenouille dans son long bec…
Par une froide soirée d’hiver, un loup affamé tire tristement son traîneau. Mais où chercher à manger quand tout est recouvert par la neige ?
Le loup rencontre alors un gentil mouton qui veut l’aider. Pour le dévorer, il suffira au loup de l’entraîner loin de l’étable. Ce sera facile parce que le mouton, lui, est prêt à le suivre n’importe où. Il est émerveillé par cet étranger qui parle comme un poète et qui porte une montre en or. Le mouton enfile ses bottes pour accompagner son nouvel ami dans la nuit.