Thème « nostalgie »
Les choses que Fillette aime : les locomotives à vapeur, les nuages de fumée, les sifflements stridents, les passerelles métalliques, avoir peur.
Les autres petites filles (de deux à six ans), les animaux en peluche, être maîtresse d’école. Le silence des bibliothèques, le silence de la neige, le silence du matin.
Arriver la première au jardin d’enfants, ne pas être grondée par sa maman, avoir la paix. Regarder les fleurs de l’étang, sucer son pouce, pleurer, rêver peut-être…
Tout juste arrivés dans leur nouveau logement, un jeune garçon et sa maman échangent des souvenirs d’« avant », radieux, drôles ou saugrenus : un pique-nique avec papa, un plongeon dans une meule de foin, une terrible nuit d’orage... À présent, les voilà seuls. Mais qui sait si, un jour, cette toute première nuit dans une ville inconnue ne sera pas à son tour un souvenir aimé ?
Ah, Varsovie… ou de l’importance d’avoir un rêve dans la vie…
Dans ce conte yiddish un tantinet philosophique, un petit tailleur qui n’a jamais quitté son village réalise son grand rêve (“Ah, Varsovie !”) – du moins, c’est ce qu’il croit…
Mais qui dit qu’une fois le rêve d’une vie réalisé, on ne peut pas continuer à rêver ?
« Je suis parti parce que plus personne ne m’aimait. Les jours où l’on me désignait roi ou tout simplement ours n’étaient que vieux souvenirs. Les nuits où l’on me confiait secrets, joies et chagrins étaient devenues muettes. Le temps des ours était terminé. »
Petit Ours quitte alors le jardin des hommes, marche droit devant lui et dialogue avec les fleurs, les nuages, les pierres et la rivière.
Un jour, Mademoiselle Moiselle invite Monsieur Monsieur à prendre un thé d'été. C'est une invitation spéciale, qu'elle lui enverra par voilier. Car elle a une question à lui poser. Elle voudrait bien savoir comment était Monsieur Monsieur quand il était petit...