Thème « nostalgie »
Ah, Varsovie… ou de l’importance d’avoir un rêve dans la vie…
Dans ce conte yiddish un tantinet philosophique, un petit tailleur qui n’a jamais quitté son village réalise son grand rêve (“Ah, Varsovie !”) – du moins, c’est ce qu’il croit…
Mais qui dit qu’une fois le rêve d’une vie réalisé, on ne peut pas continuer à rêver ?
« Je suis parti parce que plus personne ne m’aimait. Les jours où l’on me désignait roi ou tout simplement ours n’étaient que vieux souvenirs. Les nuits où l’on me confiait secrets, joies et chagrins étaient devenues muettes. Le temps des ours était terminé. »
Petit Ours quitte alors le jardin des hommes, marche droit devant lui et dialogue avec les fleurs, les nuages, les pierres et la rivière.
Cette fois-là, j’étais venu absolument tout seul à l’hôpital pour rendre visite à Grand-père. Papa n’avait pas envie de venir souvent. Parce que Grand-père était compliqué. « Ici, je suis en cage, comme un animal ! » rugissait-il.J’ai toujours aimé ça quand Grand-père se mettait en colère. Ça rendait la vie plus passionnante. « On ne pourrait pas sortir Grand-père de là ? » ai-je pensé. C’est comme ça que Gottfrid, aidé de Ronny le boulanger-mécanicien, organise un voyage rocambolesque jusqu’à la maison de la falaise pour retrouver la merveilleuse confiture d’airelles de Grand-mère. Ensemble, ils prennent le large pour cette dernière aventure.