Thème « hospitalisation »
Un petit garçon vient d’arriver à l’hôpital en ambulance. Son chien est très inquiet et trop grand pour passer les grilles qui se sont refermées. Comment lui envoyer un message d’amitié ? En comptant sur les autres, bien sûr ! C’est une véritable chaîne de solidarité qui se met en mouvement. Chat, souris, fourmi, poux et anticorps se relaient pour arriver au tympan du petit malade. Mais on peut compter sur l’humour iconoclaste de Gabriel Gay pour faire de ce parcours du combattant une histoire à mourir de rire… surtout pour les microbes !
Antoine est tombé. Papa l'emmène d'urgence à l'hôpital. Examen, radiographie, plâtre... Solo, l'éléphant en peluche d'Antoine, est tout dépaysé par cet endroit plein d'imprévus et de couloirs ! Mais la surprise des surprises s'appelle Annie, la nouvelle copine du petit garçon.
C'est l'histoire d'une tout petite fille qui s'appelle Yola. Chaque matin, quand elle se lève, elle remplit d'eau son arrosoir bleu et arrose Violette. Violette, c'est sa fleur. C'est une violette. Et Yola, ça veut dire « Violette » aussi.
Mais un soir, un mal affreux, comme une lance, lui transperce la tête et semble lui écraser les joues...
Zita est une jeune ado pleine de vie et au caractère bien trempé. Alors, quand elle a décidé de donner une fête pour son anniversaire, c’est toute une histoire : treize ans, ce n’est pas rien ! Surtout quand on en compte neuf passés à l’hôpital… Car Zita n’est pas vraiment comme les autres : une fichue maladie l’oblige à suivre un traitement qui lui a fait perdre ses cheveux et lui vaut désormais le sobriquet de « Boule à zéro » ! Mais qu’à cela ne tienne ! Son anniversaire sera l’occasion de rassembler tous ceux qui vivent avec elle dans le service des enfants accidentés ou gravement malades. «Wilfrite », « Supermalade », «Happy papy », le joli Pierrot, et même cette peste d’Évelyne qui partage sa chambre… tous les patients de son étage ainsi que le docteur Semoun et les infirmières sont conviés à la fête. Ne manque qu’une invitée : la maman de Zita, qui ne vient jamais la voir… Pour couronner le tout, Zita multiplie les malaises ! Et si l’absence de sa maman y était pour quelque chose ?
Voilà des années que Zita est malade, et tout aussi longtemps que l’hôpital est devenu sa maison. Médecins, infirmières, patients… Zita connaît tout le monde. Chaque vendredi, elle attend avec impatience l’arrivée de Mama Kigali, une femme rwandaise qui vient conter des histoires africaines aux jeunes et aux moins jeunes de l’hôpital. Ce jour-là, Mama Kigali raconte l’aventure de Zé, une petite fille qui tombe soudain si gravement malade que tout le village craint pour sa vie. Or une très ancienne légende raconte que, si un malade parvient à toucher la queue de Mushangu, le plus redoutable des crocodiles du fleuve, il sera guéri. La nuit venue, n’écoutant que son courage et malgré sa faiblesse, Zé se dirige alors vers le fleuve où sommeille Mushangu… Le soir même, Zita apprend qu’un « reptilarium » va s’installer en ville pour quelques jours. Au programme, lézards, serpents… et crocodiles. Qui veut guérir doit toucher la queue du crocodile, Mama Kigali l’a dit ! Et pour guérir, Zita est prête à tout !
Zita avait quatre ans lorsque, pour la première fois, elle a mis les pieds à l’hôpital La Gaufre pour traiter sa leucémie. Et – même si elle ne les fait pas – elle a maintenant treize ans.
Faites le calcul ! Autant dire que l’hôpital est devenu sa maison. Mais là-bas, le temps passe parfois si lentement… Alors chaque jour, Zita fait sa « tournée ». Coiffée d’un gyrophare qu’elle a « emprunté » aux ambulanciers et juchée sur sa trottinette, elle arpente les couloirs de l’hôpital à toute allure, file voir ses copains parfois plus atteints qu’elle, remonte le moral de ses vieux amis du service de gériatrie, fait un détour par la maternité pour prendre des nouvelles des bébés de la nuit et accompagne sa meilleure copine lors des séances de « protonthérapie » ! C’est bien simple, à l’hôpital, tout le monde connaît Zita et Zita connaît tout le monde. Certains ont même l’impression que sa gouaille et sa bonne humeur sont les meilleurs remèdes des patients. Mais les médecins partagent-ils aussi cet avis ?
Enzo n'en mène pas large. Il est hospitalisé pour une sale maladie : la méningite. Rien que le nom fait froid dans le dos. Mais, par un hasard très heureux, il est soigné dans le service du docteur Exacœur, Mahaut de son prénom, qui fait des prodiges. Car le docteur Exacœur est une fée. Une vraie ! Fille et petite-fille de fées. Elle peut transformer les tristes biscottes du petit déjeuner en coissants croustillants et soulever des paillettes lorsqu'elle se déplace, elle peut aussi métamorphoser les murs de l'hôpital en chocolat et les rampes en berlingots. Le séjour d'Enzo à l'hôpital devient tout à fait exaltant. Le voilà « au plus profond d'un mystère ». Pourtant, la magie a des limites et, toute fée qu'elle est, Mahaut aura besoin de l'aide d'Enzo pour guérir une petite fille qui a décidé de dormir pendant deux ans. À eux deux, ils vont imaginer une mise en scène grandiose pour la sauver. Car de quoi a besoin la Belle au bois dormant sinon d'un prince pour la réveiller ?
Barnabé a des parents loufoques, un papa professeur Nimbus spécialiste des dinosaures et une maman Tintin reporter qui parcourt la planète en long et en large. Il est très inquiet : sa mère a parié à son père que les pingouins ne volent pas. Elle était tellement sûre de son coup qu'elle l'a laissé miser tout ce qu'il voulait : et ce qu'il voulait, c'était un bébé. Or les pingouins volent. Résultat : les parents de Barnabé s'apprêtent à devenir parents d'un autre ! Depuis le début de la grossesse, ils ne parlent plus qu'échographie et régime fortifiant, ils fabriquent un berceau en forme de nid de brontosaure et Barnabé se sent oublié. Il faut que ça s'arrête ! Le plus tôt sera le mieux. Et justement, Hanna naît tôt, trop tôt. Elle est prématurée. Comme de Gaulle, Churchill, Victor Hugo et Newton, tous ces grands hommes... Mais elle, pour l'instant, n'est qu'une toute petite bonne femme dont la vie ne tient qu'à un fil. Elle a besoin de tous les siens, même de son frère...
Stuart Terence Oliver, dit Stol ou Stolly, est un garçon unique. Pour le dire, les adultes trouvent des mots variés qui traduisent mal leur embarras. Vivant. Bavard. Différent. Imaginatif. Menteur. Mythomane. Un peu fantasque. Complètement cinoque. Ian, qui est peut-être le seul au monde à le connaître vraiment, est devenu son ami à la vie, à la mort. Il adore ses inventions, le registre des paris, le club des Enfants uniques, les statistiques étonnantes. Il admire sa capacité à dire les émotions et les angoisses les plus enfouies, à discuter avec Dieu et les esprits, à inventer des histoires horribles qui soulagent, à révéler à tous la vérité sur l'école. Il a besoin de sa franchise à toute épreuve. Stol a déjà eu plein d'accidents. Le dernier l'a laissé sur un lit d'hôpital, avec la clavicule, deux bras, six côtes, une jambe et une cheville cassés. Et la tête ailleurs. À son chevet, Ian se souvient de tout. Il décide d'écrire la biographie de Stol. Et non content d'être son meilleur ami, il veut devenir son ange gardien.
Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d'avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d'amour torrides à ses Barbie. Ils n'ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L'une n'est pas très sympathique, l'autre est irresponsable, et... Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.
L'adaptation théâtrale de Oh, boy ! par Olivier Letellier, a reçu le Molière du spectacle jeune public 2010.
Chloé a une hanche qui se bloque à cause d'un petit bout d'os mort. Antoine a un doigt retourné, plié en deux pendant un cours de tennis. Les voilà qui partagent la même chambre d'hôpital, un soir d'hiver, avant leurs opérations respectives. Leurs regards se croisent, s'attrapent, se reconnaissent. Très vite, ils se découvrent un autre point commun. Ils sont tous deux orphelins de père, et un peu morts depuis, à l'intérieur. Il neige sur le fleuve. La nuit est éclairée par des cracheurs de feu. Antoine a envie d'entraîner Chloé. Chloé a envie de se laisser entraîner par Antoine. Ce qu'ils vont partager, cette nuit-là, c'est bien plus qu'une chambre d'hôpital, bien plus que des souvenirs de blessures, bien plus que la peur du lendemain.
Nouk veut que la vie soit simple, que la vie soit pure, que la vie soit parfaite. La vie n'est rien de tout cela. Dans sa vie à elle, par exemple, son père lui dit qu'elle a perdu sa confiance. Définitivement. À cause d'une histoire d'argent de poche détourné, pour jouer, pour voir. Nouk cesse de manger. Elle ment. Elle devient folle. Les gens, partout, dans la rue, à l'hôpital, disent des horreurs sur elle. Elle les entend. Elle ne les oublie pas. Les horreurs résonnent dans sa tête. Et puis, un autre jour, plus tard, une femme vient s'asseoir à côté d'elle sur une falaise et lui fait cette confidence, lui tend cette bouée de sauvetage : moi aussi, j'ai été anorexique. J'ai guéri. Cette phrase-là, Nouk l'oublie.