Thème « handicap »
Dans la famille Ours de Fadélie, de père en fils et de mère en fille, on a 54 taches, pas une de plus, pas une de moins. Sauf pour le petit frère… Bélem, 53 taches. Avec sa tache en moins, il va à l’école le matin seulement. L’après-midi, c’est pour les oursons qui ont toutes leurs taches. Les autres, les « moins-une-tache » et les « taches-en-trop » rentrent chez eux ou se retrouvent dans les squares quand il fait beau. Ce lundi-là, Bélem voit la lune et se parle tout bas : « Ma tache à moi… »
Kevin a débarqué dans la vie d'Estelle avec ses pantoufles à carreaux, sa pipe et son ours en peluche. Le vieux monsieur aussi gentil qu'ahuri fait partie d'un groupe de vacanciers déficients venus passer la semaine dans le gîte de montagne que tient la mère d'Estelle. Pour rendre service, Estelle et son petit frère Aurélien proposent de l'emmener avec eux en balade tout en promettant de l'avoir à l’œil. C'est une sacrée responsabilité pour deux enfants. Car la montagne peut être dangereuse. Mortellement dangereuse.
Séparément, ils ne valent pas un clou, mais ensemble, ils sont capables de tout !
Regardez-les, ces quatre héros sans peur et sans reproche, leur portrait fièrement cloué à tous les arbres des environs ! Le genre qui pourrait venir à bout d’une horde d’ogres affamés en un claquement de doigts !
Bon, d’accord, ce n’est pas très ressemblant… Mais, sans ce genre de publicité, qui voudrait engager une gamine éclopée, un barbare aveugle, un lutin grincheux et une elfe sans cœur ? D’ailleurs, l’affiche des Clopin-Clopant a fait son petit effet. Le roi leur ordonne de chasser au plus vite une horde de yétis qui squattent son château Touron. Encore faut-il survivre au voyage…
Désormais acclamés dans tout le royaume, les Clopin-Clopant aspirent à un repos bien mérité. C'est sans compter les propositions farfelues qui leur sont faites, et les hordes d'apprentis aventuriers, prêts à tout pour les rejoindre, qui se présentent chaque jour. Mais pas question de recruter n'importe qui, ni d'accepter la première mission venue !
Tout change lorsque la sœur d'Othar, sur recommandation du roi, sollicite leur aide pour éradiquer un péril invisible qui menace la paix fragile entre les clans des elfes, des humains, des lutins et des barbares. La mise est de taille : un véritable danger, synonyme de gloire sans précédent. Pour Othar, ce nouvel appel à l'aventure signifie affronter son passé et la violence qu'il a juré de laisser derrière lui. Mais comment refuser, quand le destin du monde est en jeu ?
La foule se presse autour de Linh qui virevolte dans un tourbillon de couleurs. Mais quand l’acrobate fait la révérence à la fin de son numéro, personne n’ose applaudir, personne n’ose sourire. Même les oiseaux sont muets de tristesse.
« Que se passe-t-il ici ? » se demande Linh.
Dans une forêt étrange, habitait une horrible sorcière. Yap, c’était son nom, partageait sa vie avec un chat de gouttière appelé Bûche de Bois. Tous deux vivaient heureux dans leur maison sur pilotis.
Seul un nuage gris venait régulièrement gâcher ce fragile bonheur. Et ce nuage gris avait un nom : enfant…
Tous ces poulains, j’ai assisté à leur naissance, c’était ma grande passion. Et aujourd’hui encore, malgré tout ce qui m’est arrivé, c’est ce qui m’intéresse le plus : le prochain poulain à naître. Le voir se lever, hésitant, trébucher, se coller à sa mère, téter, tout ça, et puis courir, et grandir, et bientôt gagner une course, avant de donner naissance à d’autres poulains, et ainsi de suite. Certains chevaux deviennent des cracks, il suffit de les faire courir, ils vont plus vite que les autres. Pourquoi ? C’est un mystère. Du moins c’est ce que prétendent ceux qui ont un crack : « Mystère et boule de gomme. » Mais faut-il les croire ? N’ont-ils pas, en vérité, trouvé la potion magique ?
Tempête au haras a été lu par Alice lors de la finale des Petits Champions de la Lecture qui s'est tenue à la Comédie française le 29 mai 2013. Retrouvez la vidéo de cette lecture.
Ce roman a été adapté en BD aux éditions Rue de Sèvres, sur un scénario de Chris Donner et un dessin de Jérémie Moreau. Découvrez la vidéo réalisée avec Jérémie Moreau
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental.
Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule.
Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
À douze ans, Jilly a lu tous les livres de fantasy, et elle sait déjà tout de la vie. Du moins, c’est ce qu’elle croit, jusqu’à l’arrivée d’Emma, sa petite sœur. Car c’est un nouveau monde qu’elle découvre. Emma est sourde de naissance. Et les gens la considèrent différemment, de même qu’ils considèrent différemment leurs cousins, du simple fait qu’ils ont la peau noire. Comment lui venir en aide ? Sur un forum de lecteurs, elle fait la connaissance de Derek, qui est sourd et noir, et elle se persuade qu’il saura la guider sur ce chemin. Mais même les meilleures intentions peuvent blesser parfois. Jilly n’a pas fini d’apprendre…
Au Sans Souci, je demande la sœur, Alma, qui aime le monde du silence et plonger dans la rade de Brest. Je demande la meilleure amie, Apolline, aux mille looks excentriques et presque autant de petits copains. Je demande le beau gosse, Félix, avec son œil bleu et son œil vert et ses airs de David Bowie. Je demande le père, qui a quitté l’Argentine et ouvert ce café tout proche de la mer. Je demande les clients habitués, et Rodin le voisin SDF, qui ont tous une bonne raison de se trouver là. Je demande la mère, qui rêvait de danser la milonga et s’inquiète pour ses enfants. Et enfin je demande le petit frère, Angelo, à qui on veut imposer de porter des implants et d’abandonner la langue des signes. Famille !