Thème « guerre, conflit »
Quelque part dans un coin du Moyen Âge, Xavier le jardinier doit partir à la guerre. Au cœur de la bataille, son fidèle destrier ne veut plus avancer. Il lui réclame une cotte de maille pour se protéger. Et voilà que tous les chevaux de l’armée du roi Godefroid refusent de risquer leur vie. Xavier les conduit chez sa mère, Dame Suzanne, spécialiste du tricot en fil de fer ! Finies les batailles où l’on s’étripaille !
Une famille qui a fui son pays ravagé par la guerre survit dans un terrible dénuement. Jusqu’au soir où le père rentre non pas avec l’habituel maigre repas, qui de toute façon ne calme jamais l’estomac, mais avec un objet extraordinaire, capable de transcender la faim et la misère…
Cette fabuleuse leçon de vie est aussi le vibrant hommage d’un fils, l’immense auteur Uri Shulevitz, à son père.
Il était une fois, un nuage bleu. Tellement heureux et tellement bleu qui bleuissait tout sur son passage et ne faisait jamais pleuvoir. Voici donc l'histoire d'un nuage pas comme les autres, qui ne veut que le bien des habitants de la Terre et qui ferait tout pour les sauver. Tout, même de la pluie s'il le fallait...
Il était une fois six hommes qui cherchaient un endroit sur Terre où travailler et vivre en paix… mais c’est la guerre qu’ils finirent par trouver ! David McKee aborde ici un thème grave, la guerre, et d’un trait sobre, il en souligne l’absurdité avec une rare efficacité.
Publié pour la première fois en 1972 en Angleterre et en Allemagne, cet album – un chef-d’oeuvre absolu – n’avait jamais été édité en France.
Il a peur des bombes, des tirs, de la mort. Depuis que la guerre a éclaté chez lui, Akim court pour leur échapper. Des mains se tendent sur son passage pour l’aider, le protéger, le sauver. Ce qu’Akim veut vraiment, c’est retrouver sa maman.
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.
J’habitais avec ma famille dans l’hôtel dirigé par mes parents. Nous étions en train de manger dans la salle de restaurant avec les clients, quand nous avons entendu des détonations. Ce n’était pas un feu d’artifice : il y avait des hommes armés dans la rue. Tout le monde s’est réfugié au sous-sol. La radio parlait d’escalade, de conflit, de blessés et même de morts. On entendait le bruit des armes dehors. C’était le premier jour de la guerre.
Entre les Rouges et les Bleus, c'était la guerre depuis si longtemps que plus personne ne savait pourquoi elle avait commencé. Alors, pour en finir, Jules, fils du Roi des Rouges provoqua en duel Fabien, fils du Roi des Bleus. Mais Fabien, lui, n'aimait pas tellement se battre.
Perdu en plein hiver, aux abords d'une forêt glacée, un chiot est recueilli par des loups. Il grandit avec les louveteaux et défend chèrement sa place . Il devient un loup respecté par toute la horde. Mais pourtant, un jour, il retrouvera le monde des hommes...
Au Japon, l'équivalent de notre Guignol, ou de notre Astérix, celui qui incarne la victoire du petit et du faible sur le puissant s'appelle Yoshitsune. Il est à la fois le héros de nombreuses légendes et une figure nationale qui a réellement existé. Il est aussi l'ancêtre et l'inspirateur de Sangoku, le héros furieux et ébouriffé de la série Dragon Ball Z, ce qui ne laissera pas indifférents de nombreux lecteurs.
C'était une gageure de raconter de façon limpide l'histoire de Yoshitsune, une histoire pleine de bruit, de fureur et de noms japonais difficiles à retenir. Mais Jean-Jacques Greif, qui avait déjà relevé le défi de nous rendre familier le langage des chimpanzés (« Le paradis du miel ») parvient sans peine à nous passionner pour le Japon des samouraïs, des temples et des concubines, tout en parsemant son récit de drôles d'étymologies, d'explications très claires, de rappels bienvenus, de précisions historiques rassurantes, et de conseils culturels stimulants ( Vous connaissez ce peintre ? Vous devez absolument voir ce film !).
En 1160, l'ex-empereur du Japon qui s'appelle Go-Shirakawa (déjà tout un programme) veut éliminer un rival. Il appelle donc à la rescousse dans la capitale les deux grands clans guerriers des provinces lointaines, les Genji et les Heike. Tout cela tourne très mal. Le chef Heike devient un insupportable dictateur et les Genji sont massacrés, sauf le dernier fils du chef, Yoshitsune, qui n'a que un an à l'époque. Mais il va grandir, voyager, se cacher, se déguiser, user de ruse et de patience, affronter des ennemis, braver des tempêtes, se battre et pleurer, et se soumettre au destin, qui avait prévu de faire de lui le héros national japonais.
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
L’Iliade, qui la précède pourtant, est beaucoup moins lue que l’Odyssée. Dommage ! Car c’est un poème épique tout aussi foisonnant et passionnant, « encore plus formidable », selon Yvan Pommaux. Pour reconstituer la célèbre et méconnue guerre de Troie, provoquée par un concours de beauté entre déesses et d’une tricherie, et devenue la mère de toutes les guerres absurdes, mensongères, interminables, Yvan s’est inspiré de la mise en scène des mangas contemporains : plans simultanés, récit complexe, images prépondérantes. Et on s’éclate !
Saint-Julien, un village français, le 1er août 1914. Comme tout le monde, la petite Lucienne prépare la fête du village. Mais tout à coup, il règne une atmosphère étrange. Les habitants accourent pour lire les grandes affiches que le garde champêtre est en train de coller sur les murs : mobilisation générale. Charles, le frère de Lucienne, a vingt-deux ans. Il vient de finir ses trois années de service militaire. « Je vais devoir partir, ma Lulu. Je vais aller me battre contre les Allemands », dit-il à sa petite soeur. Et c'est à travers lui, et à travers l'amour qu'elle lui porte, qu'elle aura à affronter, elle aussi, le vrai visage de la guerre.