Thème « fantastique »
C'est un marécage, dans un coin de montagne, pas très loin de la ferme de Greta Sebek et de sa fille Anja. Il ne sent pas mauvais. On n'y trouve pas d'insectes. Pourtant, il est dangereux. Des bêtes s'y sont perdues. À cause de lui, un jour, Anja désobéit pour la première fois à sa mère qui lui avait fait promettre de ne jamais y aller seule. Elle s'est sentie attirée, irrésistiblement, vers ce lieu qu'elle appelle l'eau verte. Ce qu'elle y aperçoit l'effraie, la fascine, l'ensorcelle. Il faut qu'elle y retourne. Elle résiste longtemps. Mais le jour où elle cède, c'est pour voir sortir des eaux un garçon de son âge, aux yeux verts comme le marais. Aussitôt Anja le baptise « le dénoyé » et entreprend de le sauver. Est-ce qu'un garçon si beau, perdu et silencieux, peut faire du mal à deux femmes courageuses et débrouillardes ? Oui.
Pas facile d’être le fils du grand Charles Perrault... À douze ans, Pierre est envoyé à la campagne pour y écrire le recueil de poèmes qui le fera remarquer à Versailles. Afin d’échapper à la corvée, le garçon se dit que collecter des contes auprès d’une vieille nourrice puis les retranscrire ne devrait pas lui demander trop d’efforts. Mais la première histoire, celle d’une petite fille croquée par un loup, n’a ni queue ni tête et tient en trois lignes ! Il faut bien davantage pour captiver des lecteurs. Fort heureusement, Pierre a une imagination débordante et de quoi l’alimenter. Chaque nuit, il fait d’étranges rencontres : une petite Mariette habillée d’un chaperon rouge, un Messire Leloup qui porte une barbe aux reflets bleutés, sept petites ogresses... De quoi donner des idées à l’apprenti-conteur.
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Les Pozzis aiment jouer de la flûte, construire des ponts, danser et changer la couleur de leur robe à volonté.
À les voir si paisibles et joyeux, comment imaginer qu’une terrible menace pèse sur eux ? Car à la frontière de ce pays merveilleux, il y a le Lailleurs. Une forêt grise et froide pleine de cris et de violence, où les Bronght et les Nour se font la guerre depuis toujours.Séparés par une muraille infranchissable, les habitants du Lailleurs et les Pozzis ignorent tout l’un de l’autre. Mais lorsque Adèle est emportée par la Spirale de l’autre côté de la frontière, les Pozzis n’hésitent pas. Ils lancent une expédition pour aller la chercher dans le Lailleurs, ce pays de malheur dont on ne revient pas...
Brigitte Smadja a imaginé le monde des Pozzis après une balade en Corse, dans un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies. Il lui a fallu cinq ans et dix épisodes pour raconter l’épopée du peuple pozzi, qu’elle considère comme l’une de ses plus belles aventures littéraires.
Dans quelques jours, Finn aura seize ans et il devra partir pour la forteresse de Lur, où les Vénérables Maîtres lui apprendront la sorcellerie. Car Finn est le fils bâtard de Miricaï, le plus grand et le plus mystérieux de tous les sorciers. Il n'a jamais vu son père, mais il est sûr d'avoir hérité de ses dons. D'ailleurs, personne n'en doute. Mais pour l'instant, c'est une fête qui attend Finn, le « Wexeliendfui'unfodemthhglyigframftieth », dit le Wex, la Fête du Mot Imprononçable... Indice concours... lisez ou relisez le livre !
En compagnie de l'âne Prunelle, lesté de ses sacs d'herbes et de remèdes, Finn, alias le Frélampier, est toujours en fuite. Maîtres Sorciers, Soldats et Mercenaires... Il y a foule à ses trousses. Les uns veulent lui soutirer le Langage, les autres veulent le tuer. Oui, Finn est en danger de mort. Et fatigué de tomber sur des gens qui en savent plus long sur lui que lui-même. Or pour que la prédiction du chaudron se réalise, le Frélampier doit rester vivant... puisque son destin est de changer les choses... Heureusement, il a des protecteurs inattendus, comme Siki-Siki, qui pourrait bien jouer dans sa vie un rôle décisif, un rôle que personne n'attend de la part d'une jeune fille...
Finn a quitté les comtés pour pénétrer dans un monde inconnu, celui des forêts septentrionales où règnent, paraît-il, les loups, les monstres et les dragons. C'est pourtant là qu'il espère trouver refuge. Il a enfin compris qui il était : l'instrument du destin. Son destin ? Changer les choses, remettre en cause l'ordre établi et le pouvoir, tous les pouvoirs. Il est le Frélampier, un vengeur sans pitié et sans remords. Mais pour l'heure, tandis que l'armée de Sambuc incendie les fermes apicoles et sème le massacre et la désolation, il doit encore fuir. Croiser aussi, sur son chemin de drôles de personnages : un Illustre Mage nommé Marceldupon tyrannisé par sa maman, des Maîtres Verriers et Bronziers obsédés par la fabrication des sabliers, et d'autres êtres singuliers... comme le Singulier, justement, un affreux jojo qui n'a pas de nom. Décidément, les monstres ne sont pas du tout ceux que l'on croyait. Ce livre est la suite de Sorcier ! 1 . Menteurs, charlatans et soudards, et de Sorcier ! 2. Le Frélampier
Siki-Siki, Karzel et les Frères Guerriers partent à la recherche des Horrigans, pour lever une armée, afin que survienne le deuxième temps du chaos. C’est compter sans le chaudron de Gravatte… De son côté, Mélipona affronte les Princes et son terrible beau-frère. La précieuse bibliothèque de sa mère lui fournit les armes pour se battre. L’intelligence de Mélipona est à la mesure de son courage. Mais n’est-elle pas le Monarque ?
Quant à Finn, accompagné du Singulier, il arrive au palais des Astromanciens. Par la ruse et la flatterie, il séduit ces vantards ridicules, autoproclamés les Prodigieux, et qui ne sont en fait que des monstres… Le Frélampier, animé par la haine, est bien décidé à les anéantir. Pourtant, Finn ignore toujours qui il est vraiment. Et ce qu’il découvre dans le palais ajoute encore à son trouble…
Comme dit Maître Copiraille : nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Grâce aux visions de Siki-Siki, les Maîtres Sorciers vont de découvertes en surprises. La tour d’Est livre peu à peu ses secrets. Le voile, enfin, se déchire. Les Actes parlent. Ce qu’ils révèlent est aussi mystérieux qu’effrayant…
Finn, toujours flanqué du Singulier, retrouve Chéramie blessé et déserteur. Son comté de Damalone est ravagé par la Garde incarnate d’Ulcamar, qui y a levé une armée de force. Chéramie veut aller à Lur, en quête des Vénérables et de leur magie… S’il savait ! Finn a une autre idée pour lui venir en aide…
Pendant ce temps, à Hibah, Mélipona, qui organise une distribution de vivres et de couvertures pour les malheureux, se voit qualifer de « Splendeur » par une étrange mendiante, avant de regagner son lit où elle joue les malades pour mieux contrecarrer les plans de son beau-frère…
Une Honorable, un Monarque, un Lampadéphore… Les choses se précisent, les rôles s’attribuent. Mais que de questions sans réponse encore !
Et au fait, où donc est passé Miricaï ?
Terrée dans ses appartements, Mélipona continue de lire les livres de la bibliothèque.
Elle découvre, stupéfaite, une autre version de la célèbre légende des quatre dragons.
L’histoire contiendrait-elle un message codé de sa mère ?
Pendant ce temps, alors que Copiraille étudie les textes laissés par les Honorables, Siki-Siki s’impatiente. Elle est sûre que Mélipona est en danger. Pas facile de convaincre les Maîtres Sorciers qu’elle doit se rendre à Hibah…
Quant à Finn, il lui faudra d’abord sortir des cachots du baron afin de tenir la promesse faite aux Chéramie. Mais comment délivrer ceux-ci des griffes de la Garde incarnate sans verser le sang ? Le Lampadéphore, jamais à bout de ressources, a besoin d’un roi. Il y en a bien un de disponible… Hélas ! Il passe son temps à écrire de navrants poèmes à sa propre gloire et son nom est Galim’atia, tout un programme…
Et si les quatre dragons existaient vraiment ?
Moka à propos de son livre :
« Dans Les quatre dragons, je commence à ouvrir les boîtes gigognes. Dans la grande, il y en a une plus petite qui en contient une qui… Le résultat que je
recherche est résumé dans les dernières paroles qu’adresse le mystérieux drapier Fantar à Finn : “Tout est lié, mon garçon, tout est lié !” C’est un drôle de jeu que j’ai inventé, je dois me débrouiller pour que, à la fin, absolument TOUT soit lié ! Compliqué ? Certes.
Mais qu’est-ce que je m’amuse ! »
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.
Bjorn le morphir aurait-il perdu ses pouvoirs ? L’expédition en territoire gol a tourné au désastre et Bjorn s’est enrôlé, contraint et forcé, dans l’armée de Batachikhan, le nouveau maître des steppes. Côtoyer le seigneur de guerre n’est pas sans risque. L’homme a l’esprit tortueux, un cœur d’acier, une main de fer. Malheur à celui qui a l’heur de lui déplaire ! Dans le sillage du conquérant, Bjorn prend du galon, apprend l’art de la guerre et de la stratégie militaire. Entre deux combats, il devient même père en adoptant une fillette trouvée dans le désert. Le Fizzland paraît soudain bien loin…Qu’attend Bjorn pour délivrer son peuple et revoir sa chère Sigrid ? Qu’attend-t-il pour redevenir un morphir ?
Lorsqu’il se réveille au Village, Oliver « Boo » Dalrymple est à peine surpris. Son cœur malade, croit-il. Mais quelque temps après son arrivée dans cet au-delà réservé aux trépassés de treize ans, le jeune garçon découvre, horrifié, qu’il a été victime d’une fusillade. Pire encore : son assassin pourrait bien se trouver lui aussi au paradis. Avec l’aide de Johnny, un camarade de classe arrivé au Village peu de temps après lui, Boo se lance dans une chasse à l’homme pour retrouver le mystérieux « Gunboy » qui leur a ôté la vie. Mais dans cette antichambre de la mort où les fenêtres brisées repoussent comme par magie et où le ciel demeure éternellement gris, les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?
Derrière la porte, il fait froid, la saleté règne, il y a Damien. Cette porte, c'est la porte du grenier. C'est là que vit Damien. Sa belle-mère, qu'il doit appeler Madame, en a décidé ainsi. Quand elle ne l'enferme pas à la cave, pour le punir de bêtises imaginaires et passer ses nerfs sur lui, elle lui arrache des poignées de cheveux. Quand elle ne l'oblige pas à avaler ce qu'il vient de vomir, elle le prive totalement de nourriture. Damien est tout maigre, il ne dort plus. Sa vie est un enfer. Son père qui travaille au loin n'est jamais là pour le défendre. La fille de Madame, Lorraine, se tait. Janine, la bonne, se résigne. La Grand-mère, gâteuse, ne lui est d'aucun secours. Elle ne sait plus dire qu'une phrase, chaque fois qu'elle entend du bruit : « Si c'est toi, Lili-Catherine, tu peux repartir tout de suite ! » Damien se demande qui est cette mystérieuse Lili-Catherine. Et un beau jour, de découverte en révélation, il finit par l'apprendre. Lili-Catherine, cette inconnue, est la personne idéale pour aider Damien dans la vengeance qu'il a entreprise contre Madame, à coups d'épingles dans une poupée de cire. Elle peut enflammer les arbres. Elle peut accidenter les voitures. Elle peut briser les miroirs et déchaîner les pianos. Elle peut tuer. Elle a de l'expérience. Cela fait quinze ans qu'elle est morte.
Après « L'Enfant des ombres » et « La Marque du diable », Moka continue de plus belle dans la veine épouvanto-fantastique qui fait d'elle la Stephen King française.