Thème « en famille »
Imaginez que le livre que vous tenez entre les mains soit l’un de ces vieux romans avec une reliure en cuir marron tout usé. Il raconterait le genre d’histoires qu’on lisait autrefois, pleines de larmes et de bons sentiments. On y croiserait des orphelins forcément valeureux, un bébé abandonné sur les marches d’un perron, un millionnaire vivant dans un taudis ou encore une nourrice au cœur sec…
Vous allez rencontrer tous ces personnages dans ce roman. Mais vous découvrirez vite que les enfants Willoughby ne sont pas vraiment orphelins, même s’ils rêvent de se débarrasser de leurs parents. Vous apprendrez que le millionnaire solitaire est aussi un confiseur au grand cœur et la nounou une spécialiste des cookies et de la sculpture antique, ce qui les rend bien plus sympathiques. Il vous reste maintenant à deviner si, comme toutes les histoires d’autrefois, celle-ci se terminera bien…
Lois Lowry a toujours apprécié son statut d’enfant « du milieu » qui lui a permis de vivre sa vie dans son coin, de grandir tranquille, au milieu des livres. Elle a voulu rendre hommage à ses livres de jeunesse, compagnons d’autrefois, en écrivant Les Willoughby, à la manière de ses histoires à l’ancienne qui, avoue-t-elle, n’intéressent plus les enfants d’aujourd’hui. À moins d’être revisitées par Lois Lowry…
Notre mère ne sait pas cuisiner. Mais alors pas du tout. Quand elle rentre fatiguée du bureau, c’est tous les soirs le même menu : raviolis en boîte et yaourts sans goût. Mes trois frères et moi lui avons pourtant offert un livre de recettes pour son anniversaire, mais rien n’y fait, elle refuse de l’ouvrir. Nous, on rêve de boeuf bourguignon et de clafoutis aux cerises.
La seule solution est d’enfiler le tablier et de se mettre aux fourneaux. Mais on ne devient pas cuistot d’un coup de baguette magique. Pourtant, nos tentatives culinaires semblent avoir un effet positif sur le moral de notre mère. Elle sourit beaucoup plus qu’avant, les yeux perdus dans le vague. Et elle n’hésite pas à inviter un nouvel ami à dîner…
Audren aime les livres de recettes, les plats qui mijotent, les gâteaux qui gonflent dans le four. Elle est d’ailleurs réputée pour ses pâtisseries et ses cookies maison. L’écriture, la musique, la cuisine et le jardinage sont ses occupations préférées parce qu’elles forment une combinaison parfaite pour combler les cinq sens et satisfaire son besoin d’évasion.
Je m’appelle Nancy Pinsault. Dans ma famille on est cinq, comme les cinq doigts de la main. Mais toutes les mains ne se ressemblent pas. Dans ma famille, la belle main de papa dessine des maisons. La main hésitante de ma soeur Aline alterne entre vernis nacré et vernis pailleté. La main décidée de mon frère Igor donne une gifle. La main du docteur Croc glisse dans le dos de maman. La main généreuse de maman m’offre un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas. Quant à mon petit doigt, il me raconte de drôles d’histoires. Mais peut-on croire tous les mystères détenus par un petit doigt ?
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Dans la vie d’Hector il y a :
• un héros (c’est lui) ;
• un lieu ou deux (la maison et l’école) ;
• une personne qui aide le héros (son ami Elliot, ou parfois sa soeur Ludivine) ;
• un but à atteindre (rester le maître de sa vie).
Et il y a aussi :
• une faiblesse (Hector a peur) ;
• un méchant (on le découvrira bientôt) ;
• un événement imprévisible (ou même plusieurs) ;
• et des rebondissements.
Pas de doute, la vie d’Hector ressemble à une série télévisée. Mais comment devenir vraiment un héros ? Il va falloir être à la hauteur.
Quand Philomène est venue s’asseoir au premier rang à côté de Victor, il s’est dépêché de cacher sa main dans sa manche. Sa main gauche, celle qui est mal fichue et qui ressemble à une pince. Celle qui fait que les autres élèves l’ont surnommé le Crabe. Philomène est nouvelle et ne doit pas savoir. Enfin, pas tout de suite. Juste le temps pour Victor de se faire connaître, de se faire apprécier pour ce qu’il est. Il le sent, cette fille est différente des autres élèves. D’ailleurs, quand elle a son regard perdu et qu’elle donne l’impression de vouloir rentrer dans sa coquille, Philomène lui fait penser à… un escargot.