Thème « Chine »
Depuis des mois, la famille de Mae arpente le pays en quête d'un remède pour sa maman, mortellement malade. Une fleur rarissime pourrait la sauver. Mystérieusement guidée par une lueur, Mae la trouve enfin, au creux de la montagne. Mais c'est pour apprendre que cette fleur est la propriété d'un terrifiant Dragon rouge.
Chaque année, en Chine, depuis des millénaires, toute la famille se réunit pour confectionner, partager et savourer des gâteaux de Lune. C’est une grande fête du milieu de l’automne, qui célèbre le bonheur d’être entouré de ceux que l’on aime. Mais quelle est l’origine de cette tradition ? Chen nous en conte la légende : la princesse Xian-Zi, dans son Palais du Ciel, rêvait de connaître la vie sur Terre…
Pour visiter une ville gigantesque comme Pékin, un bon conseil : suivre la petite fille et le chat. Souples, curieux de tout, éveillés, sans préjugés, ils se faufilent dans les ruelles anciennes – les hutongs – aussi bien qu’entre les gratte-ciel ultramodernes. Leurs silhouettes se détachent sur le décor changeant : elle en rouge, lui tout noir. Ils vont partout, ou presque.
Mais bientôt, surprise ! Un petit empereur surgi d’une vieille photo se joint à eux, muni de son cerf-volant. Nous pouvons à présent pénétrer dans le passé et la Cité interdite…
Le petit Ran n'a pas de parents. Il a été trouvé près d'une pierre en forme d'oeuf. C'est Naï Naï, une femme déjà âgée qui a toujours désiré avoir un enfant, qui l'a découvert et recueilli. Ran serait-il né de cet oeuf de pierre? Peut-être, car il n'est pas comme les autres enfants. Il les effraie par sa force surhumaine. Même l'ours de la montagne s'enfuit devant lui. Mais il n'est pas d'enfant plus seul sur Terre, et Naï Naï s'inquiète tellement pour lui qu'elle adresse une prière aux dieux. Une nuit, Ran prend la lanterne de Naï Naï et se rend dans la forêt... Un démon aux pouvoirs extraordinaires l'y attend. Enfin Ran n'est plus seul, enfin il a trouvé un être plus fort que lui. Chaque nuit, il va retrouver le démon et vit avec lui des instants fabuleux. Mais le démon l'a prévenu: il ne restera pas. Lorsqu'il disparaît, Ran est désespéré et n'a plus goût à rien. Il en perd même sa force...
Il y a très longtemps, un petit pêcheur et un cormoran esseulé découvrent, en même temps qu’une méthode de pêche encore pratiquée en Chine aujourd’hui, le plus grand bonheur qui soit...
Au coeur de la forêt profonde, la Tigresse pleure la mort de ses petits. Des chasseurs les ont tués. Depuis, elle rôde autour des villages, le coeur empli de haine et de chagrin. Un soir, elle détruit les maisons, dévore les hommes et les bêtes, mais cela n'apaise pas sa colère, au contraire. Le pays est plongé dans la terreur. Le roi consulte la vieille Lao Lao, qui lui déconseille formellement de lever une armée. Une seule chose, selon elle, peut apaiser sa colère. Le roi doit lui donner son fils unique, Wen. Le roi et la reine ont le coeur brisé. Wen est si petit! Son père l'accompagne pourtant aux abords du territoire de la Tigresse. « Je n'ai pas peur », dit-il à son père. Il marche longtemps, puis, fatigué, s'endort au pied d'un arbre. Déjà la Tigresse a senti son odeur...
Pourquoi les tigres ne savent-ils pas grimper aux arbres ? Pourquoi les tigres et les chats ne s’aiment-ils pas ? Pourquoi les chats préfèrent-ils vivre parmi les hommes plutôt qu’au fin fond des forêts ? Tout cela, et bien d’autres choses encore, vous l’apprendrez dans ce conte traditionnel venu de Chine.
Il était une fois, dans la montagne, un grand tigre bêta et maladroit qui ne savait pas chasser et un petit chat agile, habile, qui capturait beaucoup de gibier. Un beau jour, le tigre alla trouver le chat…
Monsieur Lo est un pêcheur solitaire. Sa jonque est sa maison. Il est triste, cette année le poisson est rare. Un jour, pour le remercier de lui avoir fait traverser le fleuve, une vieille vieille femme lui offre quelques graines de lotus. Ces graines sont particulières, elles viennent de la gueule d'un dragon. Monsieur Lo les plante, et voilà qu'un champ de lotus pousse en l'espace d'une nuit. Une mélodie s'élève doucement. L'une des fleurs illumine l'obscurité. Entre les pétales de cette fleur apparaît une petite fille. C'est Lian. Lian aussi est particulière. Elle a un don précieux. Elle peut d'un geste changer les choses, changer la vie des gens. À cause de ce don, elle est en danger...
Meng a un rêve : aller à l’école, apprendre à lire et à écrire ! Mais comment faire ? Sa famille est très pauvre, elle habite une province reculée de la Chine, l’école est loin et elle coûte cher… Une seule solution : participer avec entrain à tous les travaux de la ferme avec son âne chéri, Yùn. Se lever à l’aube, récolter les pastèques que sa maman fait pousser, les entreposer dans la petite carriole, aller les vendre au marché. Hélas, le jour où Yùn a un malaise, il faut faire un choix : garder l’argent pour l’école ou l’emmener chez le docteur…
Dans le monastère de l'Himalaya où vit Nima, c'est la catastrophe. La grande fontaine, seul point d'eau des moines, est à sec ! Que faire ? Le Grand Lama lui confie une mission. Avec Jumpa le yack, il doit se rendre à la source de la Roche Percée et y remplir des outres. Nima se met en route, muni des bénédictions de son supérieur et d'une parole de Bouddha : "Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est maître du monde."
Un soir, une vieille femme frappe à la porte de Monsieur et Madame Shung. Elle a perdu son chemin, et la nuit est glaciale. Monsieur et Madame Shung lui offrent l'hospitalité et l'unique bol de soupe qui chauffe sur le feu. Avant de repartir, elle leur promet que pour les remercier de leur bonté, le ciel leur enverra un cadeau.
Le lendemain matin, sur le seuil de leur porte, il y a un panier. Le visage de Madame Shung s'éclaire. Seraient-ce des oeufs ? Ou mieux, une poule ? Non, c'est une toute petite fille. « Il faut lui rendre son cadeau », dit en pleurant Madame Shung. « Comment pourrions-nous nous charger d'un enfant alors que nous avons à peine de quoi nous nourrir ! » Mais le bébé a froid et faim. Monsieur et Madame Shung s'en occupent de leur mieux, en espérant que la vieille femme reviendra vite le chercher. Madame Shung lui tisse des chaussons en poil de chèvre, son mari lui fabrique un berceau. Ils prennent si bien soin de la petite fille qu'elle survit à l'hiver. Ils font en sorte qu'elle ne manque de rien. Chaque matin leur apporte une gaieté et une énergie nouvelles.
Mais un jour, on frappe à la porte. C'est la vieille femme. Vient-elle reprendre son cadeau ?
Le jour où Sann est né, son village a été enseveli sous les éboulis : la montagne s’est écroulée. Tous les habitants ont fui. Tous, sauf sa famille. La mère de Sann l’emmène souvent quand elle va travailler dur dans les petits champs restés cultivables. Que de souffrance ! Sann décide de l’aider en débarrassant son village des grosses pierres, l’une après l’autre. Un jour, Sann rencontre un vieil ermite et lui confie son projet. Sa détermination est si grande que, sans ricaner, sans se moquer, l’ermite décide de l’aider.
Le peintre Zhang Zeduan vivait à Kaifeng, siège de la dynastie des Song, du temps où cette ville était la capitale du commerce et des arts de l’empire chinois. Mitsumasa Anno a rêvé d’être son apprenti, et d’égaler son sens de l’observation et de la beauté, sa minutie.
Par-delà les siècles, il réalise cette communion avec son maître idéal en s’inspirant du rouleau de dessins laissé par celui-ci, et en accomplissant un voyage sur ses traces, le long du fleuve Jaune, au fil des travaux et des jours, dans une Chine éternelle.
Il n’a jamais vu l’original, le rouleau de sumie (encre de chine). Des copies seulement, petit bout par petit bout. Mais quand il s’est mis à peindre son Album de voyage en Chine (titre original du livre), Mitsumasa Anno connaissait par coeur son « Jour de Qingming », et il a voulu emprunter le même chemin que son maître Zhang Zeduan, celui qui consiste à « remonter le cours de la rivière », de ce fleuve Jaune que les anciens Chinois tenaient pour la mère de leur civilisation.
Quand il était petit, Han Gan adorait dessiner. Il aimait par-dessus tout dessiner des chevaux, et toujours il voulait qu'ils aient l'air le plus vivant possible. Il était si doué que l'Empereur entendit parler de lui, et le fit entrer à l'Académie des peintres officiels. Mais là, Han Gan ne voulut peindre que des chevaux, et toujours attachés. Quand ses collègues lui demandèrent pourquoi, il répondit que ses chevaux étaient si vivants qu'ils pourraient sortir du papier. Une nuit, un valeureux guerrier vint frapper à la porte de Han Gan. Il lui dit que le pays était en danger, qu'il devait partir se battre demain, et lui demanda de faire apparaître pour lui le plus fougueux et le plus vaillant des coursiers. Han Gan se mit au travail... Il ne savait pas encore qu'il allait donner vie cette nuit-là à un cheval invincible, au caractère noble et indomptable.
Avant, Kin et Jen vivaient heureux sur leur petite île de Yun. Ils regardaient le soleil couchant, jouaient sur le sable, exploraient tous les recoins. L’océan était la frontière de leur monde. Malheureusement, leurs parents n’ont plus les moyens de nourrir Kin et Jen. C’est pourquoi ils décident de les confier à monsieur Wai, un riche commerçant qui possède un bateau, afin qu’ils entrent à son service. Avec lui, ils traverseront la mer et chercheront une meilleure fortune sur le continent.
Quitter l’île, Kin et Jen n’en ont aucune envie. Surtout que leur nouveau maître est un homme colérique, effrayant, méchant, qui envoie tout le monde au diable et voit des diables partout, dans une baleine ou dans un orage. Mais quel est donc ce diable qui obsède monsieur Wai ?
Afin qu’il ait le plus beau Jardin des Jardins, tous les vœux de l’Empereur des Empereurs de Chine sont exaucés. Pourtant, lorsqu’il découvre le chant du rossignol, personne ne sait comment capturer cette musique.
« Comment un tel chant peut-il sortir de la gorge d’un oiseau aussi petit, aussi gris, et aussi insignifiant? »
Quel est ce secret qui échappe à l’Empereur ?
Ce livre, libre adaptation du conte de H.C. Andersen, a reçu le prestigieux De Gouden Uil Jeugdliteratuurprijs, tant pour le texte, enchanteur, que pour ses somptueuses illustrations.