Thème « Chine »
Le petit Ran n'a pas de parents. Il a été trouvé près d'une pierre en forme d'oeuf. C'est Naï Naï, une femme déjà âgée qui a toujours désiré avoir un enfant, qui l'a découvert et recueilli. Ran serait-il né de cet oeuf de pierre? Peut-être, car il n'est pas comme les autres enfants. Il les effraie par sa force surhumaine. Même l'ours de la montagne s'enfuit devant lui. Mais il n'est pas d'enfant plus seul sur Terre, et Naï Naï s'inquiète tellement pour lui qu'elle adresse une prière aux dieux. Une nuit, Ran prend la lanterne de Naï Naï et se rend dans la forêt... Un démon aux pouvoirs extraordinaires l'y attend. Enfin Ran n'est plus seul, enfin il a trouvé un être plus fort que lui. Chaque nuit, il va retrouver le démon et vit avec lui des instants fabuleux. Mais le démon l'a prévenu: il ne restera pas. Lorsqu'il disparaît, Ran est désespéré et n'a plus goût à rien. Il en perd même sa force...
Il y a très longtemps, un petit pêcheur et un cormoran esseulé découvrent, en même temps qu’une méthode de pêche encore pratiquée en Chine aujourd’hui, le plus grand bonheur qui soit...
Au coeur de la forêt profonde, la Tigresse pleure la mort de ses petits. Des chasseurs les ont tués. Depuis, elle rôde autour des villages, le coeur empli de haine et de chagrin. Un soir, elle détruit les maisons, dévore les hommes et les bêtes, mais cela n'apaise pas sa colère, au contraire. Le pays est plongé dans la terreur. Le roi consulte la vieille Lao Lao, qui lui déconseille formellement de lever une armée. Une seule chose, selon elle, peut apaiser sa colère. Le roi doit lui donner son fils unique, Wen. Le roi et la reine ont le coeur brisé. Wen est si petit! Son père l'accompagne pourtant aux abords du territoire de la Tigresse. « Je n'ai pas peur », dit-il à son père. Il marche longtemps, puis, fatigué, s'endort au pied d'un arbre. Déjà la Tigresse a senti son odeur...
Pourquoi les tigres ne savent-ils pas grimper aux arbres ? Pourquoi les tigres et les chats ne s’aiment-ils pas ? Pourquoi les chats préfèrent-ils vivre parmi les hommes plutôt qu’au fin fond des forêts ? Tout cela, et bien d’autres choses encore, vous l’apprendrez dans ce conte traditionnel venu de Chine.
Il était une fois, dans la montagne, un grand tigre bêta et maladroit qui ne savait pas chasser et un petit chat agile, habile, qui capturait beaucoup de gibier. Un beau jour, le tigre alla trouver le chat…
Monsieur Lo est un pêcheur solitaire. Sa jonque est sa maison. Il est triste, cette année le poisson est rare. Un jour, pour le remercier de lui avoir fait traverser le fleuve, une vieille vieille femme lui offre quelques graines de lotus. Ces graines sont particulières, elles viennent de la gueule d'un dragon. Monsieur Lo les plante, et voilà qu'un champ de lotus pousse en l'espace d'une nuit. Une mélodie s'élève doucement. L'une des fleurs illumine l'obscurité. Entre les pétales de cette fleur apparaît une petite fille. C'est Lian. Lian aussi est particulière. Elle a un don précieux. Elle peut d'un geste changer les choses, changer la vie des gens. À cause de ce don, elle est en danger...
Le jour où Sann est né, son village a été enseveli sous les éboulis : la montagne s’est écroulée. Tous les habitants ont fui. Tous, sauf sa famille. La mère de Sann l’emmène souvent quand elle va travailler dur dans les petits champs restés cultivables. Que de souffrance ! Sann décide de l’aider en débarrassant son village des grosses pierres, l’une après l’autre. Un jour, Sann rencontre un vieil ermite et lui confie son projet. Sa détermination est si grande que, sans ricaner, sans se moquer, l’ermite décide de l’aider.
« Qu'est-ce que c'est au juste qu'un dragon? » demande le jeune Dong-Dong à son grand-père. Celui-ci lui explique que le dragon est un animal fabuleux, qui était assez mal vu en Occident au Moyen Âge, mais qu'on a toujours vénéré en Orient. En Chine, on a même une raison très précise de lui être reconnaissant et de le célébrer chaque année. « Voici laquelle... » Heureusement, il y aura toujours (en Chine et ailleurs) des grands-pères qui prendront plaisir à raconter de belles légendes à leurs petits-fils.
En Chine, pour un enfant, aller au marché est toujours une grande fête. On y rencontre une foule de gens, on y voit toutes sortes de choses, on s'y amuse et surtout on s'y régale. Bïn Bïn court de stand en stand : le vendeur de délicieuses nouilles, la troupe des chanteurs d'opéras, le monsieur qui fabrique des figurines en sucre soufflé et aussi... mais Bïn Bïn ne retrouve plus ses parents dans tout ce monde. Que faire tout seul au milieu du grand marché ?
Le jeune Dong-Dong a du chagrin: il a perdu son cerf-volant. Pour le consoler, son grand-père lui raconte une histoire qu'il n'oubliera jamais. Elle est pleine de poésie et de sagesse. Elle lui apprend que l'amour est comme un fil solide entre ceux qui s'aiment, et qu'il les sauve parfois en les élevant très haut. Désormais, chaque fois que Dong-Dong verra voguer un cerf-volant dans le ciel de la Chine ou d'ailleurs, il songera à la belle Ying-Ying et à son amoureux Ming-Ming, dont l'ingéniosité aérienne triompha jadis des appétits de l'Empereur.
Quand il était petit, Han Gan adorait dessiner. Il aimait par-dessus tout dessiner des chevaux, et toujours il voulait qu'ils aient l'air le plus vivant possible. Il était si doué que l'Empereur entendit parler de lui, et le fit entrer à l'Académie des peintres officiels. Mais là, Han Gan ne voulut peindre que des chevaux, et toujours attachés. Quand ses collègues lui demandèrent pourquoi, il répondit que ses chevaux étaient si vivants qu'ils pourraient sortir du papier. Une nuit, un valeureux guerrier vint frapper à la porte de Han Gan. Il lui dit que le pays était en danger, qu'il devait partir se battre demain, et lui demanda de faire apparaître pour lui le plus fougueux et le plus vaillant des coursiers. Han Gan se mit au travail... Il ne savait pas encore qu'il allait donner vie cette nuit-là à un cheval invincible, au caractère noble et indomptable.
Avant, Kin et Jen vivaient heureux sur leur petite île de Yun. Ils regardaient le soleil couchant, jouaient sur le sable, exploraient tous les recoins. L’océan était la frontière de leur monde. Malheureusement, leurs parents n’ont plus les moyens de nourrir Kin et Jen. C’est pourquoi ils décident de les confier à monsieur Wai, un riche commerçant qui possède un bateau, afin qu’ils entrent à son service. Avec lui, ils traverseront la mer et chercheront une meilleure fortune sur le continent.
Quitter l’île, Kin et Jen n’en ont aucune envie. Surtout que leur nouveau maître est un homme colérique, effrayant, méchant, qui envoie tout le monde au diable et voit des diables partout, dans une baleine ou dans un orage. Mais quel est donc ce diable qui obsède monsieur Wai ?
Afin qu’il ait le plus beau Jardin des Jardins, tous les vœux de l’Empereur des Empereurs de Chine sont exaucés. Pourtant, lorsqu’il découvre le chant du rossignol, personne ne sait comment capturer cette musique.
« Comment un tel chant peut-il sortir de la gorge d’un oiseau aussi petit, aussi gris, et aussi insignifiant? »
Quel est ce secret qui échappe à l’Empereur ?
Ce livre, libre adaptation du conte de H.C. Andersen, a reçu le prestigieux De Gouden Uil Jeugdliteratuurprijs, tant pour le texte, enchanteur, que pour ses somptueuses illustrations.
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Cette histoire se passe en Chine, il y a très, très longtemps. Un soir d'hiver, Maître Yang, un grand sage, rentre chez lui en serrant dans son manteau un petit garçon à demi mort de froid. Ce garçon est orphelin. Maître Yang prend soin de lui et se charge de son éducation. Une nuit, le garçon découvre que Maître Yang connaît la boxe de l'Aigle et qu'il la pratique à la perfection. Dès lors, chaque nuit, il se cache pour observer Maître Yang, et répète tous les mouvements qu'il voit jusqu'à les savoir par coeur. Quand Maître Yang s'en aperçoit, sa première réaction est la colère. Mais l'enfant est si doué qu'il décide de faire de lui son disciple. C'est le début d'un apprentissage terriblement long et difficile, qui permet d'acquérir des capacités exceptionnelles...
Demain, c’est sûr, Dolma quittera la tente familiale et partira avec son yack dans la montagne. Sa maman est malade et la fillette veut lancer tout là-haut les « petits chevaux du vent » qu’elle a choisis pour elle. La marche est longue mais, malgré le froid et les embûches, Dolma va trouver les bons guides et porter ses prières près du lac sacré.