Thème « Amérique centrale »
Ce livre raconte la vie du peintre mexicain Diego Rivera.
Très petit, Diego perd son frère jumeau à la suite d’une longue maladie. Malade à son tour, le petit garçon est envoyé à la montagne chez une vieille femme originale possédant des objets magiques. Ce séjour le sauvera et lui laissera de fortes impressions. Dès son retour, Diego commence à dessiner. Il dessine tellement que son père lui installe un atelier. Diego peint déjà tous les murs avec des couleurs vives...
Juan habite avec sa grand-mère à San Pablo, dans les montagnes du Guatemala. Il a sept ans, il est cireur de chaussures. Il est fier de gagner sa vie, mais il a le coeur gros chaque fois qu'il voit passer des enfants avec des cartables...
Le grand-père de Pablito lui a offert un petit cochon jaune. Pablito l'a baptisé Amarillo, à cause de sa couleur. Ils sont inséparables. Mais un jour, Amarillo disparaît. Les jours passent et il ne revient pas. Personne ne sait ce qui lui est arrivé. Pablito pense à lui sans cesse, rien ne peut le consoler. « Peut-être Amarillo est-il mort », lui dit son grand-père. « Et ici, au Guatemala, quand les gens sont tristes comme toi, Pablito, ils envoient un cerf-volant dans le ciel pour communiquer avec les morts.»
Le jour de la fête des morts, le cerf-volant de Pablito est prêt. « Vole, vole vers Amarillo ! » lui dit-il. Et ce jour-là , il se passe une chose très belle : Amarillo lui répond.
Un seul vautour est vénéré dans tout le Mexique. C’est Orlando, et il le mérite. Savez-vous pourquoi ? Orlando est un vautour original. Quand ses semblables ne pensent qu’à dévorer les malheureux perdus dans le désert, lui n’écoute que son bon cœur. C’est ainsi que, un jour, il survola un chercheur d’or évanoui. Le pauvre homme avait sur lui des photos de sa famille. Aussitôt, Orlando décida de prévenir sa femme et son fils. Et pour cela, il fallut traverser un continent et braver bien des dangers…
C’est dans les années soixante, après Les aventures de la famille Mellops que Tomi Ungerer entreprend, à New York, une série d’albums en l’honneur des animaux jusque-là mal aimés ou carrément absents des livres pour les enfants : un boa constrictor, Crictor ; une pieuvre, Émile ; une chauve-souris, Rufus ; un kangourou, Adélaïde et un vautour, Orlando, que voici. Ils font mentir leur réputation, incarnent le bien, sauvent des vies, et se révèlent plus humains que ceux qui les avaient d’abord rejetés.
Une fillette solitaire... Une amitié magique... Voici l’histoire vraie d’une rencontre : celle de Frida Kahlo avec l’amie imaginaire qui l’a accompagnée et inspirée toute sa vie.
À travers d’étonnants tableaux, Anthony Browne dresse un portrait très personnel de la petite Frida, avant qu’elle devienne l’une des artistes les plus célèbres au monde.
Le jour où fut abattu le plus vieux saman de la plantation de cacaoyers, Lucia, qui était là par hasard, sentit soudain ses oreilles bourdonner comme si une douzaine de moustiques s'y étaient égarés. Voici l'histoire de LucÃa et de l'Ekchuah, le dieu protecteur des cultivateurs de cacao. En 1519, une des grandes surprises qu'ont trouvées les premiers espagnols en débarquant sur la côte atlantique du Mexique a été de voir les natifs utiliser comme monnaie une espèce d'amande avec laquelle ils préparaient aussi une boisson : le chocolat. Ils faisaient d'abord griller les graines de cacao dans des pots de terre avant de les moudre entre deux pierres, puis ils diluaient la poudre avec de l'eau froide et l'assaisonnaient d'épices piquantes.
Après avoir suivi des études d’ethnolinguistique, Praline Gay-Para est devenue conteuse. C’est dire si elle sait choisir un conte, le raconter ou le traduire. Elle a réalisé dans cette collection les Contes du Liban dont elle est originaire.
Praline Gay-Para connaît également les Antilles et la langue créole qui demeure vivante à travers ce très beau travail.
La Muma de la rivière est si belle, avec ses longs cheveux noirs, qu’un jeune homme qui l’a surprise en train de se peigner sur la rive en tombe amoureux. Il hésite beaucoup à lui rendre le peigne incrusté de perles et de pierres précieuses qu’elle a oublié au bord de l’eau. Une petite fille a volé une orange à sa belle-mère, celle-ci lui fait tellement peur qu’elle trouve le moyen de faire pousser un oranger merveilleux qui la protégera de toute punition.
Le récit de la création des premiers humains est captivant, tout comme celui où l’on raconte comment le serbi, un jeu très fameux aux Antilles, est apparu.
Angostura, au bord de l’Orénoque, 13 juin 1800. Fils d’une esclave, séparé de sa mère à 5 ans, Pablo est devenu le souffre-douleur de ses demi-frères et n’a guère d’espoir de mener une vie meilleure, quand deux savants européens font escale dans son village. Humboldt et son ami Bonpland traversent l’Amazonie pour dresser l’inventaire de sa faune et de sa flore. Ils remarquent vite la curiosité naturelle, l’esprit vif et les dons pour le dessin de Pablo, et l’emmènent avec eux. En forêt, le garçon sauve la vie de Bonpland. Pendant la traversée vers Cuba, lors d’une tempête, il met à l’abri leur bien le plus précieux : un herbier géant. Galvanisé par leur confiance, Pablo renoue avec son rêve de gosse : retrouver sa mère…
« Chacun de nos actes a trois motivations, celle qu’on avoue aux autres, celle qu’on n’avoue qu’à soi, celle qu’on ne s’avoue même pas. » Marie-Aude Murail, dans cette saison 5, va nous le prouver ! Deux années ont passé depuis la saison 4, et pendant ce temps, que sont devenus Blandine et Margaux Carré, Samuel Cahen, Lionel et Maïlys, Ella-Elliot, Frédérique Jovanovic ? Et la famille recomposée de Sauveur ? Et puis, comme à chaque saison, de nouveaux personnages vont faire leur entrée, Louane et ses animaux de soutien émotionnel, Madame Tapin qui, à 81 ans découvre le féminisme… Une nouvelle fois, le cabinet de consultation de monsieur Saint-Yves nous ouvre ses portes.
Jamais une psychothérapie n’a autant ressemblé à une enquête policière que dans cette saison 6. Qui est cet homme qui veut être reçu à 7 heures du matin au 12, rue des Murlins et qui a l’air de connaître la maison de Sauveur comme s’il y avait déjà vécu ? D’où vient Gilbert le Démon qui persécute la jeune Sarah en lui criant à l’oreille des insanités ? Pourquoi Ghazil Naciri a-t-elle volé une clé dans le sac de sa prof de SVT ? Qu’est-ce que Kimi va faire de ce revolver qui lui est tombé entre les mains ? Et Jovo, mythomane ou psychopathe ? Va-t-on enfin connaître son passé ? Si vous n’avez pas toutes les réponses en saison 6, c’est qu’il y aura une saison 7.
À la fin de la saison 6, nous avons laissé Sauveur et Louise dans l’attente de leur futur enfant. Gabin, revenu pour les vacances de Noël, semble amoureux d’Alice, la fille de Louise. Grégoire, un petit orphelin de 4 ans dont la mamie vient d’être opérée du coeur, est provisoirement chez Sauveur et il aimerait bien ne jamais quitter le 12, rue des Murlins. Lazare, le fils de Sauveur, est devenu végétarien, tandis que Paul, le fils de Louise, expérimente la cigarette et la vodka. Ils sont dans la même classe de 5e. Quand la saison 6 s’achève, nous sommes en décembre 2018. Il ne vous aura pas échappé que depuis il nous est arrivé « un truc de ouf », comme diraient les jeunes patients de Sauveur. Il paraissait difficile, voire impossible, de reprendre la plume sans en tenir compte. Sauveur serait trop loin de nous, alors qu’il a été pour nous un compagnon de route. Nous sommes donc au mois de novembre 2021, presque trois ans plus tard, et bien des choses se sont passées au 12, rue des Murlins…
En Martinique, au pied de la montagne Pelée, la vie est difficile dans les plantations de canne à sucre. Et quand un enfant naît, c'est parfois une bouche de plus à nourrir, dont on ne sait que faire. Tel est le destin de Louis Auguste Cyparis, abandonné aux bons soins d'un orphelinat religieux puis confié comme jouet vivant à une riche famille de planteurs. Porté par la révolte et sa soif de liberté, il n'a de cesse d'échapper par tous les moyens à sa condition. Mais une autre colère gronde, sourdement : celle du volcan de la montagne Pelée, dont l'éruption causera la désolation dans la ville de Saint-Pierre. Cette colère, la seule qui l'entende monter, c'est Pascaline, qui communique avec les insectes et prétend être en contact avec les ancêtres. Mais on prétend qu'elle n'a pas toute sa raison, et c'est pourquoi on la surnomme Ti-Fol. Si seulement on entendait sa voix, il serait peut-être encore temps de fuir…
On ne vit pas à Santa Arena, où tout est sec, pauvre, désolé, sans espoir. On survit, et encore. Si on veut vivre, il faut partir. Là -bas, de l'autre côté de la frontière, la grande ville des étrangers, les ranjeros, brille de tous ses feux. Là -bas, les hommes sont riches, les femmes ont la peau blanche et les yeux verts comme des dollars, et les cinémas racontent des histoires merveilleuses. Ils sont nombreux, ceux qui tentent le passage du cerco. Et rares ceux qui réussissent. Moins de deux pour cent. Les autres sont abattus par la Border Patrol, ou bien s'en vont mourir de soif et d'épuisement dans le désert. De toute façon, avant d'espérer partir, il faut gagner mille dollars, le prix d'un passeur, l'équivalent de deux ans de travail à gratter les cuves puantes de la Chemical & Petrological Corporation. Personne n'a encore jamais dit à Adriana qu'elle avait de la chance. Mama Yosefa, la reine du bidonville, lui a juste dit un jour en la regardant dans les yeux : « Toi, tu mérites mieux. » Et Adriana a décidé qu'un jour, elle aussi aurait les yeux verts. Mais ce qui l'attend, de l'autre côté de la frontière, même un film des ranjeros n'aurait pas pu l'imaginer.