Thème « Afrique (continent africain) »
Le match entre l’équipe de Mandela et Nelson et l’équipe allemande vient à peine de se terminer. Les joueurs des deux camps fêtent ensemble leurs exploits, et l’entraîneur allemand propose déjà d’organiser un match retour. Oui, un match retour. En Allemagne ! Mais… comment faire ? Prévoir un tel voyage, c’est toute une aventure dans le quartier de Bagamoyo, en Tanzanie. Mandela, Nelson et leurs amis ont quelques mois pour réaliser leur rêve : jouer en Allemagne, et voir le stade du mythique Borussia Dortmund.
Mano vit sous une tente dans le désert, mais il aimerait bien connaître la cité merveilleuse où son père se rend pour vendre des objets...
Une jolie histoire pour découvrir la vie traditionnelle des Touaregs, leur connaissance intime et si précise du désert, le « grand vide » qu'ils peuplent et qu'ils animent de leurs légendaires silhouettes bleues. Un hommage à ce peuple aujourd'hui sédentarisé de force par les pays qui se partagent son domaine, le désert immense, toujours présent au long de ces pages. Le texte se fond dans de superbes illustrations qui envahissent tout l'espace et transmettent bien cette impression de désert qui menace toute chose. (Montreuil Hebdo, 5 avril 1996).
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
Posées sur l'étagère, les marionnettes attendent le retour du sculpteur sur bois qui les a fabriquées. Lorsqu'il revient enfin de son voyage, il accroche au mur un masque noir qui fixe les pantins de son regard effrayant. Soudain, il prononce des paroles étranges de sa voix rauque. Les marionnettes sont terrorisées. Qui est-ce ? Un sorcier ? Va-t-il les envoûter ?
Quand passe le bateau-courrier chargé de marchandises, le Congo, un des plus grands fleuves d'Afrique, s'agite et tourbillonne. C'est le moment que choisissent les enfants du village de Sakata pour embarquer sur leurs fragiles pirogues afin d'aller toucher le flanc du bateau. Aujourd'hui Kembo a décidé que c'était son tour. Il veut même monter à bord. Cela demande de l'habilité et beaucoup de courage. Kembo n'en manque pas. Et puis il porte son ruban rouge. Accompagné de ses amis, il va tenter cette acrobatie très dangereuse...
Shégué, jeune Congolais livré à lui-même, subsiste tant bien que mal en vendant les jouets qu'il fabrique avec son ami Lokombe. Existence plutôt dure, sans confort physique ni moral, mais assurant aux deux garçons une liberté véritablement princière. Et puis Shégué possède un talent qui peut-être, un jour, le rendra riche et célèbre...
Sa mère, qui est veuve et l’élève seule, a confié Mopeta à son frère, pour qu’il vive la vie des pêcheurs wagenias, au village, en amont du fleuve.
Mopeta est heureux d’apprendre le métier, mais il a le mal du pays. Le soir, souvent, il s’en va rêver seul en pirogue, près des rapides.
Une nuit, des malfaiteurs dérobent du poisson. C’est Mopeta qui est accusé. Comment prouver sa bonne foi ? Personne ne le croit. Il est consigné dans la maison de son oncle.
Pendant ce temps, les villageois mènent l’enquête et trouvent le coupable. Leur jugement sera exemplaire et toute la communauté en sortira grandie.