Satan bouche un coin !
« Ces contes sont spéciaux. Figurez-vous que ma fenêtre étant ouverte, au septième étage, un diablotin vert est entré. Il est resté à jouer en silence avec une calculette dans un coin du bureau. Moi, j'ai fait celui qui ne l'avait pas remarqué et j'ai continué d'écrire. Au bout d'un moment, il a fait un geste farfelu et il est reparti comme il était venu, par la fenêtre. Je me suis contenté de hausser les épaules, et j'ai relu mes contes. Horreur ! Les contes y étaient toujours, certes, mais les comptes aussi ! Avec sa maudite calculette, le diablotin vert avait semé des chiffres partout ! Voyez donc... » Maintenant que vous avez entendu la confession de l'auteur, il ne vous reste plus qu'à découvrir les rigoureuses déformations mathématiques qu'ont subis les contes : qu'a-t-il bien pu arriver à cette pauvre fillette dont le nez ne cessait jamais de couler ? Et à cet homme que la mort était venue chercher un soir d'Halloween ?