Mille francs de récompense

Prenez Jean Valjean et Gavroche. Mêlez les deux, joignant à l’héroïsme de l’un la verve fantaisiste de l’autre, vous obtenez Glapieu. L’auteur des Misérables lui a donné le premier rôle dans l’une des pièces les plus inspirées de son Théâtre en liberté. Cette pièce fut longtemps inédite, et c’est dommage, car ce Glapieu est extraordinaire et méritait d’être connu plus tôt.
Qui est-ce ? Un voleur vertueux qui veut changer de métier pour vivre dans l’honnêteté : « La première bonne action que je trouve à faire, je me jette dessus, je la fais. Ça mettra le bon Dieu dans son tort. »
Tandis que Paris fête Carnaval, se déguise et s’amuse, on vient saisir les meubles d’une famille endettée ; Rousseline, un homme d’affaires odieux, tient les malheureux entre ses griffes.
Glapieu jure de les sauver. Tâche ardue, quand on est soi-même aux abois, traqué par la police, et qu’on grelotte sous la neige, le ventre vide ! Glapieu observe, écoute, devine, agit. Il marche sur les toits, nage dans la Seine, attaque un coffre-fort… Admirable autant que modeste, il traverse en équilibriste les quatre actes du drame, s’immisce dans chaque décor, et éclaire chaque situation au feu pétillant de ses apartés.

Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude d’une pièce du Théâtre en liberté en classe de quatrième.

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